Encrochat : les autorités Françaises et Néerlandaises réussissent à intercepter des messages de criminels
Suite à des mois de collaboration, les autorités Néerlandaises et Françaises ont enfin réussi à infiltrer un réseau de téléphone chiffrés, utilisé le plus souvent par les criminels et connu sous la dénomination de Encrochat.
Un coup de filet quo pourrait faire avancer de manière non négligeable une enquête policière en cours.
Il faut noter tout d’abord Encrochat est une marque de société qui n’est non déclarée en France. Le site est toujours en ligne et l’activité principale de cette structure est de fournir à sa clientèle les téléphones chiffrés qui leurs permettent de garantir la confidentialité de leurs échanges. Mais il faut aussi l’avouer c’est une solution qui est utilisée en grande partie par des criminels selon les autorités. Ces dernières ont communiqué publiquement avoir réussi à infiltrer un réseau de ce genre, permettant ainsi d’ouvrir la voie à « plusieurs centaines d’arrestations » sur le continent Europe.
Toute l’affaire prend ses racines à partir de 2017. La gendarmerie française ouvre une enquête portant sur le développement de ce réseau de téléphones sécurisés. Ce que l’on savait c’est que la société qui était responsable de cette mise en place, Encrochat, n’était pas déclarée sur le territoire français. Cependant les téléphones produits par ladite entreprise étaient impliquées dans beaucoup d’affaires sur lesquels travaillaient les autorités policières françaises. C’est alors que la gendarmerie a décidé de mener certaines recherches afin de mieux appréhender comment ce réseau de téléphones sécurisés fonctionnait. « Les investigations techniques menées par les gendarmes ont permis de constater que cette solution de communication chiffrée, non déclarée en France, était cependant mise en œuvre depuis des serveurs installés en France, au profit d’une clientèle mondiale », notait les autorités dans un communiqué de presse.
Par ailleurs, un rapport produit par vice, expliquait que ce réseau fourni par Encrochat, avec ces téléphones sécurisés, était beaucoup plus utilisé par des organisations criminelles, de sortes à en devenir un standard pour eux. Concernant les smartphones en question, ils tournent sous Android, et ont subit des modifications pour qu’ils puissent embarquer des programmes informatiques de chiffrement, ce qui leur permets de faire passer l’ensemble des messages vers le serveur de Encrochat. Et ce n’est pas tout. Pour s’assurer de la sécurité de leurs téléphone, l’entreprise arrêter physiquement tout ce qui est caméra, GPS, microphone. Il a été ajouté un système de sécurité permettant d’effacer le contenu du smartphone juste en entrant un code PIN particulier. Il y a aussi un système de
Pour réussir leur mission, les autorités ont développé un système qui leur permettrait d’intercepter les communications. En d’autres termes une sorte de logiciel espion. Ce genre d’outils a été développé il n’y a pas trop longtemps par les autorités françaises. J’attends le communiquer il était question de précisément trois « dispositifs techniques ». Le premier leur a permis d’avoir accès au communication, en passant outre le chiffrement. « Il a été possible d’accéder aux communications, de façon non chiffrée, de nombreux utilisateurs de la solution de communication impliqués dans des activités criminelles » déclare les autorités françaises. Quant aux deux autres dispositifs, elles ont préféré ne pas faire de commentaire sur le sujet.
La collaboration avec les autorités néerlandaises commence précisément à partir le mois d’avril 2019. « Au cours des derniers mois, l’équipe commune d’enquête a permis d’intercepter, de partager et d’analyser des millions de messages échangés entre les criminels dans le but de planifier des infractions graves. Pour une part importante, ces messages ont été lus par les forces de l’ordre en temps réel, à l’insu des expéditeurs », note le communiqué.
Pour le moment, il n’y a pas de bilan complet qui a été communiqué concernant l’opération. Cependant selon les autorités néerlandaises, une certaine de suspects ont été arrêtés, ainsi que la saisie de drogues, d’armes, d’Argents liquides et le démantèlement de plusieurs Laboratoires clandestins de mise en forme de drogue synthétique. Selon le communiqué de Eurojust, les informations qui ont été recueillies lors des différentes interceptions judiciaires pourront permettre d’alimenter près de de 300 enquêtes.
Vu l’allure vers laquelle se tendait les événements, le réseau a préféré prendre les devants et ne pas chercher à lutter. Le 13 juin 2020, Encrochat avertissait l’ensemble de sa clientèle, à travers en message, qu’il y avait une opération d’intersection qui était dirigé par « des entités gouvernementales ». Dans son avertissement, le réseau demander à sa clientèle de se débarrasser de leur téléphone. Selon le rapport publié par vice, Encrochat avait essayé à plusieurs reprises de se débarrasser du dispositif d’interception mis en place par les autorités, et cela à travers plusieurs mises à jour. Mais cela était peine perdu. Elle a préféré alors passer à l’étape de l’avertissement.
Pour le moment, aucune autorité n’a signifié s’il est responsable de la conception du réseau ont été aussi arrêtés lors de la vague d’arrestation. Cependant, lors du communiquer de la gendarmerie française on pouvait retenir ceci : « toute personne se présentant comme dirigeant, représentant ou administrateur des sociétés à l’origine de ce service est invité à se faire connaître et à faire valoir ses arguments auprès des services de gendarmerie ».
Pour les utilisateurs de bonne foi qui voudraient que leur donnée soient supprimées, maison d’armurerie les invite alors à les contacter à l’adresse suivante: contact.encrochat@gendarmerie.interieur.gouv.fr.
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