Intelligence artificielle : les attaques informatiques vont se multiplier
On a déjà dit à plusieurs reprises que les cyberattaques connaissaient une hausse exceptionnelle.
Par rapport aux années antérieures, les pirates informatiques continuent de se développer et rendre beaucoup plus sophistiquées leurs méthodes de cybermalveillance. Alors on s’est interrogé de savoir si cette situation va s’empirer.
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Avec le développement de nouvelles technologies telles que l’informatique quantique et l’intelligence artificielle, les spécialistes sont unanimes sur la question, les attaques informatiques vont s’amplifier et devenir beaucoup plus dangereuse.
Depuis le début de l’année 2021, on continue d’assister à une déferlante de la cybermalveillance venant de toute part. La plus importante a été celle observée en fin d’année 2020 dont les répercussions se sont faire et sentir tout au long de l’année 2021. De ce fait, nous avons l’impression que nous sommes dans une période des failles importantes de sécurité qui seraient difficiles à combler.
« Foreign Affair rappelle en effet dans ses colonnes que 2021 fut une année funeste pour les opérations de cyberdéfense américaines. L’impact des cyberattaques incontrôlées devient de plus en plus coûteux, et nombreux sont ceux qui estiment que les États-Unis devraient promptement explorer les possibilités de l’IA pour améliorer sa cyberdéfense afin de mieux protéger les fournisseurs d’infrastructures critiques, mais aussi les structures étatiques. D’autant qu’une augmentation spectaculaire des attaques de ransomwares a en outre ciblé des infrastructures aussi critiques que le « Colonial Pipeline » – qui a été fermé pendant six jours en mai, perturbant l’approvisionnement en carburant de 17 États – et a interrompu le bon fonctionnement de milliers d’écoles à travers les Etats-Unis, mais aussi d’entreprises et d’hôpitaux américains. À ce jour, il y a de surcroit peu de raisons de croire que les ennemis stratégiques des Etats-Unis ne se tourneront pas à l’avenir vers des formes d’attaques « augmentées » par le truchement de l’IA. L’Amérique est donc engagée dans cette voie d’amélioration pour s’assurer que ses moyens de défense y gagneront en efficacité. », explique Franck DeCloquement, expert-praticien en intelligence économique et stratégique, et membre du conseil scientifique de l’Institut d’Études de Géopolitique Appliquée – EGA, par ailleurs Membre du CEPS, de la CyberTaskforce et du Cercle K2.
Il devient assez urgent de se réorganiser. En effet, les technologies récentes et les systèmes d’exploitation sont composé de millions de lignes de code. Ce qui rend difficile le travail de recherche une vulnérabilité et détection de faille de sécurité à toutes les échelles. Mettre en place des nouvelles techniques automatisées permettant de déterminer sur une base algorithmique les feuilles de sécurité pour être d’une très grande aide. À l’instar des vérificateurs automatique de grammaire ou d’orthographe. Même s’il est invention de l’être mais pour tout réviser s’impose de manière pratique et sur de long terme.
« Ce qui ne s’est encore produit à aucune échelle, c’est l’application de techniques d’IA pour supprimer une partie de la charge de travail cognitive nécessaire, afin d’améliorer les capacités humaines existantes ou requises pour cette tâche. Car aussi impressionnantes que soient ces nouvelles applications permises par l’IA, rien ne garantit pourtant qu’il sera possible de réellement développer très rapidement des agents algorithmiques de cyberdéfense « autonomes » et « omniscients ». Des outils potentiellement puissants sur le papier se sont pourtant avérés difficiles à mettre en œuvre dans l’ensemble des taches liées à la cybersécurité : identification des menaces, protection, détection, réponse et récupération. Au lieu de cela, ils ont été appliqués plus étroitement à des tâches spécifiques, telles que la détection d’intrusion. Cependant, le potentiel qu’offrent ces technologies novatrices est trop important pour être ignoré. Tout particulièrement, l’occurrence d’une menace que pourrait causer des « cyber-agents autonomes » si elle était pleinement réalisée un jour prochain. Des agents parcourant un réseau pour y trouver des faiblesses, puis y lancer des attaques dévastatrices. Théoriquement, des pirates pourraient lancer de surcroit des milliers d’agents à la fois, causant des ravages inestimables sur les infrastructures des entreprises critiques visées, ou des opérateurs d’importance vitale. », souligne Franck DeCloquement.
De telles perspectives, il faut l’avouer restent très inquiétantes. Imaginer le déploiement des individus automatiser destinés purement à l’offensive aux matières d’attaque informatique, c’est quelque chose d’assez funeste. Car si ce genre de technologie sont difficiles à mettre en œuvre et n’existe pas encore, ce genre de développement peut s’avérer très néfaste et beaucoup plus dangereux que peut se prononcer un être humain.
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