Faceapp la polémique d’une appli trop populaire
Le phénomène Faceapp depuis quelque temps a inondé les réseaux sociaux. Les accros de challenge s’y sont donnés à cœur joie. Cependant, cette application ne semble pas si anodine que ça.
Qu’est-ce que s’est Faceapp ?
FaceApp permet de voir à quoi votre visage ressemblera lorsque vous serez senior. Le résultat est impressionnant. L’appli dispose aussi de nombreux filtres pour vous transformer en fille ou garçon, ou encore appliquer des différends. Pour l’utiliser, il suffit de réaliser un à partir du mobile et d’appliquer un filtre. Reste ensuite à enregistrer le résultat ou à le partager. C’est l’appli du moment. Poussée sur les par les célébrités, FaceApp permet de voir à quoi votre visage ressemblera lorsque vous serez plus vieux.
Pour cela, elle a uniquement besoin de l’accès complet aux photos que vous consentez à lui envoyer. C’est en effet présent dans les CGU de FaceApp : une fois que vous envoyez un cliché, elle pourra le réutiliser pour tous les usages possibles et imaginables. Apparemment l’appli aurait des conditions d’utilisation un similaire aux autres applis de photographies. Et même si l’application se rémunère avec une version pro par abonnement à environ 19 € par an, ces clichés peuvent être utilisés à des fins commerciales.
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Cependant depuis un moment. L’application est embourbée dans une polémique de collectes massives de données en effet, l’application est accusée de voler les photos des usagers à des fins de peu fiables
Sur ce point, qui a vérifié par plusieurs sites d’information et des experts, il n’y a pas plus de de confidentialité que pour les autres applications. FaceApp téléverse uniquement les photos que vous avez sélectionnées sur ses serveurs avec votre consentement et n’a pas accès à la totalité des clichés de la photothèque de votre mobile.
Interrogé par BBC News, Gontcharov patron de la firme à l’origine de l’appli a affirmé que FaceApp ne revendait pas les données qu’il collecte à des fins de ciblage publicitaire. L’application étant gratuite, elle ne ferait donc du bénéfice que grâce à l’abonnement premium qu’elle propose, selon ses dires.
En revanche, l’on s’interroge de l’avenir des photos collectées par les serveurs de la société. Dans ses conditions d’utilisation, l’éditeur Wireless Lab OOO, basée à (Russie), explique que les photos traitées par ses filtres peuvent être réexploitées sans contrepartie et sans limite de temps pour ce qu’elle souhaite. Analysées par le Figaro, ces conditions d’utilisation ne seraient d’ailleurs pas en conformité avec la réglementation européenne.
Pour répondre à ses accusations, la firme a expliqué au site, que la plupart des images sont supprimées des serveurs dans les 48 heures en ajoutant qu’il est possible de demander la suppression de ses données directement à l’équipe de support via un formulaire. Cette annonce vient cependant en contradiction avec le fonctionnement de l’IA de FaceApp. Celle-ci nécessite énormément de données pour pouvoir s’améliorer. Pour le coup, il parait évident que de nombreux selfies, ainsi que leurs modifications, restent bien plus longtemps sur ses serveurs que la société ne l’affirme.
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