La Belgique à l’épreuve d’une attaque informatique d’ampleur
Selon SPF Intérieur, les institutions Belges ont été ciblées durant le mois de mars par « une cyberattaque complexe, sophistiquée et ciblée ».
Actuellement, le parquet fédéral ainsi qu’un juge d’instruction près du tribunal de Bruxelles enclencher des investigations dans le but de déterminer d’où pourrait provenir cet acte de cybermalveillants.
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Selon une source anonyme, la compagne de cyberattaque était tellement d’ampleur : « qu’elle n’a pu avoir été menée et coordonnée que par un Etat étranger ».
Interrogé sur la question, le centre pour la Cyber Sécurité en Belgique a confirmé que l’attaque est belle et bien de nature à inquiéter l’État belge.
« En mars 2021, les cyber-experts du CCB ont trouvé des traces de manipulations suspectes remontant à avril 2019. Il s’agit d’une attaque très complexe, pour laquelle les pirates ont eu recours à des techniques destinées précisément à s’infiltrer dans un réseau, sans être détectés et à y rester le plus longtemps possible. La complexité de cette attaque indique qu’il s’agit d’un assaillant avancé et compétent qui dispose de cyber-capacités étendues. Il se pourrait que ce soit à des fins d’espionnage. », détaille le centre.
La rumeur fait croire que des documents sensibles aurait pu être exposés. On pense notamment à ce concernant les registres nationaux ou des documents d’identité par exemple. Vu que les investigations sont toujours en cours, certaines informations ne peuvent être divulguer par les autorités. « La question de savoir si des données ont fuité et lesquelles fait partie de l’enquête judiciaire. Pour éviter de lui nuire, nous ne pouvons révéler aucun détail », souligne, le CCB quand on lui pose la question.
« La détermination et le caractère discret de cet acteur éveillent des suspicions d’espionnage », confirme Olivier Maerens, directeur de la communication du SPF Intérieur. Ce dernier précise notamment qu’il est pirate Informatiques n’ont en aucun cas pu accéder à des informations classifiées.
Cependant, selon les informations obtenues grâce à la RTBF, les pirates des aurait pu avoir accès à certains courriers électroniques échanger entre les travailleurs du SPF. Rien n’a encore certifié que d’autres service fédéral public ont pu être touché par la vague de cybermalveillance.
« Il n’y a apparemment aucune autre victime, aucune notification de problèmes. », indique l’agence.
Par ailleurs, suite à certains éléments liés à la sophistication de l’attaque informatique, le SPF Intérieur déclare qu’il est possible que « la complexité de cette attaque indique un acteur qui dispose de cyber-capacités et de moyens étendus. Les auteurs ont agi de façon ciblée, ce qui fait penser à de l’espionnage ».
« L’enquête qui est toujours en cours doit nous permettre de comprendre comment les assaillants ont pu s’introduire dans le système. Nous ne pouvons pas affirmer que nous trouverons le modus operandi exact, étant donné la complexité de l’attaque. L’attribution d’une cyberattaque est très difficile. Toutes les traces ont été remises au parquet. Ces traces font partie d’une enquête plus approfondie. » indique l’administration publique.
Ce type d’attaque arrive rarement en Belgique. Face à la situation, le conseil national de sécurité a donc pris des résolutions pour faire de l’État belge l’un des États les moins vulnérables à la cybercriminalité. « Tous les types d’organisations sont victimes de cyberattaques, car la menace se complexifie en permanence et les cybercriminels sont toujours plus astucieux et motivés. C’est la raison pour laquelle la Belgique voulant conserver son niveau de cybersécurité et consciente de la nécessité d’investir pour continuer à se protéger et à publier une stratégie cyber et de se doter des moyens adéquats, avec tous les acteurs concernés. », souligne le centre pour la cybersécurité.
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