3 fausses idées en matière de cybersécurité
Aujourd’hui, la cybersécurité prend une place importante dans nos débats et actualités.
Une telle situation se comprend dans un contexte où l’on observe de plus en plus, une augmentation des cyberattaques. Les pirates informatiques ont le vent en poupe. Et depuis l’année dernière, les circonstances même favorisent l’expansion et le développement des actes de cybermalveillance.
Cet article va aussi vous intéresser : Comment se protéger de la cybermalveillance en France
En effet, la numérisation se fait croissante. De ce fait, utiliser l’outil digital et internet devient un quotidien, par ricochet une nécessité. Le problème dans tout cela réside dans le fait que la majorité des utilisateurs de l’outil digital ne sont pas suffisamment formés et informés des réalités, des menaces et de la manifestation de la cybercriminalité. Une situation qui malheureusement s’aggrave à cause de certaines mauvaises idées reçues. Dans cet article nous comptons vous en délivrer 3 fausses idées reçues dont il faudrait se débarrasser.
« La plupart des décideurs de la gestion informatique doivent faire tourner tellement d’assiettes, toutes en même temps, qu’il y a toujours un danger que l’une d’entre elles finisse par tomber par terre et se briser. Bien que le maintien de la sécurité informatique soit une tâche de plus en plus difficile, un bon point de départ est d’éviter un certain nombre d’idées fausses courantes, qui ont toutes été rencontrées au sein d’un large éventail d’organisations lors de l’enquête et de la neutralisation des attaques au cours de l’année écoulée. », note à cet effet Peter Mackenzie, responsable de la réponse aux incidents chez Sophos, une société spécialisée dans la sécurité informatique.
Fausse idée 1 : nous n’avons rien qui peut intéresser des pirates informatiques
C’est généralement l’une des premières erreurs que commet un utilisateur d’outil digital. Une telle perception est tellement erronée que cela peut s’avérer très dangereux si l’idée persiste. Peu importe votre statut, peu importe votre secteur d’activité, vous avez de l’intérêt pour un pirate informatique. Il faudrait ancrer dans la tête que chaque individu est une cible potentielle de la cybercriminalité. Les pirates informatiques sont toujours à la recherche de proie facile. Et il n’y a pas de Proie à plus facile que quelqu’un qui croit qu’il n’est pas suffisamment important pour être ciblé.
« Il est facile de penser que les attaquants ciblent des poissons plus gros que votre organisation. Ou que vous êtes dans un secteur à faible taux d’intérêt et que vous n’avez tout simplement aucun actif susceptible d’attirer l’attention d’un cybercriminel de passage. Mais notre expérience nous dit le contraire. Si vous avez une puissance de traitement et une présence numérique, vous êtes une cible potentielle. » souligne le spécialiste Sophos.
Fausse idée 2 : il n’est pas nécessaire de déployer partout des outils de sécurité avancés
Une fois que des solutions de sécurité déployées, les gens ont tendance à croire que les outils qu’ils utilisent en amont peuvent suffire simplement à amortir la menace informatique. Pourtant c’est une grosse erreur.
« Certaines équipes informatiques pensent toujours qu’un logiciel de sécurité des terminaux est suffisant pour déjouer toutes les menaces et qu’elles n’ont donc pas besoin de sécurité pour leurs serveurs. Grosse erreur. Contrairement au passé, toute erreur de configuration, de correctif ou de protection fait des serveurs une cible principale. », note Peter Mackenzie. « Même l’hypothèse selon laquelle les points de terminaison protégés peuvent empêcher les intrus de se frayer un chemin vers des serveurs non protégés est erronée. Une expérience récente nous montre que les serveurs sont désormais une cible de choix et que les attaquants peuvent facilement trouver leur chemin en utilisant des identifiants d’accès volés. », ajoute le spécialiste.
Malheureusement, la majorité des pirates informatiques aujourd’hui ont eu une meilleure maîtrise des machines fonctionnant sous Linux. Ce qui leur permet non seulement d’attaquer des machines Linux mais aussi d’y installer des portes dérobées. Dans ce cas si vos terminaux ne sont protégés que par des sécurités de base, rien n’empêchera les pirates informatiques de les contourner.
Fausse idée 3 : croire que les politiques de sécurité mise en place sont infaillibles
La politique de sécurité joue un très grand rôle dans la définition de ce qui doit être protégé de la manière dont il doit être protégé ainsi que des exigences. Cela s’est imposé un peu partout et le seul fait d’en avoir et une bonne chose. Cependant, vu la manière dont le monde de la cybercriminalité évolue. De simples politiques de sécurité ne peuvent pas suffire pour répondre aux besoins de sécurisation. Il faudrait de l’adaptabilité, et de la préparation.
« Ces politiques doivent être vérifiées et mises à jour en permanence à mesure que de nouvelles fonctionnalités et fonctionnalités sont ajoutées aux appareils connectés au réseau et que les stratégies des cyber-attaquants deviennent de plus en plus sophistiquées. », conseille Peter Mackenzie. « Votre organisation doit tester régulièrement ses politiques de cybersécurité, en utilisant des techniques telles que des tests d’intrusion, des exercices sur table et des essais de vos plans de reprise après sinistre pour s’assurer que vos défenses sont aussi robustes que vous aimeriez le croire. », ajoute ce dernier.
Accédez maintenant à un nombre illimité de mot de passe :