Nous vivons dans l’ère de l’électronique. Il y en a partout, non seulement parce que nous sommes presque tous équipés d’ordinateurs personnels, de téléphones ou de tablettes, mais également parce que d’autres objets du quotidien en contiennent. Et notamment les véhicules.
Les enjeux des nouvelles voitures
Si les constructeurs ne sont pas peu fiers de leurs voitures connectées, grâce à toute l’électronique embarquée, ils n’ont pas su mesurer les risques qu’ils peuvent faire encourir aux utilisateurs. En effet, il existe des failles dans les systèmes d’exploitation de ces véritables ordinateurs roulants. Et, comme ceux qui écrivent les programmes ne s’imaginent pas qu’ils seront piratés, personne ne sécurise véritablement les voitures.
Les soucis liés au piratage des voitures
Pourtant, l’actualité récente nous a montré qu’il était bien plus facile qu’on ne le pense de pirater une voiture, sans pour autant avoir besoin de clés. Ce qui est un plus pour les voleurs, car la voiture ne souffre dans ce cas d’aucun vandalisme. La revente se fait donc plus vite, et plus chère. Aux Etats-Unis, c’est un gang auteur de plus de 150 vols de véhicules de luxe (pour plus de 4 millions d’Euros) qui a fini par se faire arrêter.
Mais il n’en reste pas moins que le procédé est assez simple.
Considérant désormais la voiture comme un mini-réseau, la seule difficulté revient à intégrer le réseau en question. Une fois dedans, on en fait ce que l’on en veut. Les méthodes se ressemblent donc toutes de près ou de loin.
Le procédé
D’abord, on bloque le système de fermeture centralisée des portes. Et cela peut se faire avec un simple téléphone portable. Ensuite, une fois la voiture ouverte, les experts mettent moins de trois minutes, via la prise OBD (celle qui sert aux mécaniciens pour effectuer le diagnostique complet de votre voiture lorsque vous allez faire votre entretien) pour pénétrer le réseau.
A partir de là, deux options se dessinent. Soit, la voiture est volée dans la foulée, soit un spyware est inséré dans l’ordinateur de bord. Ainsi, les pirates repèrent les trajets du véhicule et attendent le meilleur moment pour venir la dérober.
Prendre contrôle du véhicule
L’appareil servant à se connecter au véhicule se trouve facilement sur internet, et il est tout à fait légal d’en avoir un à la maison. Mais certains chercheurs sont allés plus loin. Ils ont montré que l’ont pouvait contrôler une voiture à distance, à l’aide d’un simple PC. A l’aide d’un boîtier pas plus grand qu’un smartphone dissimulé dans la voiture, les malfaiteurs attendent le bon moment et prennent le contrôle du véhicule. Ils peuvent ainsi agir sur les freins, l’accélérateur, les phares, etc.
Les deniers développements de ce type d’affaire fait froid dans le dos, car il devient désormais très simple de faire subir à une personne que l’on n’aime pas, les pires supplices.
Que votre voiture nécessite une clef pour démarrer, ou qu’il s’agisse d’un véhicule sans clé (c’est-à-dire avec une puce connecté, que vous portez dans votre poche ou dans votre sac), le problème est le même.
A compter du moment où la voiture fait la part belle à l’électronique et à la connexion internet, elle est piatable… et facilement.