Ces hackers qui ont décidé de s’en prendre à la Russie
Depuis le début de la crise en Ukraine avec l’invasion russe, à plusieurs reprises l’on a évoqué le cas de la sécurité informatique et la manière dont cela aurait pu influencer le développement du conflit et de ses conséquences hors des frontières ukrainiennes.
Si l’aspect informatique qui n’est pas celui qui est mis en avant le plus dans ce conflit, il n’en demeure pas moins qu’il existe.
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Effectivement depuis le début du conflit, on a malheureusement plus observé plusieurs types d’attaque informatique l’essentiel étant dirigé contre des infrastructures ukrainiennes. Ces attaques informatiques ont littéralement été imputées au gouvernement russe qui dans sa dynamique d’invasion a voulu d’une certaine manière freiner la résistance ukrainienne en s’en prenant à se fera structure informatique. On a pu observer les infrastructures d’électricité perturbées durant cette crise. Il en est de même en de la fourniture d’Internet. Pourtant l’Ukraine n’est pas le seul pays touché de plein fouet par cette vague de cybercriminalité. On a pu observer que la Russie aussi subissait des attaques informatiques de plus en plus persistantes.
Alors on s’interroge légitimement de savoir, qui peut bien se cacher derrière ces attaques informatiques.
Selon les informations qui circulent, cette vague de piratage informatique serait le fait d’un groupe de cybercriminels appelés l’armée informatique d’Ukraine. Ce serait un collectif de hackers qui aurait été initié et organisé par le ministre en charge de la transformation des étals de l’Ukraine, Mikhailo Fedorov.
De manière concrète, on dira que cette situation est totalement inédite. On rappelle qu’après l’évasion de l’armée russe, les autorités ukrainiennes avaient fait appel aux hackers et toute personne ayant des compétences en informatique et en piratage de soutenir l’effort de guerre en aidant du mieux possible à l’armée ukrainienne. Par conséquent, ce dernier aurait créé un groupe Telegram grâce auquel il a pu recruter près de 300 000 hackers engagés. Des hackers qui venaient de tous les pays du monde. En quelque sorte une légion étrangère de la guerre numérique.
Selon plusieurs observations, cette équipe de hackers a essentiellement pour objectif de réaliser les attaques de type déni de service distribué. Des attaques informatiques qui ont pour but de ralentir des systèmes et de les rendre inopérants en les saturant de demandes.
« Des programmes informatiques vont envoyer des requêtes, des messages à un site Internet. On ne parle pas d’envoyer des mails, mais plutôt des centaines de milliers ou des millions de messages. Le but est d’inonder les serveurs pour les rendre fous, pour les rendre inopérants. », souligne Gilles Quoistiaux, un journaliste de l’écho.
C’est une attaque informatique assez basique dans le secteur de la cyber malveillance. Cependant lorsqu’elle est bien organisée et construite dans une intention de sabotage, l’attaque bars déni de service distribuée peut véritablement causer du tort. Et c’est justement sur ce genre de situation qu’espère l’armée informatique de l’Ukraine.
Selon la société spécialisée dans la sécurité informatique Kaspersky, durant le premier trimestre de l’année 2022 les attaques de type déni de service distribué dirigées contre les infrastructures informatiques Russes ont littéralement explosé. Par rapport aux années antérieures, ce qui a été observé est sans nul doute inédit.
Selon les spécialistes, les attaques subies par les systèmes russes s’appréhendent par leur longueur mais aussi leur quantité. La plus longue aurait duré près de 177 heures. C’est-à-dire environ près d’une semaine. Les cibles touchées sont variées. Elles sont constituées de services de paiements, de cibles liées au gouvernement, tels que des sites internet officiels, des compagnies liées à l’aviation ainsi que des services de livraison à domicile.
Peut-on envisager dans ce contexte une victoire de l’Ukraine dans le domaine de la guerre informatique ?
Comme l’explique Gilles Quoistiaux : « Cette armée informatique, cette légion étrangère numérique, c’est la partie émergée de l’iceberg. Les cyberattaques les plus perfectionnées sont menées de manière beaucoup plus discrète. Ici, c’est un collectif informel avec des hackers qui ne sont pas forcément les plus doués, ils font des attaques relativement prévisibles et stéréotypées, ils loupent sans doute souvent leur coup. ».
Cependant, il y a énormément à tirer de cette collaboration. En particulier la quantité d’attaque informatique qu’elle réalise contre des cibles russes débordent totalement les informaticiens du gouvernement russe. Ce qui a pour avantage de réduire la menace contre le crâne mais aussi de déstabiliser l’offensive du Kremlin. La preuve c’est qu’on observe très certainement une réduction considérable des attaques informatiques dirigées contre des cibles ukrainiennes, par rapport au début de la crise.
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