La gestion des réseaux informatiques en 2022 : quelle place accorder à la sécurité ?
En 2022, le secteur des tech va connaître beaucoup de défi à l’instar des années précédentes.
Les plus importants sera l’administration d’un réseau informatique face à une montée impressionnante de la cybermalveillance. Dans un contexte surtout ou le travail à distance s’est imposé littéralement comme d’habitude professionnel crayon ici le cadre du travail hybride. Une situation qui est nature à créer beaucoup plus d’ouverture au profit des pirates. C’est notamment ce que signifie Raphael Bonhomme, responsable commercial chez Progress : « Le travail à distance génère une plus grande indépendance et une augmentation des responsabilités de la part des professionnels de l’informatique. Le rôle du manager en tant que commandant et contrôleur du travail est un obstacle majeur dans une époque où l’agilité de l’entreprise nécessite la responsabilisation et l’autonomie de l’équipe. ».
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Dans une étude intitulée : « You’ll be Breaking up with Bad Customers and 9 Other Predictions for 2022 and Beyond, », un tiers des équipes informatique fonctionner correctement s’ils sont composés des travailleurs hybride et avec l’adoption à hauteur de 30 % de la méthode agile. Une telle situation s’explique par le fait que la pandémie à coronavirus imposer littéralement le besoin d’être résilient au niveau de l’organisation des entreprises mais aussi de la manière de travailler. Le fait que le travail hybride connaît une telle augmentation s’inscrit dans le fait aussi que les managers ont du mal à gérer une équipe entièrement à distance.
Selon un rapport publié par IDC, les entreprises d’ici 2023, opèrent un transfert au niveau de leurs équipes informatiques.
« Le service informatique continuera particulièrement à relever les défis de la prise en charge d’une main-d’œuvre principalement distante. Pour cette raison, une connectivité rapide et fiable est plus vitale que jamais. Une bande passante robuste est également indispensable pour une excellente expérience de visioconférence et d’autres services à distance. », explique Raphael Bonhomme.
Si on assiste à une grande mobilité, il faut par ailleurs penser à la méthode qui va permettre d’accroître aussi la sécurité. C’est dans ce contexte qu’intervient le Zero Trust. « Les travailleurs sont de plus en plus seuls, se connectant sur des réseaux personnels moins sécurisés qu’au bureau. Ces réseaux personnels sont un point d’entrée facile vers le réseau d’entreprise. Les pirates savent comment utiliser les failles des réseaux des travailleurs à distance pour attaquer l’entreprise, endommager les périphériques réseau, paralyser les opérations commerciales. Les pirates ciblent des appareils tels que les ordinateurs portables et tablettes personnels peu sécurisés car ne bénéficiant pas de pare-feu, de logiciels anti-programme malveillant ni de mises à jour de correctifs et de logiciels. L’informatique elle-même étant en grande partie distante, il est plus facile pour les pirates d’utiliser les réseaux sociaux pour trouver les informations d’identification d’employés à distance. », explique Raphael Bonhomme. « Ainsi, le service informatique se rend compte qu’il doit verrouiller tous les aspects du réseau et autoriser l’accès uniquement en cas de besoin. La segmentation (et même la micro-segmentation) est la règle pour éviter les dommages causés par des attaques telles que les ransomwares. La confiance zéro est le nouveau mot d’ordre. Il est nécessaire de protéger les données et de ne faire aucunement confiance. », ajoute ce dernier.
En outre, l’un des aspects qu’il ne faudra pas négliger non plus, reste à la gestion de l’expérience applicative.
« Le rôle de l’administration réseau s’étend de plus en plus pour inclure l’ensemble de l’expérience numérique. Il ne faut pas seulement que l’infrastructure ou une application soit disponible, les équipes informatiques doivent également s’assurer que les utilisateurs finaux du réseau n’ont pas de mauvaise expérience avec des décalages ou de longs temps de chargement. », souligne le spécialiste.
Pour finir, le spécialiste explique que : « la fuite des talents. Le taux de désengagement des employés sera important. Les professionnels de l’informatique ont eu 18 mois pour y réfléchir. Le secteur de la technologie est en plein essor et les emplois sont plus faciles à trouver que jamais. La fidélisation va devenir un enjeu majeur face à la Grande Démission qui se déroule actuellement. Les entreprises doivent examiner comment elles prennent soin de leurs employés (pas seulement financièrement), ou elles vont assister à une fuite des cerveaux. Les valeurs de l’entreprise sont importantes. Les talents technologiques seront plus que jamais enclins à rejoindre une entreprise au plus proche de leurs valeurs. ».
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