La Banque Nationale des îles Caïmans, victime d’un piratage informatique et d’une fuite de données
La banque nationale des îles Caïmans a été victime piratage informatique qui a conduit à une diffusion de plusieurs données relatives à sa clientèle.
Cet acte criminel est le fait d’un groupe de pirates informatiques qui ont été baptisés sous la dénomination de Distributed Denial of Secrets (DDOS), en français Déni Distribué des Secrets. SELON LES MÉDIAS, ILS SE SONT RENDU COUPABLE DE VOL D’UNE CENTAINE DE GIGAS des données provenant des serveurs de la banque.
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Ce groupe de pirates affirme avoir pour objectif de créer un cercle de libre transmission de toutes les données à caractère général refermant un intérêt public. « Nous visons à éviter toute tendance politique, d’entreprise ou personnelle et à agir comme une simple balise de diffusion d’informations disponibles, indique le DDOS. En tant que collectif, nous ne soutenons aucune cause, idée ou message autre que de garantir que les informations soient disponibles pour ceux qui en ont le plus besoin. ». ce groupe depuis 2018 s’est lancé dans cette quête visant à rendre public tout type d’informations pouvant faire du bruit, comme ce fut le cas avec la diffusion des données important de la NSA.
Parmi les informations qui ont été dérobés à la banque nationale des îles Caïmans, on pourrait compter environ 600 000 courriers électroniques, plusieurs centaines de documents administratifs, et au final un manifeste signé par les pirates du DDOS. même si le manifeste fait référence a des difficultés liées à la société à la politique, il se pose un problème de contradiction quand on lit le message de début. En effet le groupe de pirate c’était penché sur le cas d’un anarchiste informatique du nom de Jérémy Hammond, qui aurait été condamné et emprisonné pour avoir participé au piratage et à la divulgation de données provenant de la société Stratford. Ce dernier aurait purgé sa peine pourtant à 10 ans de prison, et aurait même plaider coupable dans le but d’éviter toute coopération avec les autorités de la justice, pour ne pas être obligé de dénoncer ces confrères.
Parmi les documents publiés par les pirates informatiques, certains faisaient cas d’environ 3000 comptes offshores appartenant à des entreprises et à des individus. il y avait de nombreux comptes bancaires qui étaient basés dans plusieurs zones géographiques tel que l’île de Man (île située entre l’Angleterre et l’Irlande du Nord), le Chypre, le Belize, le Gibraltar, et et les caïmans. on se retrouve alors face à un second Panama Papers. Mais ce qui semble aussi étonnant, c’est que le compte Twitter du groupe de pirate soit toujours actif, aucune autorité n’a jugée bon de demander sa fermeture ou même l’exiger.
De son côté, la banque fit une déclaration qui confirma bel et bien le vol mais donne certaines précisions : « La Banque Nationale Cayman (Île de Man) Limited, ainsi que sa société sœur, Société Cayman National Trust (Île de Man) Limited, ont été victimes d’un piratage de données (…) Toutes les opérations du Caïman National dans les îles Caïmanes, y compris CNB, sont des opérations distinctes et distinctes de la banque de l’île de Man. Les deux banques ne partagent pas les mêmes systèmes, bases de données, informations client ou plates-formes de messagerie. Le vol ne concerne que les sociétés Caïman National Bank (Île de Man) Limited et Cayman National Trust Company (Île de Man) Limited et ne porte pas atteinte à CNB ni à aucune autre opération aux Îles Caïmans. ».
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