Avoir des attitudes responsables face à la réalité de la cybercriminalité
Comme le mentionnait Sébastien Gioria, expert en sécurité informatique et expert judiciaire en matière de cybercriminalité et par ailleurs fondateur AppSecFR, une firme de sécurité locale : « ça n’arrive pas qu’aux autres » parlant des cyberattaques. Ce dernier a organisé récemment un séminaire en ligne portant sur la thématique de la prévention des cyberattaques.
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L’objectif de cette campagne de sensibilisation était de porter à la connaissance du plus grand nombre certaines pratiques essentielles pour s’assurer une bonne hygiène numérique. Ce dernier a estimé par ailleurs qu’il fallait « diffuser les bonnes pratiques ». L’expert met en évidence le fait que les petites entreprises ont tendance à négliger assez bien les bonnes pratiques sécuritaires ainsi que le danger véritable que représente la cybersécurité. Pour notre expert, elles « n’ont pas encore pris suffisamment conscience du problème de la cybercriminalité » avant d’ajouter « ça n’arrive pas qu’autres autres, qu’aux grandes entreprises ».
Mais cela s’explique aussi sur plusieurs points. Il y a d’abord un aspect économique à la chose. En effet la cybersécurité nécessite un déploiement financier non négligeable mais pas aussi extraordinaire. Par ailleurs, l’aspect informatique généralement est considéré par les petites et moyennes entreprises comme un simple outil. Ce qui fait qu’ils ont du mal à le gérer convenablement. À ce sujet, Sébastien Gioria essaie de donner quelques détails : « Un risque par exemple, c’est quand des salariés doivent accéder à la comptabilité de leur entreprise depuis chez eux, ce qui va ouvrir de nouvelles portes : cela donnera potentiellement plus envie aux cybercriminels. En général, il faut moins d’une heure pour entrer dans un système informatique et on s’en aperçoit deux à trois semaines plus tard. » en particulier « souvent, on ne sait pas quoi faire ou vers qui se tourner, on a peur d’en parler… Il ne faut pas avoir honte ».
C’est pour cette raison il recommande de se tourner vers des spécialistes en la matière. il est possible de contacter certains dorénavant recommandée-forme officielle mis sur pied par le gouvernement français cybermalveillance.gouv.fr.
Pour montrer l’exemple, que la cybersécurité peut s’avérer être un pan essentiel d’une organisation d’entreprise dans son ensemble, il a donné quelques victimes de cybercriminels qui ont payé plus cher qu’elles ne l’auraient cru. La première victime était une entreprise de mobilier dénommé BRM Mobilier, dans la localité de Bressuire. L’attaque a eu lieu en 2015 et se dénomme escroqueries au faux président. Après la cyberattaque l’entreprise a perdu plus de 1.6 millions d’euros. Elle dû être liquidée et fermer mettant au chômage une quarantaine de personnes. En 2014, une entreprise de concession automobile a échappé à une escroquerie qui aurait pu lui coûter plus de 900 000 €. En 2019, le réseau informatique d’une société de Cognac, en Charente, a été paralysé par un logiciel de rançonage. Plus de 400 ordinateurs ont été mis hors services. Pour se libérer l’entreprise a dû payer la rançon de 180 000 € aux pirates informatiques.
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