Capcom victime d’une attaque informatique
Récemment, le célèbre éditeur de jeux vidéo Japonais Capcom déclarait avoir été touché par une attaque informatique de type rançongiciels.
Selon les informations fournies par le groupe, la coupable de cette cyberattaque était nul autre que le groupe de pirates informatiques opérateurs de Ragnar Locker.
Ragnar Locker est un programme malveillant qui est déjà connu dans le milieu comme ayant fait beaucoup de dégâts auprès des grandes entreprises. L’éditeur japonais à ce niveau s’en trouve être une victime de plus. De son côté l’entreprise à de montrer des preuves de résistance contre la cyberattaque qui a touché ces systèmes en début de ce mois.
Cet article va aussi vous intéresser : La firme de la transformation numérique Sopra Steria a été victime d’une attaque
L’effet se déroulent le 2 novembre 2020, une partie du réseau informatique de l’éditeur de jeux vidéo est inaccessible. Les employés ainsi que l’ensemble de l’administration ont du mal à avoir accès à certains fichiers tel que les e-mails et d’autres données numériques. Une intrusion extérieure dans ces systèmes. Selon cette dernière les pirates informatiques durant l’intrusion ont profité pour dérober plusieurs dossiers et données importantes. Les informations volées concernaient à la fois les employés de la société japonaise, des partenaires commerciaux ainsi que près de 360 000 clients. Plusieurs autres dossiers sensibles ont pu être volées par les cybercriminels en particulier des documents de partenariat et de ventes.
Capcom de son côté a essayé de faire comprendre à l’ensemble de ces partenaires et client que leur donnée ne sont pas menacées pour autant. Elle n’a cependant pas manqué de s’excuser pour le problème.
Les pirates informatiques derrière ce forfait n’ont pas manqué de faire une publication dans laquelle ils confirment avoir bel et bien réussi l’attaque informatique contre la société japonaise éditrice de jeux. Et ce grâce à le programme malveillant paru depuis 2019 à Ragnar Locker. Ils mentionnent le fait d’avoir pu dérober près de 1 to de données numériques à Capcom et exigent la suivie de certaines instructions qu’ils imposent à la société. Pour justifier leur dire, ils n’ont pas manqué de publier quelques données de la société japonaise. Histoire de mettre beaucoup plus la pression sur la société pour qu’elle cède au chantage.
De plus, les cybercriminels ont imposé un délai d’une semaine à Capcom pour qu’elle puisse les contacter et répondre aux besoins exigés. Si l’entreprise japonaise accepte de coopérer, les cybercriminels promettent de rentrer les fichiers volés et de ne plus les publier. Pour encore mettre la pression, ces derniers jouent sur la volonté de la société à protéger la confidentialité des données de ses clients et ses partenaires.
Cependant le 16 novembre dernier, les pirates informatiques publient un communiqué dans lequel ils pointent du doigt la société japonaise de ne pas se soucier de la sécurité de la confidentialité des données numériques de ses collaborateurs, ses clients et ses partenaires. En guise de réponse, ils publient 4 archives compressées qui contiennent les informations qu’ils ont dérobé à la société japonaise.
En guise de rappel, il faut signifier que Ragnar Locker a fait plusieurs victimes parmi les grandes entreprises à travers le monde. De la sorte, Capcom n’est pas la première
Capcom n’est pas la première grande société victime de Ragnar. Sur le mur de la honte des cybercriminels, on peut compter les grands groupes tel que Grand Marnier, SKYY, Wild Turkey, groupe Campari à qui les cybercriminels ont volé près de 2 to de données et exigé le paiement d’une rançon pouvant s’élever jusqu’à 15 millions de dollars américains. En avril 2020, c’est le groupe portugais de l’énergie EDP (Energias de Portugal), qui a été ciblé par les même Cybercriminel. La rançon exigée était de 11 millions de dollar américain.
Les éditeurs de jeux vidéos tel que Ubisoft sont aussi touchés par ce phénomène car souvent négligé dans ce secteur. Comme pour dire que tous les secteurs sont ciblés par les cybercriminels.
Accédez maintenant à un nombre illimité de mot de passe :