La problématique de sécurité informatique des entreprises selon Alsid
La pandémie du coronavirus, le télétravail ainsi que les cyberattaques sont au cœur de nos différentes actualités.
Aujourd’hui, la cybersécurité est un élément essentiel pour l’épanouissement d’une entreprise. La lutte est donc engagée entre les experts de la cybersécurité et le cyber malveillant.
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La question au centre des inquiétudes des chercheurs et des équipes de sécurité est de savoir comment facilement identifier, les pirates informatiques lorsqu’ils tentent d’accéder au réseau des entreprises. À ce propos Emmanuel Gras, PDG de Alsid, la start-up née de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information n’y, autorité française en matière de sécurité des réseaux et des systèmes notifiait : « Difficile d’identifier les auteurs des attaques, en général des experts qui utilisent divers techniques de camouflage et sèment de fausses pistes derrière. Auparavant, l’analyse du fuseau horaire permettait une localisation géographique plus ou moins fiable. Aujourd’hui, ce paramètre est caduc, parfaitement intégré par les réseaux des cyber-attaques qui opèrent en général dans des pays différents des leurs. Seule certitude, il y a peu de chances que ces auteurs d’attaques soient des groupes gouvernementaux ».
Notons à toutes fins utiles que Alsid propose une solution logicielle dans la fonctionnalité de base est de repérer et de corriger les vulnérabilités des systèmes avant les attaques informatiques. Octroyant aux structures informatiques une nature à peu près vivante, le PDG de Alsid, Monsieur Emmanuel gras, ancien ingénieur de l’Anssi indiquait ceci : « Les systèmes évoluent des dizaines de fois par seconde. Notre solution qui fonctionne24 heures sur 24 analyse ces changements et permet au client de corriger la faille avant la cyber-attaque ».
Il faut noter Emmanuel gras, et le cofondateur de Alsid ont exposé paradoxe affectant le fonctionnement des systèmes informatiques lors des nombreux audits qu’ils ont mené lorsqu’il était encore ingénieur à l’Agence nationale de sécurité. Par exemple, lors d’une cyberattaque, les équipes de sécurité ont tendance à se concentrer sur la protection du réseau informatique à sa périphérie, alors que l’on sait qu’il est plus simple et rapide de compromettre le serveur Active Directory. Par ailleurs, le nombre de collaborateurs dont est composée une entreprise compte dans la définition de la portée d’une cyberattaque. En effet, plus il y aura de collaborateurs, plus il sera difficile de protéger le système informatique de l’entreprise contre une attaque de type hameçonnage spécialement conçue pour compromettre l’un des terminaux utilisés au sein de la structure. De telle sorte « qu’il faut considérer que protéger la périphérie ne permet plus d’apporter une protection absolue », signifie Emmanuel Gras, dont l’équipe est composé de 20 programmeurs dans la conception de ces techniques de détections en réponse aux besoins des entreprises.
Un autre problème est soulevé et qui concerne directement l’outil Active Directory. Effectivement il faut noter qu’une infrastructure liée à cet outil évolue de façon permanente, en se fondant beaucoup plus sur l’activité des utilisateurs. « Les entreprises mènent des audits de sécurité. Mais concernant l’AD, ces audits reviennent à prendre une photo qui n’est généralement plus valable dès le lendemain. A titre d’exemple, nous travaillons actuellement sur un système qui enregistre en moyenne vingt changements par seconde », averti le PDG de Alsid. Par conséquent, de sécurité qui permet d’analyser aussi les failles d’Active Directory a beaucoup plus d’avantages qu’une solution qui se contente de protéger que le périmètre. Cela s’explique par le fait, quelle est l’équipe de sécurité plus proactive. Ce qui change des logiciels traditionnels qui n’avertissent que lorsque l’attaque a commencé. D’où l’intérêt d’une plate-forme, qui expose à l’avance les failles de sécurité à corriger avant qu’elles ne soient exploitée par des cybercriminels. La réalité d’une telle situation est plus impactante dans le secteur des Finances et des banques. En effet, avec le flux financiers qui y est géré quotidiennement, les pirates informatiques y accorde une grande importance. Et une attaque informatique pourrait avoir des conséquences désastreuses. D’où la nécessité d’être : « proactif et corriger le problème avant que l’attaquant ne découvre la faille ». Et cela au regard de l’explosion des programmes malveillants se sont multipliés depuis l’apparition du coronavirus. « En Asie ; nous accompagnons des acteurs de la finance à Hong-Kong, à Singapour, en Australie et en Malaisie qui sont particulièrement sensibles aux questions de cybersécurité », déclare Emmanuel Gras.
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