Faut-il retarder la migration vers le Cloud pour une meilleure appréhension du secteur
Depuis l’année dernière, disons depuis beaucoup plus longtemps, la migration vers le Cloud a toujours été perçue comme une solution pour les entreprises dans le cadre de l’optimisation du traitement informatique dans sur le plan de la flexibilité, de la sécurité que sur le plan de la résilience.
Il apparaît de manière effective, que la majorité des responsables des services informatiques ont pour projet l’assurer une migration vers le Cloud. Et cela a déjà débuté avec le choix des fournisseurs en la matière. Une transformation qui est déjà visible sur les 6 prochains mois.
En d’autres termes si la migration a connu un certain ralentissement, il faudrait mentionner le fait qu’elle est toujours d’actualité et même beaucoup plus. « L’accélération des projets d’informatique dématérialisés sera en partie déterminée par le degré d’avancement des entreprises dans leur transformation numérique. Pour celles qui ont déjà adopté des plates-formes et des systèmes basés sur le cloud, ce changement sera assez naturel. Pour celles qui s’appuient sur les infrastructures existantes, le passage au travail à distance peut au contraire rencontrer d’importants obstacles. », ajoute le responsable de Colt Technology Services.
Avec la pandémie à coronavirus, les choses se présentent beaucoup plus facilement, pour confirmer cette situation. Cette migration se présente alors comme étant une alternative assez alléchante, dans un contexte où l’utilisation de l’informatique est devenue non seulement nécessaire mais aussi massive. Pourtant les choses ne semblent pas aussi faciles qu’elle en a l’air. En effet, selon certaines observations, la pandémie à coronavirus qui a favorisé l’explosion d’un certain basculement vers le numérique, horaires dans certaines conditions frais mais plutôt la transition vers le Cloud. À ce propos, Sarah Hachi-Duchêne, Directrice France de Colt Technology Services notait : « C’est un fait, face aux nombreuses restrictions sanitaires, dont le confinement a été l’une des principales manifestations, nombre d’entreprises ont été contraintes de reporter leur migration vers le cloud. Les acteurs du secteur informatique s’étaient préparé à un tel retard, invoquant les répercussions économiques dues à la crise sanitaire. En revanche, l’année 2020 n’a pas pour autant laissé de côté cette tendance. Si bien qu’en cas de retour à la « normale », on peut s’attendre à une exigence croissante de flexibilité et de résilience des entreprises, et donc à une accélération des projets de migration vers le cloud. Cette accélération ne montre même aucun signe de ralentissement, le marché mondial du cloud computing devrait atteindre 295 milliards de dollars d’ici 2021, soit une croissance de 12,5 % par rapport à 2019. ».
Elle note par la suite : « La sensibilisation croissante du public à la capacité d’une entreprise à répondre à l’évolution des besoins en matière de service à la clientèle, de travail à distance et de résilience de la chaîne d’approvisionnement peut entraîner une accélération de la migration vers le cloud. Avec l’impact économique prolongé de la pandémie, les entreprises chercheront en effet à faire des économies, dont la migration pourrait être une composante. ».
Par ailleurs, les entreprises devront tenir compte d’une situation. Le fait de devoir adapter l’ensemble de leurs infrastructures au chemin qui devra répondre aux exigences du Cloud. Surtout lorsqu’on sait que le basculement vers le télétravail s’est opéré de manière abrupte, sans que les entreprises concernées n’ont eu le temps de pouvoir sécuriser au mieux l’ensemble de leurs infrastructures, cet aspect devras alors prendre en compte une meilleure appréhension de la question de la cybersécurité.
« Les entreprises ont déjà commencé à donner la priorité à la migration des « fonctions orientées client » vers le cloud et on peut s’attendre à ce que cette tendance se poursuive. En fin de compte, l’adoption du cloud continuera à se développer à mesure que les entreprises adopteront la flexibilité et la facilité d’accès à distance, sous l’impulsion des défis actuels qui certes avortent la migration effective mais imposent la mise en place de solutions permettant de combler le retard occasionné. Le multi-cloud en est un exemple. » explique Sarah Hachi-Duchêne. Dans un contexte actuel, le multi cloud a présente l’avantage d’être moins risqué sur le plan de la sécurité informatique. Il permet aussi à l’entreprise de pouvoir négocier avec plusieurs fournisseurs à la fois, sans oublier la vitesse de calcul que cela procure aux infrastructures informatique.
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