3 000 antennes seront démontées par Bouygues Telecom
Récemment le groupe français des Telecom Bouygues annonçait récemment le démantèlement de près de 3000 de ses antennes en France, ce qui constitue un sur 7 de ces équipements jusqu’en 2028.
Il faut noter qu’une telle décision de français a été motivé par la méfiance que suscite Huawei aux autorités Françaises. Dans un certain contexte l’opérateur Français y a été contraint.
Une décision qui allait freiner de manière considérable le déploiement des antennes 5G pour les opérateurs mobiles opérant sur le territoire français. Cette utilisation et une installation d’antenne que jusqu’en 2028. Face à cette décision du gouvernement, l’opérateur Bouygues a décidé d’avancer les choses en prenant le devant. Il veut se débarrasser au plus tôt de ses antennes Huawei.
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En effet, Bouygues annonçait déjà le jeudi dernier, suite à une déclaration de son directeur général adjoint, Olivier Roussat, la confirmation de retirer ses antennes 4G Huawei. « L’opérateur Bouygues Telecom va procéder d’ici à 2028 au retrait de 3000 antennes mobiles fabriquées par le chinois Huawei dans des zones denses en France », rapportait ainsi l’agence de presse Reuters. Bouygues Telecom tient à assurer que ce démantèlement aura « un impact financier limité ».
Le média français Le Figaro apporte déjà quelques précisions sur la décision de l’opérateur français. Comme nous le savons déjà Bouygues Telecom à l’instar de tous les autres opérateurs Français a été littéralement obligé de penser à cette alternative à travers une décision de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information : « Bouygues Telecom a huit ans pour renouveler 3 000 de ses 21 500 antennes. Il s’agit d’équipements radio Huawei situés dans des grandes villes ».
Les agglomérations qui sont intéressées par ce démantèlement en 2020 seront Strasbourg, Brest, Toulouse et Rennes. Le changement de saison tu n continueront dans une grande ville en 2023, 2025 et enfin 2028.
Selon les dernières informations qui circulent, les antennes de Huawei seront remplacées par ceux du géant Européen Ericsson. Ceux qui ne change pas d’habitude sachant que le fournisseur suédois est le second qui produit Bouygues en antennes 4G après le géant chinois. De ce fait, ce démantèlement ne représente pas véritablement quelque chose d’exceptionnelle pour Bouygues lorsqu’on sait que ces antennes ne constituent que 1 sur 7 de ses équipements 4G. Du côté d’orange et de Free, aucune information concernant potentiel démantèlement. Quant à un autre partenaire privilégié de Huawei en France c’est-à-dire SFR, aucun communiqué pour l’instant concernant un potentiel démantèlement des antennes fournies par l’entreprise chinoise a été émis.
Si Orange et Free ne se sentent pas concernés par cette histoire, c’est tout simplement parce qu’ils ont tendance à utiliser de manière exclusive Nokia et Ericsson, en particulier pour Orange : « Tous les opérateurs ne partent pas sur les mêmes bases : certains vont devoir démanteler des équipements, d’autres pas ; donc ils ne peuvent pas tous être traités de la même manière », avait précisé durant le mois de juillet le patron de l’Anssi, Guillaume Poupard, lors d’une interview accordée à Les Echos.
Mais il faut rappeler que si la France n’interdit pas d’une certaine manière l’installation des antennes Huawei sur le territoire, ainsi que tout ce qui concerne les équipements 5G, ils m’en demeurent pas moins que le délai de conservation des équipements est de 2028. Une décision que l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information justifie en notant que : « le risque n’est pas le même avec des équipementiers européens, qu’avec des non-Européens ».
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