Focus sur la sécurité biométrique
Pouvoir s’identifier en utilisant notre propre identité est quelque chose qui depuis très longtemps fait partie des projets de spécialistes en cybersécurité.
Aujourd’hui on observe beaucoup d’avancées dans le secteur. Cependant, force est de constater qu’il y a encore énormément d’efforts à réaliser. Du côté Européen, les autorités essaient d’établir un cadre réglementaire pour mieux organiser tout ce processus. Dans ce contexte, on parle de l’établissement de ce qui va s’appeler l’identité numérique européenne.
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En parallèle on observe que beaucoup d’organisations commencent à réduire au maximum l’importance du mot de passe dans le processus d’identification. Bien évidemment, ce qui est mis en avant dans ce cadre est la biométrie. Même si de ce côté le risque zéro n’existe pas.
De manière certaine la cyber malveillance évolue au même règlement que la découverte de nouvelles stratégies de sécurité. Les criminels sont vigilants et ils savent très bien comment profiter de la moindre faille de sécurité.
Protéger l’identité et les utilisateurs de service numérique en Europe se présente comme étant quelque chose d’indispensable. Concrètement cette situation ne se limite pas seulement à l’Europe. Dans l’Union européenne, 72 % des utilisateurs de service numérique se questionnent sur la manière dont sont utilisés leurs amis au quotidien. Selon une enquête réalisée par Eurobaromètre, 63 % des citoyens de l’Union européenne, il est important de disposer d’une identité numérique unique sécurisée permettant de réaliser des services en ligne.
Si concrètement atteindre un tel objectif est viable et possible en un temps réduit, il faut certainement établir dès la bases, ensemble des règles qui va permettre d’ordonnancer ce secteur. Comme cela a été le cas avec le règlement général de la protection des données un caractère personnel depuis 2016.
Et cet objectif ne peut être atteint sans la création de normes. Comme pour la protection des données personnelles, qui a donné naissance au RGPD (Règlement général sur la protection des données à caractère personnel) dès 2016, l’Europe joue encore les pionnières.
Du côté de Bruxelles, la commission de l’Union européenne a pour projet de mettre en place un cadre à l’échelle européenne dans le but de poser un standard. Ce qui permettra aux individus mais aux organisations de pouvoir relier chaque identité à l’échelle nationale et européenne à la fois.
« S’il est adopté, il permettra aux Européens de présenter rapidement un portefeuille numérique sur un appareil mobile ou un ordinateur portable pour s’identifier et valider instantanément certaines informations. Cette technologie nous permettra de contrôler quelles données nous partageons et l’usage qui pourra en être fait », a signifié Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, le 16 septembre 2020, lors son discours sur l’état de l’Union.
Ce projet est même présent dans le secteur de la santé. Que ce soit en Europe, aux États-Unis ou même en Asie. À l’heure actuelle, toutes les organisations étatiques et structurelles proposent d’énormes objectifs dans le but de réglementer cette nouvelle identité numérique.
Cet engouement autour de l’utilisation de la biométrie dans l’identification est légitime. Beaucoup d’organisations ont décidé de se débarrasser du fameux mot de passe ou du code Pin. Si elles ne peuvent pas pour le moment le faire à 100 %, elles adoptent au fur et à mesure un ensemble de mesures qui permet de réduire au maximum ça nécessite. Cela passe tout d’abord par le développement de clés d’identification, des jetons Matériels appelés tokens, l’empreinte digitale ou la reconnaissance faciale. Il en est de même pour le badge de proximité.
Par ailleurs, une récente étude publiée par Forrester Research a démontré que les grandes entreprises dépensent près de 1 million de dollars chaque année dans le but de gérer au niveau de leurs infrastructures et de leur personnel les réinitialisations de mot de passe.
« La biométrie est presque devenue synonyme d’expérience numérique. Quoi de plus simple que d’utiliser un appareil mobile pour se connecter à une application ou de presser son empreinte digitale sur un écran pour passer la sécurité d’un aéroport ou ouvrir une application sur son téléphone ? », explique le cabinet.
De manière plus pratique on peut dire sans hésiter que la biométrie est beaucoup plus sûre que le mot de passe. Il y a l’avantage de ne pas être possible de les pirater trop facilement. En plus de cela les informations biométriques sont facilement utilisables et l’utilisateur n’a pas besoin de les retenir.
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