La criminalité informatique, des pratiques qui rapportent gros
Selon une étude, la cybercriminalité en 2017 a valué plus de 600 milliards de dollars Américains à l’économie du monde entier.
Ces 5 dernières années ont été des plus riches en matière de cybercriminalité.
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Il a été dit selon une étude de RisklQ, agence expert en détection de phishing et de fraude informatique, qu’en début de 2018, les activités du crime cybernétique pouvaient s’évaluer à hauteur de 1,5 billion de dollars américains. Montant qui devra être revue à la hausse vers le début 2019. Les différentes situations vécues par les entreprises et les systèmes informatiques à travers le monde pourraient bien confirmer les chiffres.
On se rappelle en 2017 de l’attaque Wannacry ou encore NotPetya, qui sont perçus par la majorité des Experts en cyber sécurité comme des attaques les plus puissantes que le monde Informatique ai jamais connu. Le plus marquant dans tout ceci, c’est que les attaques informatiques s’intensifient de jour en jour et semblent ne plus montrer de faiblesses. Ce qui pénalise encore plus les entreprises et les gouvernements qui dépensent de l’argent, énormément d’argents, à la construction de leur défense ou encore dans la réparation de leurs systèmes endommagés après le passage de programmes malveillants trop puissant.
Les structures visées généralement pas les cyberattaques ne font pas que perdre de simples données, elles perdent du temps, des ressources, des clients et des prospects. Ses agissements peuvent faire perdre des années de recherche et de développement, impacter la croissance d’un État ou encore ternir la réputation d’un groupe de personnes à tort ou à raison.
Dans ce contexte les gouvernements et les structures privées continuent d’injecter de plus en plus de fond, dans le développement de solutions de défense qui à chaque fois, qui se démontre assez inefficace. Certaines firmes de cybersécurité (Cyentia Institute), selon leurs recherches, ont démontré que la réparation des dommages causés par les attaques Informatiques est de plus en plus difficile. En effet, il avait fallu 26 jours pour trouver un correctif à un quart des failles, 100 jours pour la moitié et presque un an pour 75% de ses failles de sécurité. Cela est pareil avec la maintenance et le contrôle des accès dont l’objectif est d’empêcher les vols de données ou les intrusions.
Selon un rapport de Check Point, 42 % des vulnérabilités sont dues à des actions non autorisées dans les serveurs Cloud, 42 % sont relatives à des interfaces dont la sécurité est insuffisante, 40 % pour les problèmes liés au erreurs lors des configurations, et enfin 39% concernant des détournements de comptes.
Le développement de la cyber criminalité n’épargne aucun secteur. Que ce soit au niveau de la santé des finances ou encore des outils numériques, toute les raisons sont bonnes pour pouvoir s’infiltrer dans un système d’information et dérober les informations qu’ils contiennent.
La firme française Saint-Gobain a notifié que l’attaque informatique de juin 2017 par le logiciel de rançon NotPetya a eu pour conséquence financière d’environ 250 million d’euros sur ses activités de vente et 80 millions d’euros sur le résultat de ces exploitations.
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