Fuites de données : 5 recommandations pour mieux se protéger
Les principales victimes des fuites de données sont notamment les entreprises.
Les autres victimes sont bien évidemment les propriétaires de ces données qui peuvent essuyer une vague de cyber malveillance si elles ne sont pas suffisamment vigilantes.
Cet article va aussi vous intéresser : Comment répondre face à une fuite de données
Par conséquent, on s’interroge de savoir comment faire pour contre ce problème très important à résorber
Voici donc 5 recommandations à respecter si vous voulez vous protéger des fuites de données.
1 – Déployer des systèmes de protection pour toute activité personnelle à travers les terminaux professionnels
Il est évident que les employés sont souvent tentés d’utiliser les outils de l’entreprise pour des utilisations purement personnelles. Par exemple, aller sur les réseaux sociaux, consulter leurs courriers électroniques ou télécharger du contenu web. Tout ceci constitue essentiellement un problème qui peut ouvrir la porte à la cyber malveillance. Car à chaque fois que nous utilisons un appareil informatique nous nous exposons d’une manière ou d’une autre à des programmes malveillants ou à des pratiques de cyber malveillance.
Effectivement selon une étude publiée par Ostermann, 60 % des incidents de sécurité subie par des entreprises ont eu d’abord pour cause une utilisation personnelle d’un appareil de l’entreprise par l’employé.
La première chose à faire dans ce contexte est de commencer à lutter efficacement contre cette utilisation de l’appareil professionnel. Dans le contexte où il est impossible d’interdire cela, l’entreprise doit envisager des mesures pour protéger l’appareil en question. Et cela peut bien évidemment se faire sans pour autant freiner l’utilisation convenable de cet outil professionnel.
« Au lieu d’une approche unique, votre solution doit adapter les contrôles d’isolement en fonction des vulnérabilités uniques des utilisateurs. », explique ProofPoint, société spécialisée dans la cybersécurité.
2 – Protéger la messagerie électronique
La messagerie électronique est la porte d’entrée préférable des cybercriminels pour déployer des campagnes de phishing. La sécurité de toutes les entreprises modernes commence dorénavant par la sécurisation de sa messagerie électronique.
Avoir une meilleure sécurité de sa messagerie électronique à pour bénéfice :
– Une meilleure visibilité sur les menaces qui pourraient vous cibler. Car il sera plus facile de savoir qui est visé et quelles sont les informations qui veulent être dérobées par les pirates informatiques ;
– Un bon contrôle de base de la messagerie électronique ainsi que des courriers ;
– Une analyse du contenu des messages de sorte à éviter les spams et tout courrier corrompu ;
– « L’authentification du courrier électronique comme la DMARC (Domain-based Message Authentication Reporting and Conformance) pour garantir que le courrier électronique légitime s’authentifie correctement et que les activités frauduleuses sous le contrôle de votre organisation sont bloquées. », explique ProofPoint.
– Et enfin une meilleure protection contre les fuites de données. « Une protection contre les fuites de données (Data Loss Prevention) qui empêche les informations sensibles de quitter votre passerelle.
Une réponse aux menaces en temps réel qui identifie et atténue efficacement les menaces inévitables qui passent votre défense. », explique la spécialiste.
3 – « Atténuer l’erreur humaine »
Dans la pratique, la sécurité informatique classique a tendance à trop se concentrer sur la menace qui vient de l’extérieur. Elle a trop tendance à oublier que de l’intérieur il peut aussi provenir une menace importante que constitue l’erreur humaine.
Malheureusement 52 % des fuites de données observées selon le rapport de Verizon ont été causés par des faits d’initiés.
La meilleure manière d’atténuer le risque que constitue l’erreur humaine, est de faire en sorte d’être capable de détecter la menace et de la rationaliser à travers des enquêtes, des audits, des tests…
4 – Penser à la sécurité du Cloud
Un migrant vers le Cloud, les entreprises ont tendance à de plus en plus négliger leur responsabilités sécuritaire en laissant tout reposer sur les fournisseurs de services. Pourtant, ce genre de problème doit constituer ce qu’on peut appeler une responsabilité partagée.
5 – Former le personnel
Peu importe les mesures de sécurité que vous pouvez déployer, vous devez comprendre que la première barrière mais aussi la première porte d’entrée de la cyber malveillance est l’employé lambda ou même le dirigeant qui croit être à l’abri. L’ensemble du personnel doit être formé à :
– Reconnaître la menace informatique ;
– A adopter les bonnes pratiques en matière d’hygiène numérique ;
– Et bien évidemment à être responsable dans sa manière d’utiliser ses appareils informatiques tant professionnels que personnels.
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