Gérer les risques de la sécurité informatique
Le risque en matière est informatique est partout.
Que ce soit sur les ordinateurs, les smartphones ou les tablettes. Que ce soit en entreprise en ONG ou directement à domicile, à tout moment vous pouvez être victime d’une attaque informatique ou d’une arnaque en ligne. Avec la pandémie à coronavirus, plusieurs spécialistes n’ont cessé d’interpeller sur la question. La cybercriminalité est en hausse. Face à cela personne n’est véritablement à l’abri peu importe le secteur.
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Si nous jetons un coup d’œil du côté du Canada, on constate que les derniers mois ont été des plus difficiles. Le secteur de la santé, du transport, les institutions financières et les organismes publics ont été constamment ciblés par les attaques informatiques. Que ce soit la société de transport de Montréal, l’Hôpital général juif, le CIUSSS du Centre Ouest de l’Île de Montréal et bien d’autres en subit les affres de la cybercriminalité. Des cyberattaques qui ont puisé l’essentiel de leur force dans la pandémie à coronavirus que subit le monde actuellement.
« Personne n’est à l’abri, avance-t-il. Et personne ne peut dire que ça ne lui arrivera jamais, que ça n’arrive qu’aux autres. » déclare à ce propos Yves Paquette, le fondateur et président de NOVIPRO, une société spécialisée dans les solutions d’affaires technologiques et infonuagiques.
Pourtant avec l’adoption un peu précipitée du télétravail à cause de la crise sanitaire qui a conduit au confinement, les entreprises ont malheureusement dû ouvrir l’accès de leur système informatique à leurs collaborateurs désormais à distance.
Or, dans la réorganisation précipitée effectuée au début de la crise sanitaire, plusieurs entreprises n’ont pas révisé leurs pratiques en matière de cybersécurité.
« L’informatique, c’est quand elle plante qu’on réalise qu’elle est essentielle », note Dominique Derrier, le chef de la sécurité de l’information chez NOVIPRO.
Pour ce dernier, il faut considérer l’attaque informatique comme un incendie en entreprise. Cela est capable de tout détruire. Ce qui exigent de la part des spécialistes de non seulement arrêter le feu, mais aussi s’assurer que les dégâts ne causeront pas d’autres problèmes dans le futur. Pour en enfin bâtir un nouveau la structure si besoin est. La cyberattaque est tout simplement est un phénomène qui épuise économiquement mais aussi humainement.
Pour déployer une stratégie susceptible de protéger contre les déboires de la cyberattaque, une organisation doit au préalable déterminer les différents points clés qui lui sont nécessaires pour maintenir ses activités à flots. Aussi elle doit se poser ces questions :
– Quelle est sa source principale de revenus ?
– L’ensemble de sa plate-forme est-elle électronique ?
– Quels sont les équipements manufacturiers ?
– Comment gérer ses données numériques et les protéger ?
« Il faut aussi protéger sa capacité à générer de la valeur », explique le responsable de la sécurité de NOVIPRO, Dominique Derrier, en se fondant par exemple sur une entreprise dont la survie dépend littéralement de l’e-commerce, durant cette crise sanitaire surtout.
« Pour prévenir les cyberattaques, on va réviser les processus de gestion du site Internet transactionnel, former les employés qui assurent son fonctionnement, mettre à jour les outils qui le prennent en charge et revoir les contrôles qui doivent être effectués régulièrement », note Dominique Derrier.
En d’autres termes, il faudra faire en sorte de barrer la route, à tous moyens permettant à des cybercriminels d’accéder à ce qui constitue en clair un actif stratégique de l’entreprise. « Il suffit d’une petite fenêtre pour pouvoir entrer », prévient le spécialiste de la sécurité. Dans une condition telle, il suffit de simple courrier électronique, pour permettre aux cybercriminels d’accéder facilement aux données de l’entreprise.
L’attention majeure quand on parle de sécurité informatique aujourd’hui, concerne particulièrement le télétravail. En effet, la collaboration vers le travail à distance n’a pas été facile pour toutes les organisations. Malheureusement, plusieurs entreprises ont dû payer les frais de cette mésaventure avec une multiplication des cyberattaques.
« Les technologies évoluent à vitesse grand V et les règles de cybersécurité aussi, Une entreprise doit évaluer constamment les risques. » réplique Yves Paquette. Dominique Derrier de son côté insiste : « Le défi, c’est de gérer les risques en permanence. Il faut s’adapter au risque ». La gestion de risque qui se fait par définition de stratégie sur de long terme.
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