La problématique des innovations qui ne se concrétisent jamais
« Pour 92 % des entreprises européennes, les projets d’innovation échouent avant d’être commercialisés » écrivait Marie Roques, journaliste IT.
Récemment, la société russe spécialisée dans la sécurité informatique, Kaspersky, l’un des leaders mondiaux en la matière, a publié les résultats d’une étude portant sur son champ d’activité.
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A retenir entre les grandes lignes de l’étude que :
– 74 % des entreprises estiment que le lancement d’un projet d’innovation exige, pour accroître les chances de réussite, l’inclusion d’un responsable de sécurité de système d’information.
– 95 % des responsables chargés de l’innovation dans les entreprises ont affirmé que la plupart des projets n’ont même pas été lancé qu’ils ont échoué. Malheureusement, ces innovations n’atteignent même pas la première étape dans le processus de mise en place.
– La majorité des professionnels qui ont répondu aux questions ont estimé que l’une des causes fondamentales de cet échec est le manque de coopération avec les équipes chargées de la sécurité informatique.
Notons par ailleurs que l’étude de Kaspersky, a été réalisée sur un plan mondial. Près de 304 responsables, pour la plupart impliqués dans le processus d’innovation ont été approchés et interrogés. On retient alors que :
– 36 % pense que la phase de développement est la partie la plus critique de tout le processus de l’innovation
– 23 % d’entre eux estiment que c’est la phase de design qui pose le plus de problème s
– Pour 26 % de répondants, la phase de développement les que la seconde partie la plus difficile, voire risquée de tout le processus.
« Pour qu’une entreprise puisse innover, elle doit prendre des risques – ceux-ci sont inévitables lorsque l’on développe un projet novateur. Toutefois, certaines mesures concrètes peuvent être mises en œuvre pour assurer au maximum le succès d’un lancement » commentait Alexander Moiseev, directeur commercial de Kaspersky. « La cybersécurité ne doit pas être une contrainte supplémentaire pour les entreprises, mais plutôt faire partie intégrante du projet tout au long de son déroulement. Il est important d’inclure le RSSI dans les échanges dès les prémisses du projet, afin de mettre toutes les chances de son côté » ajoute ce dernier.
En Europe par exemple, 86 % des personnes interrogées ont estimé que la sécurité informatique se présente comme étant l’une des raisons principales des échecs des projets d’innovation. Avis qui n’est pas partagé dans le reste du monde. Pourtant la pratique à démontrer, que le fait de ne pas inclure dans le projet d’innovation est responsable chargé de la sécurité informatique, les chances d’aboutir à un résultat diminue de manière considérable. Mais, la moitié des responsables interrogés avait été unanimes sur le fait que la sécurité informatique avait pour effet d’étouffer l’innovation.
Vu sous cet aspect, il est clair que dans un certain sens, la question de la cybersécurité lors du déploiement des projets d’innovation sera considéré de manière assez secondaire. Cependant, les conséquences supposent autres choses. Dans tous les cas, l’idée sera de toujours considérer la sécurité informatique comme un point essentiel pour ton développement.
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