Comment réduire au maximum les faiblesses de la sécurité informatique ?
Avec la révolution numérique, l’utilisation massive de l’informatique dans tous les secteurs d’activité en société, la numérisation des entreprises, la crise sanitaire qui secoue le monde entier, la cybercriminalité a le vent en poupe.
Les pirates informatiques ne manquent pas d’ingéniosité visités pour trouver la faille qui leur permettra d’accéder aux données d’une entreprise ou d’une quelconque organisation. C’est tout un arsenal dont disposent ces derniers pour initier, développer et atteindre leur objectif en matière d’attaques informatiques. Pourtant cette situation n’est pas à sens unique. En effet, les organisations essayent tant bien que mal de résister au mieux la fête de la cybercriminalité, qui devient de plus en plus pesante. Les entreprises qui fournissent des solutions de sécurité se diversifient de plus en plus. On dispose dorénavant d’un large choix de solutions, que ce soit la protection physique ou à distance. Cependant, en dépit des efforts fournis de chaque côté pour lutter au mieux contre la cybercriminalité, il n’en demeure pas moins qu’une problématique je pose concernant l’utilisation de toutes ces solutions par les équipes IT. On parle beaucoup plus d’ergonomie et d’efficacité.
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« Avant même la pandémie de COVID-19, la confusion régnait déjà dans le paysage de la cybersécurité. Entre le volume toujours plus important de terminaux, leur diversité croissante et l’évolution rapide des menaces de cybersécurité, les équipes IT connaissent une pression continue depuis longtemps. La plupart du temps, les entreprises implémentent des solutions de sécurité souvent cloisonnées et sources de frictions inutiles tout au long de l’expérience utilisateur. Par conséquent, les employés sont contraints d’utiliser des solutions alternatives ou d’avoir recours au Shadow IT. La pandémie de Covid-19 a exacerbé cette problématique, mais elle aura surtout révélé les importantes lacunes des plateformes de sécurité des entreprises. » explique Florent Embarek, Directeur régional des ventes Europe du Sud et de l’Est SPARK chez BlackBerry.
Aujourd’hui, il est clair que le travail à distance et la numérisation des services sont devenus des standards pour toutes les organisations. De ce fait, il est nécessaire de déployer suffisamment de ressources pour accroître la sécurité des données sensibles est-ce que des appareils utilisés dans le cadre de tous le processus professionnel. Surtout dans le cadre actuel (avec le télétravail généralisé) ou une grande partie de ces terminaux sont dorénavant utilisés hors de l’entreprise.
Par ailleurs, l’autre aspect à ne pas être négligé par les entreprises et celui de la sécurisation des appareils mobiles. En effet, on ne va pas nier que cela est généralement mis en second plan. Pourtant il s’avère nécessaire aujourd’hui, de consacrer beaucoup plus d’attention à la protection des téléphones portables, des tablettes et objets connectés surtout au cloud. Sans que cela en a l’air, ce sont des outils qui sont beaucoup plus ciblés par les pirates informatiques que les ordinateurs bureau.
En outre, face à la diversité de produits de solutions informatiques, la question de choix s’impose aussi à l’entreprise. Car dans un certain sens, il ne faut pas simplement choisir, il faut bien choisir. « De nombreux fournisseurs proposent les « meilleures » solutions qui adressent chacune des pans bien spécifiques de l’environnement informatique. Finalement, quoi de plus logique que de combiner les meilleures solutions dans chaque catégorie pour bénéficier d’une sécurité complète ? Le problème, c’est la manière dont elles interagissent et communiquent entre elles qui peut entraîner plus de problèmes qu’elles n’en résolvent. De plus, les organisations doivent faire face à un nombre d’acteurs sur le marché, d’outils, de consoles et d’alertes de menaces en croissance constante, créant indéniablement de nouvelles failles. Les entreprises doivent alors gérer un nouvel aspect de leur cybersécurité : les angles morts. Formés par le manque d’interconnexion et par l’utilisation en silo des solutions, ces angles morts rendent impossible le contrôle et la visibilité de l’ensemble de l’infrastructure aussi bien pour les équipes IT que pour les dirigeants. » note Florent Embarek.
En revenant la situation des entreprises face à la pandémie, il faudrait mentionner la nécessité d’une meilleure organisation, et d’un engagement un peu plus profond. « Peu d’entreprises, voire aucune, étaient pleinement préparées pour affronter la pandémie COVID-19 et suivre le rythme d’un télétravail élargi et contraint. Ainsi, elles n’avaient pas prévu les solutions permettant aux employés d’accéder aux données et aux ressources de manière sécurisée sans pour autant appartenir au réseau de l’entreprise. Plus important encore, elles ne disposaient d’aucune infrastructure pour assurer la sécurité des données, des appareils et des applications et devaient donc regrouper les offres de plusieurs fournisseurs pour combler les lacunes. ».
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