Cyberespionnage : et si l’affaire Pegasus n’était pas une histoire lointaine ?
Selon les récentes informations qui circulent sur cette histoire, il semblerait que le programme espion Pegasus a été utilisé dans le but d’espionner quelques membres de la Commission européenne.
Pour le moment, on fait allusion à des indices qui pourraient confirmer cette hypothèse.
Actuellement, la seule information qui semble justifier, est l’utilisation potentielle de ce logiciel espion contre le commissaire à la justice Didier Reynders in’t Veld, le commissaire à la justice susmentionné avait déclaré qu’il aurait été averti par la société américaine Apple, sur la mentalité du fait qu’il soit espionné grâce au logiciel fourni par la société israélienne NSO group. Il semblerait que plusieurs autres membres de la Commission auraient reçu les mêmes notifications de la part d’Apple.
Selon ce courrier, dont l’Agence française de presse a pu avoir accès au contenu, « Ces alertes ont déclenché une enquête, qui n’a pas permis de confirmer que Pegasus avait réussi à infecter les appareils, personnel ou professionnel, du commissaire à la Justice, ni des autres collaborateurs. ».
Cependant, à la suite de plusieurs autres vérifications, il aura été découvert des indices qui expriment clairement des piratages subis. Le courrier précise même qu’il est presque impossible de déterminer qui pourraient être les auteurs de ces indices découverts.
Pour le moment, on ne connaît pas les détails de cette enquête qui a été initiée selon le courrier. Cependant la Commission a évoqué des questions de sécurité ce qui justifie son silence sur le sujet.
Aucune déclaration officielle de la part de la Commission européenne sur le sujet pour le moment. Même lors du point de presse de jeudi dernier, le portable a littéralement refusé de se prononcer sur la question.
De son côté, la société israélienne NSO group, a déclaré être prête à « coopérer à toute enquête pour établir la vérité ». Selon le porte-parole de cette dernière. « Il n’y avait à ce jour aucune preuve absolue qu’une infraction a eu lieu ».
Il faut juste préciser que ce courrier envoyé par le commissaire à la justice Didier Reynders et son collègue Johannes Hahn du Budget et administration s’inscrire dans le cadre d’une demande d’information provenant du député européen en néerlandaise Sophie in’t Veld, qui n’est autre que le rapporteur officiel de la Commission européenne d’enquête sur l’utilisation de Pegasus contre les personnalités publiques les journalistes et autres personnes liées aux défenses des droits humains.
« La Commission européenne a envoyé des lettres à la Hongrie, à la Pologne et à l’Espagne à propos de leur utilisation de Pegasus, s’inquiétant du respect des règles européennes sur la protection de la vie privée. », explique l’eurodéputé.
À cette demande, la Hongrie et la Pologne ont répondu en mentionnant l’utilisation du logiciel Pegasus de leur côté que dans un contexte de sécurité nationale. Ces derniers ont mentionné que cela ne répondait pas à la législation européenne. Du côté de l’Espagne aucune réponse pour le moment.
Pourtant, Nikos Androulakis, le député européen grec, par ailleurs chef du parti d’opposition socialiste, apporte plein de pour tentative d’espionnage de son téléphone portable grâce au logiciel Predator, un autre programme malveillant similaire à Pegasus.
Une tentative qui aurait été découverte grâce à des services qui auraient été déployés par le parlement européen dans le but de permettre aux eurodéputés de se protéger contre ce type de menace.
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