Et si votre smartphone vous espionnait ?
La question de savoir si nous sommes espionnés via d’un smartphone n’est pas vraiment récente.
Cependant, elle mérite toujours notre attention. Le New York Times, le média américain aurait fait une découverte récemment, d’une base de données comprenant plus de 50 milliards des données de localisation qui ont été collectées via des smartphones. Apparemment tout ses données auraient permis de suivre le déplacement de près de 12 millions de citoyens américains. Elles sont donc la preuve que le téléphone portable, en particulier, les smartphones sont des traceurs.
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Il faut noter que les données collectées pour la géolocalisation sont des « ping ». Ils permettent notamment d’avoir une précision assez déconcertante sur les déplacements effectuer par des millions de personnes, des américaines bien sûr et ce dans de grandes villes telles que New York, Washington, San Francisco ou encore Los Angeles.
Après une autre analyse poussée, il a été dit que toutes ces données étaient suffisantes pour découvrir des informations très sensibles et intimes sur les personnes ciblées. Car quand bien même que ces données semblent anonymiser, avec de la pratique et la technique il est possible d’en déduire plusieurs types d’information très claires qui vous permettront à coup sûr d’identifier des individus, surtout à travers les déplacements entre certains points comme les domiciles et les points de travail. Par exemple après avoir déterminé quel lieu pourrait être le domicile d’un individu, il suffit tout simplement de faire de recherche sur internet pour déterminer l’identité de l’habitant de ce lieu. C’est de cette manière que le média américain a réussi à suivre le déplacement de plusieurs militaires américains, des officiers surtout, des enfants des personnalités politiques, y compris plusieurs hommes d’affaires et des avocats célèbres. Même le président Donald Trump n’est pas passé outre cette mesure de tracking. Des journalistes ont réussi par cette méthode à suivre ces déplacements.
Par ailleurs, des secrets ou encore des informations sensibles personnel ont été mis à nues, grâce à ces données. Comme des visites inopportunes dans des motels à certaines heures indiscrètes.
Par ailleurs si la majorité des utilisateurs savent que certaines applications installées dans leurs smartphones utilisent souvent les données de géolocalisation, rares sont ceux qui savent la nature des informations pour être collectées et la teneur de celles-ci. La portée est bien plus élevée et bien plus grand qu’une simple mise en référence pour une publication sur Facebook ou Instagram, mais cela va au-delà de notre quotidien de notre vie privée. Même si cela est constamment nier ces données sont probablement revendues à prix d’or. et dans la majeure partie des cas c’est l’industrie de la publicité qui est la principale initiatrice et le final destinataire de tout ceci. En effet, l’industrie de la publicité s’intéresse beaucoup à ce genre d’informations. Car avec, il sera plus facile de déterminer par exemple à quel endroit poser des panneaux publicitaires, quelles sont les boutiques ou structures de commerces les plus visitées a des moments précis de l’année. Ce qui fait que le processus d’anonymisation qui est censé accompagner ses collectes de données ne sont qu’en réalité de la poudre aux yeux. C’est ce qui a été démontré par le New York Times dans son enquête. En dépit de cela, ce secteur ne bénéficie pas réglementation véritablement adaptée. ce qui pose un véritable problème quant aux utilisateurs qui sont traqués à longueur de journée sans même qu’il ne s’en rende compte.
C’est dans ce contexte qui écrivit le média américain : « Même si cet ensemble de données spécifique contient uniquement des informations sur une partie de la population américaine, il ne fait aucun doute qu’il existe une multitude de datasets similaires. On peut donc bel et bien partir du principe que nos smartphones sont exploités pour nous épier en permanence… ». Mais en extrapolant, la population américaine n’est pas la seule exposée à ce problème.
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