Candiru, l’entreprise qui est payée pour pirater Apple et Microsoft.
On le sait tous, Israël est l’un des pays les plus productifs en matière de piratage informatique.
Ce pays abrite plus d’une dizaine de sociétés spécialisées dans la cybersécurité. Cependant il en existe une en particulier Candiru, qui elle est très secrète.
Cet article va aussi vous intéresser : Un groupe de pirates arrêté en Europe, la fin d’une odyssée de piratage a grande échelle
En effet, elle n’a pas de site internet officiel ni officieux d’ailleurs. Il n’y a aucun document écrit ni imprimé qui se rapporte à cette entreprise. Elle est tout simplement invisible. Certains dans le milieu prétendent souvent que son siège se trouve à Tel Aviv. Que cette entreprise se serait rendue coupable de vente de cyber armes à certains gouvernements parmi lesquels celui de l’Ouzbékistan.
Du côté du magazine Forbes, on la désigne comme, étant la responsable de plusieurs piratages d’ordinateurs à travers le monde, dont, des Windows et des Mac dans l’intérêt de certains états. Ce qui remet bien sûr en question l’éthique de cette société israélienne fantôme. Surtout quand on sait que cette société se serait à liée à les gouvernements pour étendre les systèmes de surveillance pouvant porter atteinte à la vie privée des personnes. On essaie même d’etablir jusqu’à présent un rapport entre Candiru et de potentiels vendeurs d’armes, rapport qui aurait pu exister depuis 5 ans maintenant. Selon les différentes sources, le fonds de revenu principal de cette société serait le piratage des terminaux sous Windows ou mac pour des structures de renseignements gouvernementales, en d’autres termes disons d’espionnage.
Brian Bartholomew, chercheur en sécurité informatique de la firme de cybersécurité russe, Kaspersky lab affirme que l’un des clients favoris de Candiru n’est personne d’autre que le gouvernement ouzbek. il confirme sa position en disant que grâce à une faille de sécurité dans le système informatique du gouvernement ouzbek, il aura réussi à établir le lien entre les deux protagonistes. Il confirme par ailleurs d’autres clients avec qui l’entreprise aurait pu collaborerr qui sont tout aussi des États. Notamment l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis.
Le chercheur de Kaspersky note de plus à quel point le gouvernement de l’Ouzbékistan a été négligent quand il a exposé est l’un de ses ordinateurs qui lui servait de testeurs à internet dans le but de mettre à l’épreuve son système face aux programmes d’antivirus tels que celui de Kaspersky. Cela n’a pas marché comme prévu car le subterfuge a été découvert et les spécialistes en cyberdefense ont réussi à détecter sur quelle adresse se connectait régulièrement l’ordinateur concerné.
À ce propos, John Scott-Railton, un autre spécialiste de la cybersécurité mais cette fois-ci au Citizen Lab de l’Université de Toronto Disait: « Chacun de ces gouvernements abuse largement des logiciels espions, et il semblerait que la société civile ait à nouveau été prise pour cible. Alors que ce secteur essaie de redorer son image auprès des investisseurs et des organismes de réglementation, il était évident que les logiciels espions fournis à ces régimes autocratiques allaient être utilisés à des fins douteuses ». Il faisait allusion ici à l’Ouzbékistan, à l’Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis.
Pour Brian Bartholomew, tous les utilisateurs de Windows et potentiellement de Mac OS doivent être au courant des méthodes de piratage que la société israélienne mettent à la disposition de ses clients pour qu’ils puissent se protéger eux aussi de leur côté. On note qu’à ce jour, 8 vulnérabilités ont été découvertes sur Windows, des faille de sécurité dont se servait Candiru. Le chercheur de Kaspersky n’a pas manqué de signifier que : « Il s’agit d’une grande victoire pour la communauté. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour Candiru, mais peu importe ».
Accédez maintenant à un nombre illimité de mot de passe :