La lutte contre les vulnérabilités Zero Day s’intensifie du côté de Google
L’année 2020, la société au quatre couleurs Google à travers son équipe de recherche en matière sécurité informatique, a mis à jour plus de 11 failles de sécurité de type 0 Day.
Selon les chercheurs de Google, ces failles de sécurité auraient été utiliser par un groupe de cybercriminel inconnu jusqu’à ce jour. Les vulnérabilités dont il est question ici affecteraient à la fois Windows de Microsoft, Chrome de Google et Safari et iOS de Apple. Elles permettaient alors aux pirates informatiques de prendre en charge les actes de cybermalveillance sur plus d’une vingtaine de site internet.
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Les pirates informatiques rediriger les utilisateurs ciblés grâce aux faille de sécurité vers un serveur dont il avait le contrôle. De la sorte il pourrait facilement proposer des programmes.
L’équipe de Google spécialisé dans la recherche des failles de sécurité affirme que la trace découverte prouve que c’est bel et bien un seul groupe de pirate informatique qui exploite la faille de sécurité depuis le mois de février maintenant. Ces derniers ont pu pendant un certain moment profiter de plusieurs failles de sécurité de type 0 Day à l’insu sur des éditeurs de logiciels concernés. Cependant, il a été noté qu’ils ont tous été informé des vulnérabilités dont il est mention ici. Pourtant si les chercheurs de Google affirment que les faille de sécurité ont été corrigée, Il n’en demeure pas moins qu’il ne donne pas suffisamment d’informations sur certains points essentiels tel que les sites internet qui aurait pu être utilisés par les pirates informatiques ou encore les victimes ciblées.
Dans tous les cas, selon la politique de Google et du Project Zero, une faille de sécurité reste quelque chose de dangereux qu’il faut éliminer.
Cependant dans un article qui a paru dans le MIT Technology Review, les failles de sécurité découvertes par l’équipe de Google ne profitaient pas en vérité a des pirates informatiques. Il s’agirait en fait de service de renseignement d’un État occidental qui aurait pu déployer un service dans le but dominé une opération contre le terrorisme. Si l’État concerné n’a pas été précisé dans la revue du MIT, il semblerait que ce soit un État allié au Etats Unis.
De son côté le Project Zero n’a fait aucune déclaration officielle sur la question. Ce qui est sûr, il y a bel et bien eu une entrave à une compagnie utilisant 11 failles de sécurité.
« Le niveau de surveillance, dans les démocraties occidentales, sur ce que font réellement leurs agences de sécurité nationale est, dans de nombreux cas, bien moindre que ce que nous avons aux Etats-Unis », affirme Michael Daniel, ancien coordinateur de la cybersécurité pour la Maison blanche, dans les lignes, le MIT Technology Review.
À l’occasion du FIC 2020, Guillaume Poupard, dirigeant de l’Agence Nationale de sécurité des systèmes d’information parlait du modèle français dans le même contexte : « quand des vulnérabilités sont trouvées, la règle c’est qu’on les fait corriger et que le défensif l’emporte. Cela passe par un dialogue étroit entre les différentes chaînes, et si besoin l’arbitrage est pris au plus haut niveau (le Premier ministre ou le président, NDLR). Mais il faut être honnête : si des vulnérabilités ne peuvent pas être corrigées, mon rôle n’est pas non plus d’empêcher l’offensif de faire son travail et de leur retirer leurs outils ».
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