CoviD19, confinement, télétravail et cybersécurité… une relation au inconvénients non négligeable
Partout dans le monde, les incidents informatiques telles que les attaques ou les arnaques en ligne sont devenues légions.
Avec le travail à distance et le confinement générale de la population mondiale en grande partie, internet a été utilisé comme il ne l’a jamais été auparavant. Ce boost du trafic d’Internet a aussi marqué une hausse considérable de la cybermalveillance. Car ce terrain est aussi celui des cybercriminels qui ne vont pas manquer de profiter d’une telle occasion.
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Mais, l’un des éléments catalyseur de cette hausse de la cybermalveillance est le travail qui en tant que méthode d’organisation d’entreprise a été mal appréhendé par un très grand nombre de sociétés privées. Le basculement soudain vers le travail à distance a créé plus de vulnérabilités une attaque informatique classique. Car selon les analyses récentes, environ 7 employés sur 10 ont effectivement du basculé vers le télétravail. Des employés qui en majorité n’avait aucune maîtrise d’une méthode convenable pour exercer depuis leur domicile en toute sécurité. Et la conséquence immédiate fut bien sûr une augmentation des tentatives d’attaques Informatiques ou des infections à distance. Les spécialistes prévoient pour 2021, plus de 6 000 milliards de dollars de dommages causés par la la cybermalveillance.
Si le télétravail à l’origine avait pour objectif de permettre aux entreprises de continuer à fonctionner un peu normalement, ces dernières se sont malheureusement exposées tout en n’acquérant pas la productivité souhaitée. Au final, ce sont les hackers qui ont profité. comme l’ont déjà signifié plusieurs experts de la sécurité informatique : « Le Covid-19 a créé de nouveaux risques numériques ».
Pour Philippe Humeau, un spécialiste de la cybersécurité : « la protection contre les cyberattaques va coûter 6.000 milliards de dollars à l’économie mondiale en 2021 ». Ce dernier, pour justifier ses estimations, indiquent que « toutes les 11 secondes, une entreprise est victime de « ransomware ». », ce programme de rançonnage qui est utilisé pour soutirer de l’argent aux entreprises une fois qu’il est servi pour bloquer leur système informatique. Il ajoute par ailleurs que toutes les 39 secondes, une attaque informatique est initiée ou réalisée. « les attaques ont doublé ces deux derniers mois avec l’explosion de campagnes de phishing, des informations erronées sur le Covid-19… C’est du pain béni pour les hackers », observe Sophia Khaldoun, directeur principal du développement commercial des TIC chez Inwi, une entreprise qui fournit des services de sécurité informatique. Elle ajoutera par ailleurs « les agressions explosent, les attaques ont doublé depuis le début du confinement et les hackers s’en donnent à cœur joie. ». Pour cette experte IT : « au même titre que les populations et les Etats qui ont adopté des mesures sanitaires strictes et des gestes barrière au début du confinement, les entreprises sont aussi appelées à adopter des mesures sécurisées pour protéger leurs activités et leurs données professionnelles ».
En d’autres termes, l’hygiène numérique est une exigence si l’on veut à tout prix freiner cette avancée exceptionnelle de la cybercriminalité. Dans un certain sens, la recommandation Sophia Khaldoun s’explique par le fait que plusieurs employés déployés en télétravail ont malheureusement été livrés à eux-mêmes. Certains ont même eu le droit utiliser des équipements à l’origine d’usage personnel. les équipements qui ne sont pas suffisamment protégés et homologués pour un travail d’entreprise. Ce qui augmente la surface d’exposition des sociétés. Adopter certaines bonnes pratiques permet de réduire ces surfaces. Et cela permettra de se protéger de certaines formes d’attaques informatiques telle que l’hameçonnage. À ce sujet, recommande Philippe Humeau recommande : « Il faut adopter une approche plus globale avec des réflexes de sécurité, la technologie, la formation et l’adhésion des ressources… Le tout sur fond d’agilité et de traçabilité ». Pour ce dernier, il faut accorder plus d’importance à l’utilisateur dans le secteur de la sécurité informatique. Par conséquent, ce dernier ne devrait se servir que le protocole chiffrer. C’est-à-dire crypter l’ensemble des contenus jugés sensibles. De plus, les entreprises doivent mettre en place le système de vérification régulière douleur réseau VPN et les différents canaux de communication, d’identification et d’authentification. Sophia Khaldoun notera elle de son côté : « Il faut aussi avoir un service de Monitoring (en interne ou prestataire) qui veille sur l’ensemble de l’infrastructure IT pour réagir en temps réel aux attaques des hackers surtout le soir et les week-end. Un service non-stop 24h/7jours ».
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