La protection de la vie privée à l’épreuve des différents projets financés par Bill Gates
Depuis des années, le fondateur de Microsoft, l’un des 5 grandes entreprises américaines est accusé par plusieurs plateformes complotistes de mener des projets destinés à pucer les êtres humains.
Au regard la crise sanitaire qui traverse le monde, ces accusations se font de plus en plus grande. Selon les accusateurs de Bill Gates, ce dernier a pour projet de faire injecter à la population mondiale des puissances vaccinales sous-cutanés. Dans l’optique de surveiller les uns les autres.
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Selon les différents complotistes, la mission planifiée par Bill Gates a pour objectif de profiter de la pandémie à coronavirus pour asseoir son contrôle sur l’humanité. L’idée des puces sous-cutanées seraient dans la dynamique pour héberger des données de santé de plusieurs individus, en se fondant sur le coronavirus pour entamer une « surveillance généralisée des humains ». En France, ces allégations ont fait aussi écho surtout lorsque Juliette Binoche une actrice à publiquement faire une dénonciation durant le mois de Mai concernant « les opérations Bill Gates » avec mention de puce sous-cutanée.
À toute fin utile, il faut noter que, il existe bel bien des recherches portant sur des vaccinations sous-cutané de puces électroniques.
Dans un article publié dans le Monde Afrique en 2019, il y a certaines matières que les complotistes utilisent dans certaines conditions pour essayer de confirmer leur rumeur sur le fondateur de Microsoft. Il utilise comme argument par le fait que la Fondation Mélinda et Bill Gates ait financé un projet de recherche du MIT (Massachusetts Institute of Technology), portant sur la création de « carnet de vaccination injecté sous la peau » en test dans certains pays tels que le Kenya ou encore au Malawi. Le but de ce projet est de permettre de développer dans ces pays où il est difficile d’avoir des dossiers médicaux, un moyen de suivi des vaccinations des individus de sorte à anticiper où à exiger certains vaccins au moment opportun.
Pour la composition de ce carnet électronique, on parle d’une forme en nanoparticules : « La recette finale est composée de nanocristaux à base de cuivre, appelés des boîtes quantiques (« quantum dots » en anglais), de 3,7 nanomètres de diamètre, et encapsulés dans des microparticules de 16 micromètres », explique l’article du Monde Afrique.
Par ailleurs, Bill Gates n’a jamais caché le fait qu’il a toujours recommandé des certificats numériques pour permettre le suivi du covid-19. Et cela n’a fait qu’alimenter encore plus les rumeurs et les théories complotistes. Durant les échanges publics lors du forum Reddit, Bill Gates a déclaré suite à une interrogation portant sur les conséquences économiques et sociales de la pandémie lié au coronavirus, que dans le futur il existerait bel et bien des « certificats numériques pour savoir qui a guéri ou été testé récemment ou, quand nous aurons un vaccin, qui l’a reçu ».
Une autre chose qui fait craindre et qui pourrait encore renforcer la croyance des complotistes, c’est le fait que Microsoft, est l’entreprise qui héberge les données de santé en France. Car la société fondée par Microsoft traite constamment avec les autorités françaises ou autres entreprises spécialisées dans le domaine sanitaire.
On peut le dire les complotistes s’en donnent à cœur joie. Mais qu’en est il réellement de ce projet de puce sous-cutanée. Selon un spécialiste du MIT qui a travaillé sur ce projet depuis 2016 suite à une enquête de l’agence Reuters, les puces électroniques ne sont pas liées au boîtes quantiques. Par contre la technologie dont il est la question ici est de nature à permettre à un smartphone proche de la peau de la personne concernée de pouvoir accéder à des informations concernant ses états de vaccination. Par contre, contrairement est-ce que pourrait croire les complotistes, ces puces sous cutanées ne sont pas censées permettre la géolocalisation des personnes concerner de manière permanente. Par ailleurs, un autre argument vient de mettre en mal la théorie selon laquelle Bill Gates voudrait pucer la population mondiale. En effet, ce programme n’est destiné qu’au pays ne disposant pas d’un système de suivi médical en bonne et due forme. Il n’a pas une visée mondiale.
Par ailleurs, la certification numérique dont parlait Bill Gates n’a rien à voir avec le projet de puçage électronique. Concernant les certificats numériques, la fondation Bill et Melinda Gates déclarait qu’ils « se rapportent aux efforts visant à créer une plate-forme numérique open source dans le but d’élargir l’accès à des tests à domicile sûrs ». En clair cet outil numérique est censé permettre de déterminer l’état de santé d’un patient à un moment en particulier.
En définitive, si Microsoft a initié le projet Big data, l’objectif n’est pas d’espionner la population mondiale. Mais plutôt de faire en sorte que l’intelligence artificielle puisse s’adapter et mieux comprendre certaines informations. C’est le cas par exemple de l’analyse d’imagerie médicale, dont l’objectif est de faciliter les diagnostics sur le plan médical. Si cela n’a rien à voir avec le soi-disant « Big Brother ». Le seul inconvénient qu’on pourrait lui reprocher est la question de la souveraineté numérique ainsi que de la sécurité informatique des données.
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