Advanced Persistent Threat : Des groupes de pirates au cœur d’une guerre informatique à ampleur international
Depuis une décennie maintenant, les mondes informatiques et économiques ont vu émergé des groupes de pirates informatiques, souvent à la solde des États et souvent à titre personnel.
Ces groupes ont la dénomination de APT pour « Advanced Persistent Threat ». Cette dénomination se justifie par leur capacité à mettre en péril le plus sophistiqué des systèmes informatiques en un temps record. Comme nous l’avons mentionné plus haut, ce sont des Groupes de hackers qui sont financés par des Etats pour différentes raisons. Que ces raisons soient politiques, économiques ou autres, ils commettent des attaques à fort potentiel de destruction pour le compte de leur commanditaire.
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C’est en 2006 que le terme apparaît pour la première fois. On le voit utilisé alors par les autorités américaines, précisément, l’armée de l’air. L’une des activités favorites de ces groupes de pirates informatiques c’est de s’en prendre aux organisations, aux entreprises, pour différentes raisons comme nous l’avons cité plus haut. Selon les spécialistes de la cybersécurité tel que FireEye, le nombre de ces Groupes de pirates ne font qu’augmenter de plus en plus chaque année. Dans un contexte lié à la guerre économique, il est évident qu’ils sont aujourd’hui des agents de prédilection de plusieurs commanditaires voulant s’en prendre à des Etats ou encore des multinationales.
Comme leur nom l’indique, leurs attaques sont caractérisées par une certaine efficacité et persistance. Qu’elles soient à longue durée ou instantanées, les attaques initiées par ces groupes nécessitent en majorité, le déploiement de moyens considérables et de ressources assez élevées. D’un autre côté, cela est normal en tenant compte de l’ampleur de leur portée et aussi des soutiens dont ils peuvent bénéficier.
Par ailleurs, ces groupes de pirates informatiques font souvent preuve d’audace en s’en prenant non seulement à des institutions gouvernementales, mais aussi un des entreprises très importante à travers le monde entier. à titre d’exemple on se rappelle de l’opération Titan Rain, une attaque informatique d’ampleur menée contre les systèmes informatiques du gouvernement américain de ces services militaires et aérospatiales. Selon les experts du moment, l’objectif de cette attaque était de dérober des informations confidentielles. Elle aurait été menée par un groupe de pirates qui serait selon les enquêtes, affilié à la Chine. On se rappelle en 2010, de la vague d’attaque qui a frappé plus de 34 entreprises internationales dont Adobe, Juniper Networks, Google, Symantec, Rackspace, Yahoo, Dow Chemical ou encore Northrop Grumman. L’attaque porte le nom d’opération Aurora. Cette attaque visait principalement des dissidents des droits de l’homme d’origine chinoise. En 2010, suite aux révélations de WikiLeaks, il a été découvert que le commanditaire n’était rien d’autre qu’un service de l’état-major de l’armée Chinoise, reconnu sur le nom de code de « Unité 61398 » surnommé plus tard APT1.
En dehors de la Chine d’autres pays ont tendance à recourir à ces groupes de pirates informatiques. Il en est de même avec le groupe APT 28, connu sous le nom de Fancy Bear, qui aurait été financé par le gouvernement de la Russie pour s’attaquer à plusieurs systèmes informatiques dont celui de l’OTAN en 2015, de l’Ukraine en 2014 et 2016 de la Maison-Blanche sous la présidence de Barack Obama, de la chaîne française TV5 sans oublier les serveurs du parti politique « En marche » lors des élections 2017.
En outre, les APT, se popularise. Aujourd’hui, des traces ont été découvertes dans plusieurs pays tels que le Vietnam l’Iran en plus de la Chine et la Russie sans oublier la Corée du Nord.
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