Cybersécurité : comment les notaires peuvent se protéger face à la différence de la cybercriminalité
À l’instar de tous les secteurs d’activité, le secteur du notariat est aussi ciblé d’une certaine manière par la cybercriminalité.
Pourtant les professionnels de ce milieu quoique bien conscients de la menace qui s’impose à eux et qu’ils lui font face, ils ont tendance à regarder ou à ralentir l’adoption des mesures nécessaires pour se protéger. L’une des raisons de leur laxisme réside dans le fait qu’il croit malheureusement à tort que les données qu’ils possèdent ne peuvent pas intéressées les pirates informatiques. Ils croient aussi à tort que ne le sont pas exposés aux risques informatiques un expert d’autres aux entreprises.
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Ces derniers ont même tendance à croire que leurs mots de passe est tellement sécurisé qu’ils ne sont pas en danger contre quoi que ce soit. Ils estiment que les informations qu’ils ont tendance à garder sur le marché de la cybercriminalité.
Cependant plus ils se comportent de la sorte, plus ils deviennent de plus vulnérables aux attaques informatiques. Surtout dans un contexte où les pirates informatiques sont intéressés par la puissance de calcul des ordinateurs souvent présents dans les offices de notaire, par la récolte des informations confidentielles ou encore par de l’argent, des éléments qu’ils peuvent se procurer en s’en prenant à un office de notaire.
Un compte en moyenne, un office de notaire qui déclarer un incident de sécurité par semaine. Les cyberattaques qui ont tendance à affronter sont généralement :
1- Les rançongiciels
C’est la menace informatique la plus célèbre de nos jours. En effet, chaque semaine, un ou plusieurs incidents de sécurité impliquant un rançongiciels sont déclaré. La technique est déjà connue. Les pirates informatiques prennent en otage des systèmes informatiques et exige le paiement de rançon en échange de la clé qui leur permettra d’accéder à nouveau au contenu de leur système, dont l’accès leur a été coupé
« Également connue sous le nom de malware, cette attaque prend la forme d’un programme malveillant visant à chiffrer les données stockées sur les ordinateurs des offices pour extorquer de l’argent à ces derniers, qui ne peuvent plus y avoir accès. Le principal impact est la paralysie des systèmes informatiques et la perte potentielle définitive des données comme la base clients, les pièces comptables etc. », Damien Greau, Responsable du département Innovation et Mathieu Bobillot, directeur général adjoint d’ADNOV, une société spécialisée dans les offres technologiques adaptés au secteur du notariat et des professions réglementées.
Selon les études réalisées par ADNOV à travers plusieurs situations observées et traitées, l’essentiel des attaques informatiques seraient causé par les clés USB corrompus, des mails infectés ou encore des programmes informatiques que venant de sources inconnues.
Il est donc recommandé de toujours passer par des applications spécifiques et sécurisées venant de fournisseurs agrées, de sécuriser l’ensemble des données appartenant à ses clients en les chiffrant et bien sûr de sensibiliser à l’ensemble des personnels contre les mails venant de correspondance inconnue. Il faut toujours prendre en compte les avertissements venant des antivirus qui sont installés sur les postes de travail. Il ne faut jamais obliger de mettre à jour l’ensemble de ses applications et ses systèmes informatiques.
2- Phishing
Si cette menace est moins populaire que le rançongiciel, il n’en demeure pas moins pas moins qu’elle tu es la plus importante et la plus courante. La technique consiste à récolter les informations en poussant l’utilisateur lui-même à les fournir. Pour cela le pirate informatique passe par des messages texte ou des e-mails le continent des liens conduisant l’utilisateur vers un site internet qui lui semble légitime. De la sorte, le cybercriminel récupère toutes les informations que l’utilisateur donneras de façon délibérée. Cela peut-être des mots de passe, des identifiants de connexion…
« Généralement, ce dernier reçoit un mail contenant des informations, des liens, des pièces jointes à télécharger ou encore des alertes qui vont l’inciter à agir de telle ou telle manière. En cliquant dessus, le notaire donne alors accès au pirate aux informations et ressources stockées sur son ordinateur. », explique les spécialistes de ADNOV.
Pour se prémunir contre cette menace, il faut tout simplement faire attention aux messages reçus. Ne pas cliquer n’importe comment sur des liens contenus dans les emails.
3- Le vol de matériel informatique
« Le vol ou le cambriolage peuvent concerner le matériel présent dans l’office ou directement les données, même si, lorsque c’est le matériel est ciblé, ce sont bien in fine les données qui y sont contenues et l’utilisation qui peut en être faite qui représentent un haut risque qui doit être anticipé. » souligne Damien Greau, et Mathieu Bobillot.
Les matériels à risques qui sont généralement exposés dans ce cas des figures sont des supports le plus souvent amovibles, à l’occurrence des disques durs et des clés USB qui contiennent clairement des données et pourtant se voir confidentielles. Pour se protéger dans cette situation, il est recommandé entre autres :
– De ne pas utiliser de matériel personnel pour stocker des informations ;
– Il faudra que tu te l’ensemble des données qui sont utilisées ou générées au sein de l’office pour éviter leur utilisation par des potentiels hackers ;
– Il faudra aussi renforcer d’une certaine manière la sécurité physique de numéro et des matériels ;
– Il faudra aussi privilégiez la connexion de son mobile à celui de la connexion internet Wi-Fi public ;
– Ne pas stocker des données confidentielles ou sensibles dans des supports amovibles.
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