Cybercriminalité : Quand l’État Français décide d’accentuer sa pression sur les pirates informatiques
Avec la recrudescence des attaques informatiques, tous les organismes de l’État français ont décidé d’agir de concert pour accentuer encore plus leur pression sur la cybercriminalité qui se fait grandissante.
Selon le premier responsable de l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information, monsieur Guillaume Poupard, l’État français met tout en œuvre pour protéger au mieux l’espace cybernétique de ses citoyens. Et cela peu importe le domaine « Dans le domaine judiciaire, et dans le domaine de l’offensif (par exemple les actions des services spécialisés de renseignement et des militaires du Comcyber, « il faut être capable de mettre une pression beaucoup plus forte sur les attaquants, et c’est ce qui est en train de se faire » notre le directeur général de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information. Ce dernier réaffirme la volonté de l’État français de déployer encore plus de ressources, en collaboration avec d’autres acteurs du monde privé de sorte à ce que « la peur change un peu de camp ». L’objectif est de dépouiller les pirates informatiques de cette possibilité de pouvoir agir sans être inquiété derrière l’anonymat d’Internet.
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De ce fait, « Les services de renseignements, les services d’attaque sont de plus en plus orientés » vers les mauvais hackers « pour anticiper, pour comprendre comment ils fonctionnent et pour chercher à les bloquer » explique Guillaume Poupard. « C’est l’évolution naturelle des choses et je pense que c’est très bien. ».
Dans cette organisation pour la défense de l’espace cybernétique français, chaque organisme aura une tâche bien déterminée. Par exemple, en ce qui concerne en l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information, son rôle sera de défendre les secteurs jugés d’opérations vitales contre les différentes attaques informatiques. En clair, elle se limite tout simplement à un rôle défensif. L’offensive relèvera de l’autorité d’un autre organisme étatique. Cependant, Le Gendarme de la cybersécurité français n’exclut pas une collaboration avec d’autres services pour des missions particulières. À ce propos Guillaume Poupard signifie : « en coopération étroite avec les services de renseignements et les services d’attaque, elle peut demander l’obtention d’effets » sur les pirates informatiques. « Evidemment je ne peux pas rentrer dans le détail, mais c’est quelque chose qui se développe, parce que c’est le sens de l’histoire. » ajoute-il.
Selon le responsable de l’Anssi, il n’est pas exclu une éventualité l’état décide de contre-attaquer. Ce qui pourrait avoir par exemple pour effet de paralyser l’activité d’une institution particulière, comme un hôpital. « Si cela a une utilité, un intérêt de répondre par des moyens informatiques, je pense que cela sera regardé de très près, et légalement c’est possible ».
« Mais il y a une question de proportionnalité: si quelqu’un envoie un mail d’hameçonnage à un hôpital, il est hors de question de le vitrifier… » indique Guillaume Poupard.
Toutefois, Selon le patron de l’Anssi : « La meilleure défense, c’est la défense. ». Surtout que l’aspect judiciaire de la répression des cyberattaques est en pleine évolution. Aujourd’hui, beaucoup plus de victimes porte plainte, par rapport aux années antérieures où elles hésitaient. De plus, la collaboration entre États commence à porter ses fruits que ce soit au niveau européen ou mondial. Ce qui se démontre par une grande coopération les grandes entreprises américaines que sont :
Facebook, Google, Amazon, Apple et Microsoft. Ces entreprises n’hésitent plus à apporter leur aide lorsque dans le cadre judiciaire cela est nécessaire. Le résultat est assez satisfaisant selon le chef de l’agence de cybersécurité français : « on commence à avoir des attaquants qui se font attraper, parce qu’ils sont imprudents, parce qu’ils vont passer des vacances en Europe… ». Cependant il ne faut pas baisser sa garde et maintenir toujours une bonne défense, rappelle ce dernier. « C’est à 99% de la prévention, de la protection, mettre des barrières, comprendre ce qui se passe, détecter les attaques le plus tôt possible » car « Tout ramener à une capacité de réponse offensive, c’est une erreur. ». Il rappelle par ailleurs que Les actions offensives menées contre les pirates informatiques n’auront de sens « que si les victimes potentielles se protègent, et qu’on a juste à traiter les incendies résiduels ». « Si on laisse les incendies se développer (…) on n’aura jamais assez de ressources » pour lutter contre.
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