Avec le télétravail, tout le monde sait que la cybercriminalité n’a jamais été autant à son aise. Les actes de cybermalveillance se multiplient de jour en jour. Et selon les projections, les choses continueront à s’empirer si rien n’est fait. En d’autres termes, les entreprises risquent de subir beaucoup plus qu’il ne subisse déjà. Et cela au profit des cybercriminels.
Il ne se passe pas une semaine, voir un jour, une entreprise n’est pas victime de piratage informatique ou de tentative de piratage. Ce sont les hôpitaux qui sont beaucoup ciblés ces derniers moments. À notre grande surprise, les données médicales on apparemment beaucoup de valeur plus qu’elles ne laissent sous entendre. Selon le premier responsable de l’Agence National de Sécurité des Systèmes d’informations, monsieur Guillaume Poupard, le piratage informatique contre les organisations privées et publiques s’est multiplié par 4 depuis le début d’année.
C’est pour cette raison que dans notre article, nous allons détailler certaines précautions que vous devrez suivre, pour renforcer la sécurité informatique de votre organisation.
1- Inventorier l’ensemble des appareils connectés au réseau informatique de l’organisation
Il est important de savoir quels sont les appareils qui sont connectés au réseau de votre entreprise. De la sorte, il vous sera plus simple d’organiser au mieux le protocole de sécurité. « Cette vue d’ensemble permet de maitriser la surface de connexion, l’exposition, de faciliter le monitoring de la sécurité et donc de mieux se protéger », explique Thomas Roccia, chercheur en cybersécurité chez McAfee, société américaine spécialisée dans la sécurité informatique. « C’est une mesure classique mais absolument indispensable », confirme un conseiller en gestion des risques chez RSM, M Antoine Baranger.
2- S’assurer à la mise à jour des appareils et logiciels
S’il est important de savoir quels sont les machines qui sont connectés aux réseaux, elle n’en demeure pas moins que ces machines doivent être équipés de programmes informatiques mis à jour. Il est clairement essentiel à ce niveau. « Ne pas faire les mises à jour génère des vulnérabilités qui peuvent ensuite être exploitées par des cyberattaquants, » note Antoine Baranger. La mise à jour concerne tous les logiciels peu importe leur importance. « Il ne suffit pas d’installer l’outil pour qu’il soit fonctionnel dans la durée. S’il n’est pas mis à jour, l’antivirus ne détectera pas tous les nouveaux virus qui sont nés entre temps », ajoute l’expert de McAfee.
3- Sensibiliser son personnel
Dans le secteur de la cybercriminalité, il a coutume de dire que le maillon faible est l’être humain. De même que « Le premier rempart contre un cyber-incident, c’est l’humain », comme nous le rappelle Antoine Baranger, qui voit en cela une nécessité de pouvoir sensibiliser le personnel de toute organisation. « On pourra mettre tous les outils que l’on veut en place, si les collaborateurs ne sont pas formés à la vigilance à adopter face aux mails suspects, à sécuriser leurs mots de passe, à l’attention aux informations qu’ils exposent sur les réseaux sociaux ou à l’importance de la double identification par exemple, ça sera vain », souligne Thomas Roccia de son côté.
4- Sauvegarder régulièrement ses données
C’est lors d’une attaque informatique, que l’on se rend compte de la nécessité d’avoir sauvegarder ses données. Car en cet instant précis, comme le dit l’adage soit ça passe soit ça casse. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il faut veiller régulièrement que ces sauvegardes au fonctionnent. « Faire ces vérifications à un coût et ne rapporte pas d’argent, c’est pourquoi les entreprises en font souvent l’économie, mais c’est une erreur. Des problématiques techniques peuvent entraver les sauvegardes et il est important de tester ces dernières pour anticiper la qualité de la restauration des données en cas d’attaque », souligne le manager de chez RSM.
« Les ransomware – attaques de plus en plus communes qui séquestrent des données contre une rançon, seront moins graves pour une entreprise qui sait que son système de sauvegarde est fonctionnel et bien en place. Être au fait sur le sujet permet d’être moins sensible au chantage et à la demande de rançon des hackers qui se sont infiltrés dans les systèmes d’informations d’une entreprise ». Ajoute Antoine Baranger,
5- Collaborer avec des spécialistes de la cybersécurité
Dès le début, les organisations en particulier les entreprises, doivent identifier tous les experts qui sont en mesure d’accompagner au niveau de la sécurité informatique leurs activités. Cela réduit d’une certaine manière les risques mais aussi permet de prévenir certains problèmes, au lieu de tout simplement les réparer. « L’Anssi fournit un annuaire de toutes les entreprises qui peuvent intervenir sur ces problématiques », précise Antoine Baranger. « Mettre en place des monitorings de sécurité nécessite des technologies, mais aussi des moyens humains. Ces experts sont les yeux et les oreilles du système d’information, qui sont les seuls à pouvoir analyser les données, investiguer, comprendre et alerter sur les failles potentielles des entreprises. », déclare Thomas Roccia.
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Comment protéger son entreprise des attaques informatiques ?
Les entreprises sont exposées massivement aux attaques informatiques.
Avec le télétravail, tout le monde sait que la cybercriminalité n’a jamais été autant à son aise. Les actes de cybermalveillance se multiplient de jour en jour. Et selon les projections, les choses continueront à s’empirer si rien n’est fait. En d’autres termes, les entreprises risquent de subir beaucoup plus qu’il ne subisse déjà. Et cela au profit des cybercriminels.
Il ne se passe pas une semaine, voir un jour, une entreprise n’est pas victime de piratage informatique ou de tentative de piratage. Ce sont les hôpitaux qui sont beaucoup ciblés ces derniers moments. À notre grande surprise, les données médicales on apparemment beaucoup de valeur plus qu’elles ne laissent sous entendre. Selon le premier responsable de l’Agence National de Sécurité des Systèmes d’informations, monsieur Guillaume Poupard, le piratage informatique contre les organisations privées et publiques s’est multiplié par 4 depuis le début d’année.
C’est pour cette raison que dans notre article, nous allons détailler certaines précautions que vous devrez suivre, pour renforcer la sécurité informatique de votre organisation.
1- Inventorier l’ensemble des appareils connectés au réseau informatique de l’organisation
Il est important de savoir quels sont les appareils qui sont connectés au réseau de votre entreprise. De la sorte, il vous sera plus simple d’organiser au mieux le protocole de sécurité. « Cette vue d’ensemble permet de maitriser la surface de connexion, l’exposition, de faciliter le monitoring de la sécurité et donc de mieux se protéger », explique Thomas Roccia, chercheur en cybersécurité chez McAfee, société américaine spécialisée dans la sécurité informatique. « C’est une mesure classique mais absolument indispensable », confirme un conseiller en gestion des risques chez RSM, M Antoine Baranger.
2- S’assurer à la mise à jour des appareils et logiciels
S’il est important de savoir quels sont les machines qui sont connectés aux réseaux, elle n’en demeure pas moins que ces machines doivent être équipés de programmes informatiques mis à jour. Il est clairement essentiel à ce niveau. « Ne pas faire les mises à jour génère des vulnérabilités qui peuvent ensuite être exploitées par des cyberattaquants, » note Antoine Baranger. La mise à jour concerne tous les logiciels peu importe leur importance. « Il ne suffit pas d’installer l’outil pour qu’il soit fonctionnel dans la durée. S’il n’est pas mis à jour, l’antivirus ne détectera pas tous les nouveaux virus qui sont nés entre temps », ajoute l’expert de McAfee.
3- Sensibiliser son personnel
Dans le secteur de la cybercriminalité, il a coutume de dire que le maillon faible est l’être humain. De même que « Le premier rempart contre un cyber-incident, c’est l’humain », comme nous le rappelle Antoine Baranger, qui voit en cela une nécessité de pouvoir sensibiliser le personnel de toute organisation. « On pourra mettre tous les outils que l’on veut en place, si les collaborateurs ne sont pas formés à la vigilance à adopter face aux mails suspects, à sécuriser leurs mots de passe, à l’attention aux informations qu’ils exposent sur les réseaux sociaux ou à l’importance de la double identification par exemple, ça sera vain », souligne Thomas Roccia de son côté.
4- Sauvegarder régulièrement ses données
C’est lors d’une attaque informatique, que l’on se rend compte de la nécessité d’avoir sauvegarder ses données. Car en cet instant précis, comme le dit l’adage soit ça passe soit ça casse. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il faut veiller régulièrement que ces sauvegardes au fonctionnent. « Faire ces vérifications à un coût et ne rapporte pas d’argent, c’est pourquoi les entreprises en font souvent l’économie, mais c’est une erreur. Des problématiques techniques peuvent entraver les sauvegardes et il est important de tester ces dernières pour anticiper la qualité de la restauration des données en cas d’attaque », souligne le manager de chez RSM.
« Les ransomware – attaques de plus en plus communes qui séquestrent des données contre une rançon, seront moins graves pour une entreprise qui sait que son système de sauvegarde est fonctionnel et bien en place. Être au fait sur le sujet permet d’être moins sensible au chantage et à la demande de rançon des hackers qui se sont infiltrés dans les systèmes d’informations d’une entreprise ». Ajoute Antoine Baranger,
5- Collaborer avec des spécialistes de la cybersécurité
Dès le début, les organisations en particulier les entreprises, doivent identifier tous les experts qui sont en mesure d’accompagner au niveau de la sécurité informatique leurs activités. Cela réduit d’une certaine manière les risques mais aussi permet de prévenir certains problèmes, au lieu de tout simplement les réparer. « L’Anssi fournit un annuaire de toutes les entreprises qui peuvent intervenir sur ces problématiques », précise Antoine Baranger. « Mettre en place des monitorings de sécurité nécessite des technologies, mais aussi des moyens humains. Ces experts sont les yeux et les oreilles du système d’information, qui sont les seuls à pouvoir analyser les données, investiguer, comprendre et alerter sur les failles potentielles des entreprises. », déclare Thomas Roccia.
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