Comment pirater une cryptomonnaie : Checkpoint met en évidence quatre stratégies utilisées par les pirates informatiques
Dans son rapport de sécurité 2020, la société de sécurité informatique Checkpoint a mentionné que 38 % des entreprises ont été au moins une fois victimes de piratage informatique par extracteurs de cryptomonnaies en 2019.
Les cryptomonnaie sont devenus de plus en plus prisées par les usagers des services numériques. Les modèles de paiement commence à s’adapter au fur et à mesure à ces monnaies électroniques. Ce qui explique alors l’intérêt que les pirates informatiques accordent à cette technologie.
A ce propos, Michael Techer, expert en sécurité informatique à Checkpoint declare : « Une cryptomonnaie est un moyen d’échange numérique qui est utilisé pour effectuer des transactions dans le monde virtuel. Ces dernières années, des devises telles que le Bitcoin ont connu un formidable essor, atteignant jusqu’à une valeur record de 20 000 dollars.
Les cybercriminels y ont vu une très bonne opportunité, qui a conduit au développement de logiciels malveillants d’extraction de cryptomonnaie (…) L’extraction de cryptomonnaie, qui consiste à allouer la puissance du processeur d’ordinateurs ou de smartphones pour effectuer des calculs qui vérifient des transactions effectuées en monnaie numérique, reste l’une des principales tendances des attaques de logiciels malveillants. Il est donc essentiel de connaître les variantes les plus utilisées afin de mettre en place les mesures de sécurité nécessaires. ».
C’est sûr cela que la société de cybersécurité alors décidé de mener à bien une étude permettant d’avoir une idée claire et précise des méthodes utilisées par les cybercriminels pour faire des extractions de crypto monnaies.
A ce niveau 4 méthodes sont utilisés généralement pour le piratage de cryptomonnaies.
Méthode 1 : Le cheval de Troie bancaire
Le cheval de Troie bancaire sera utilisée par les pirates informatiques en apparence comme un logiciel légitime présent dans le système des formations visé. Une fois ce logiciel installé dans le terminal concerné, il permettra alors aux cybercriminels d’avoir accès et souvent de pouvoir contrôler les terminaux qui seront infectés par ce dernier logiciel. Par ce moyen, les pirates pourront alors non seulement espionner la victime, mais aussi récupérer certaines informations nécessaires pour leur méfait tel que les mots de passe et autres identifiants.
Méthode 2 : Le rançongiciel (ransomware)
L’usage du rançongiciel est très connu dans le monde de la cybersécurité. En vérité, avec l’hameçonnage, il est clair que c’est la méthode de piratage qui a le plus d’impact. En 2019, sa popularité a encore grimpé, eu égard à cette vague de piratage qui a touché touché tous les secteurs économiques dans le monde entier. Le système du logiciel de rançonnage est simple. Il consiste tout simplement à empêcher les utilisateurs d’accéder à des terminaux qui seront cryptés grâce à une clé développée par les pirates informatiques. Ces derniers exigeront en échange des clés de dechiffrement le paiement d’une rançon généralement constituée en cryptomonnaies.
Méthode 3 : L’hameçonnage (phishing)
On le sait pratiquement tous comment fonctionne le phishing. Les pirates informatiques vont d’abord constituer une plateforme factice. De ce fait, ils vont attirer sur cette plate-forme leur cible dans l’optique de leur soutirer quelques monnaies cryptographiques. Souvent à travers la plate-forme factice ils vont tout simplement recueillir certaines informations concernant l’utilisateur final. De la sorte, ils pourront aisément usurper son identité et s’en servir pour lui voler ses cryptomonnaies.
Méthode 4 : Les enregistreurs de frappe
Les enregistreurs de frappes sont des programmes malveillants qui sont installés généralement à l’insu de l’utilisateur comme la majorité d’entre eux. Il va permettre aux pirates informatiques d’enregistrer tout ce que l’utilisateur saisira sur son clavier. L’objectif bien sûr est pouvoir récupérer certaines informations d’identification tels que les identifiants, les adresses email, les mots de passe… À ce stade utilisateur on ne se rend compte du piratage souvent un peu trop tard.
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