Et si le problème avec la cybersécurité était son manque de femme ?
Il est clair que dans le domaine de la sécurité informatique, le sexe féminin est largement sous représentée.
En 2017 une étude aux États-Unis a démontré que la femme n’occupe que 14 % des postes professionnels du secteur de la sécurité informatique. Sur le plan mondial ce chiffre était à hauteur de 48 % de l’effectif général. En 2018 ce chiffre tombé sous la barre des 10 % dans la zone de l’Asie-Pacifique, de 9 % en Afrique, 8% en Amérique latine, et en Europe et au moyen Orient 5 %.
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Dans les niveaux supérieurs, le sexe féminin est encore moins représenté. On est fait seulement 1 pourcents des travailleuses du domaine de la cybersécurité ont occupé ou occupent importante de direction. « J’étudie la criminalité en ligne et les problèmes de sécurité auxquels sont confrontés les consommateurs, les organisations et les nations. Dans mes recherches, j’ai découvert que la sécurité Internet nécessite des stratégies allant au-delà des solutions techniques. La représentation des femmes est importante car les femmes ont tendance à offrir des points de vue et des perspectives différents de ceux des hommes, et ces perspectives sous-représentées sont essentielles pour lutter contre les cyber risques. » observe Paul Laurent, rédacteur en chef du site Repha.fr.
Observé sous un certain point de vue, on se rencontre que le fait que la femme soit moins représentée dans le domaine de la cybersécurité n’est pas quelque chose d’absolument typique à ce domaine. En effet, au niveau de la science et des technologies en passant par les mathématiques et l’ingénierie, les femmes ne constituent que 30 % des scientifiques ou ingénieur. En clair le problème est une de plus large. Pourtant en observant le point de vue globale de la sécurité informatique, on peut comprendre pour quelle raison les femmes ne s’y intéressent pas véritablement. En effet, il est donné l’impression que le domaine de la sécurité informatique est un endroit purement mécanique ou les compétences techniques sont les seules à compter. Ce qui a tendance à ennuyer, la gente féminine.
Mais au-delà de tout ceci dans le secteur des technologies de l’information, il a été aussi observé que les femmes n’ont pas beaucoup d’opportunités. En effet suite à une étude réalisée auprès des femmes qui ont des carrières autres qu’informatiques, il a été révélé que 69 % de ces personnes ont principalement souligné le fait qu’elles ne s’y intéressaient pas parce qu’elle n’y voyait pas d’opportunités pour elle ou bien tout simplement parce qu’elle ne les connaissait pas. De plus, il y a les chèques des organisations à recruter des femmes dans leur équipe de sécurité informatique. La société spécialisée dans la fourniture de services de sécurité informatique Tessian a souligné que lors d’une de ses enquêtes, la moitié des organisations interrogées ont affirmé mettre tout en œuvre pour recruter le maximum de femme dans leur équipe est souvent sans succès. Parmi les causes, les préjugés sexistes qui sont de nature à décourager de potentielles candidatures féminines.
Pourtant plusieurs personnes sont d’avis sur le fait que la participation des femmes dans le secteur de la cybersécurité pourrait apporter une nette amélioration. Car il était observé que les femmes leaders dans ce secteur de l’informatique, accordent plus d’importance dans certains domaines que les hommes ont tendance à négliger. Et cela s’explique par leur background. 40 % des femmes du secteur de la cybersécurité diplômés d’écoles de commerce ou encore en sciences sociales contrairement à 30 % des hommes qui en font partis. Par ailleurs « Les professionnelles de la sécurité Internet accordent une priorité plus élevée à la formation et à l’éducation internes en matière de sécurité et de gestion des risques. Les femmes sont également de fervents défenseurs de la formation en ligne, qui est un moyen souple et peu coûteux de sensibiliser les employés aux problèmes de sécurité. » souligne Paul Laurent.
Accroître le nombre de femmes dans le domaine de la sécurité informatique n’est pas seulement une question de genre mais aussi une question d’affaires. En effet, une étude publiée dans le rapport d’Ernst & Young met en évidence que les femmes auront le contrôle de 75 % des dépenses de consommation discrétionnaire dans le monde d’ici 2028. Alors que l’on sait que les décisions d’achats des consommateurs dorénavant sont centrés sur certaines questions telle que celle du chiffrement, de la détection des incidents de sécurité et de la sécurité biométrique. Dorénavant, concevoir un produit doit faire une fusion de la notion de cybersécurité et de l’utilisabilité. Ce genre de choses qui relèvent généralement de la spécialité féminine.
Comment attirer les femmes alors vers la sécurité informatique ? Cela est totalement simple. En effet, il suffit pour les différentes organisations qu’elles soient gouvernementales, à but non lucratif ou même commerciales de travailler ensemble sur la question à travers des projets de partenariat à court ou à long termes. On peut prendre pour exemple le projet CyberGirlz aujourd’hui connu sous le nom de Communauté Shift, financé par le ministère de la Défense du Israël, dans l’objectif et les identifier des lycéennes ayant des compétences et des volontés dans le domaine de la sécurité informatique ou autres secteurs technologiques.
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