La Cybersécurité nationale, made in China
la Chine dans le viseur des États-Unis et de ses alliés a toujours été connu comme un pays assez restrictif en matière d’ouverture vers le monde.
Cette pratique s’est étendue sur la technologie ainsi que l’Internet. Aujourd’hui les internautes disposent de moins en moins de liberté lorsqu’ils utilisent cette technologie.
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Depuis 2017, la réglementation commence à pleuvoir pour réguler de façon encore plus restrictif le visage de l’Internet en Chine. par ailleurs le gouvernement chinois a mis en place un ensemble de politique destiné à réguler les systèmes liés à internet. Régulation qui aujourd’hui est décriée par plusieurs entreprises présentes sur les territoires chinois. Il est généralement reproché à la Chine en particulier son extrême contrôle et surveillance. Le contrôle accru du web en Chine n’a pas commencé dès maintenant mais depuis le début. Cela sera encore plus intensifié avec le développement de la technologie du Big data et de l’intelligence artificielle. Dorénavant le gouvernement chinois dispose de plusieurs outils pour mener à bien sa compagne de surveillance accrue sur sa population. Est-ce seulement de conjoncture ou la réalité ? les médias en parlent et plusieurs témoignages émanant de Chinois ou de touristes en font aussi cas. Par ailleurs ce phénomène touche aussi les entreprises étrangères installées en Chine.
Le président chinois Xi Jinping explique tout ce processus par le besoin essentiel d’établir un environnement de cybersécurité sain et fiable qui est aujourd’hui un fondement essentiel à la notion même de sécurité nationale. C’est pour cela qu’il a déclaré: « sans cybersécurité, il ne peut y avoir de sécurité nationale ». on comprend alors le rapprochement tendu fait entre la loi de 2017 relative à la sécurité informatique et la loi de 2015 concernant le la sécurité nationale et celle de 2016 relative au terrorisme.
En parcourant le contenu de la loi 2017 relative à la cybersécurité, essentiellement, l’on pourrait dégager les éléments importants :
– Les données sensibles et importantes collectées par toutes entreprises installées sur le sol chinois doivent être stockées dans des serveurs locaux des entreprises installés en Chine obligatoirement.
– Les équipements Informatiques utilisés jugés sensibles doivent d’abord être contrôlés ensuite approuvés par le gouvernement chinois à travers un organisme spécialisé.
– Des structures spécialisées doivent superviser, ensuite garantir que les données collectées sur le territoire chinois soient en sécurité et respectent les règles de confidentialité.
Par ailleurs, l’on peut noter que la définition de ce que le gouvernement chinois appelle « données sensibles » n’est pas véritablement spécifié dans la loi de 2017. Ce qui donne bien sûr, un champ d’action plus large au gouvernement chinois de poursuivre ou sanctionner toute personne utilisant des informations de façon non conforme, qu’il estime porter atteinte à la sécurité nationale. Quant à la notion de données confidentielles, c’est à peu près la même chose car l’appréhension est encore floue.
Par ailleurs, la première exigence qui voudrait que toutes données collectées ou générées par des entreprises installées sur le sol chinois doivent stocker sur un serveur installé en Chine pose déjà un véritable problème aux entreprises étrangères. Car ces dernières s’exposerait ainsi à de l’espionnage industriel de la part des autorités chinoises. En effets, cette loi exige que les entreprises permettent aux autorités chinoises d’avoir accès aux données des entreprises si ces dernières estiment que cela il va de l’intérêt de la sécurité nationale. Ce qui évidemment pose problème.
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