Cyber Espionnage : ce qu’il faut craindre avec l’intelligence artificielle et l’informatique quantique

Il n’y a pas un secteur où les choses évoluent très rapidement que celui de l’informatique.

En effet, depuis quelques années la révolution numérique bat son plein. Chaque année, on observe de plus en plus d’innovation dans ce milieu. Cependant, toutes ces innovations cachent un aspect dont il faut réellement se méfier. Si en réalité ces technologies ne sont pas mauvaises à la base, il n’en demeure pas moins que selon l’utilisateur et selon l’objectif de ce dernier, un outil de travail ou de construction d’un projet peut devenir facilement une arme redoutable. En particulier, lorsqu’il s’agit de l’intelligence artificielle ou encore de l’informatique quantique, 2 technologies qui sont censées changer la face du monde.

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Nous basculons vers un monde de plus en plus numérique et cela a malheureusement des inconvénients qu’il faut prendre le plus au sérieux.

C’est d’ailleurs cette situation qui est mise en évidence par le chef du MI6, Richard Moore. Dans son tout premier discours public depuis sa prise de fonction, il n’a pas hésité à mettre en évidence les nombreux défis en matière de sécurité informatique dans l’avenir.

Selon le patron du MI6, l’intelligence artificielle et l’informatique quantique qui sont à la base des « avancées révolutionnaires », seront aussi des outils qui favoriseront l’expansion de la menace cyber sur tous les plans.

« D’autres vous parleraient des avantages de ces nouvelles découvertes – et ils sont innombrables – mais je suis payé pour regarder le côté menace du grand livre. Le MI6 traite avec le monde tel qu’il est, et non tel que nous aimerions qu’il soit, et la surface d’attaque numérique que les criminels, les terroristes et les Etats hostiles cherchent à exploiter contre nous croît de manière exponentielle », a signifié ce dernier, lors de son discours à l’Institut international d’études stratégiques (IISS).

Par conséquent, les États qui sont considérés comme hostiles, tel que la Chine, l’Iran ou la Russie, restaurant des dangers permanents et persistants pour le Royaume-Uni et tous ses alliés. Ces technologies peuvent être employées pour réaliser des attaques informatiques d’ampleur considérable. On a observé l’incident de sécurité qui a touché SolarWinds, une situation qui s’est répercutée dans le monde entier. Si cette cyberattaque a été imputée à la Russie, il, n’en demeure pas moins que les accusations se fondent sur une réalité bien évidente.

Pour se préparer à faire face à la déferlante qui semble dorénavant inévitable, l’organisme gouvernemental, qu’est le MI6 devra déployer suffisamment de moyens pour non seulement analyser mais aussi comprendre l’ensemble des données impliquée dans cette affaire.

« Il n’existe plus d’opération de renseignement analogique dans ce monde numérique », souligne Richard Moore. « Tout cela nécessite des aperçus à partir de données, les outils pour manipuler les données et, plus important encore, le talent pour transformer des données complexes en aperçu humain. La combinaison de prouesses technologiques et d’insights issus du renseignement humain donne au Royaume-Uni un avantage puissant. ». Il ajoute par ailleurs que : « nos adversaires consacrent beaucoup d’argent et d’ambition à la maîtrise de l’intelligence artificielle, de l’informatique quantique et de la biologie synthétique, car ils savent que la maîtrise de ces technologies leur donnera un avantage ». Selon le patron du MI6, l’organisme en britannique « doit être à l’avant-garde de ce qui est technologiquement possible afin d’avoir les meilleures chances de protéger le Royaume-Uni contre les menaces à sa sécurité. ».

En outre, il tient à préciser que les MI6 s’est ouvert à l’utilisation de technologie émergente. De plus l’organisme qui est habitué à travailler dans le nombre propose cette fois-ci de sortir pour résoudre ces problèmes nés de la technologie nouvelle.

« Nous ne pouvons pas égaler l’ampleur et les ressources de l’industrie technologique mondiale, et nous ne devrions pas essayer. Nous devrions plutôt solliciter leur aide. Grâce au Fonds d’investissement stratégique pour la sécurité nationale, nous ouvrons les problèmes de notre mission à ceux qui ont du talent dans des organisations qui ne travailleraient normalement pas dans le domaine de la sécurité nationale. Contrairement à Q dans les films de James Bond, nous ne pouvons pas tout faire en interne », précise Richard Moore.

Son objectif et alors d’améliorer au mieux la capacité de fonctionnement du MI6. Le permettant alors d’innover dans sa manière d’agir mais aussi de réaliser certaines opérations qui habituellement sort de son cadre ou de son champ de possibilités.

« Je ne saurais trop insister sur le fait qu’il s’agit d’un changement radical de la culture, de l’éthique et de la façon de travailler du MI6, car nous avons toujours compté principalement sur nos propres capacités pour développer les technologies de classe mondiale dont nous avons besoin pour rester secrets et remplir notre mission », déclare le patron du MI6 avant d’ajouter : « nous devons devenir plus ouverts pour rester secrets ».

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