La sécurité des structures informatiques à l’épreuve du télétravail et des clouds
Le télétravail se présente aujourd’hui comme étant un Mode professionnel généralisé.
Si avant la pandémie à coronavirus certaines entreprises avaient du mal à adopter le modèle de collaboration à distance, aujourd’hui c’est un fait, tout le monde littéralement bascule vers le télétravail qui présente beaucoup d’avantages. Pourtant, on ne va pas oublier que la collaboration à distance affaibli la sécurité des entreprises. C’est d’ailleurs pour cette raison que les spécialistes de la cybersécurité ont mis l’accent sur la sensibilisation et le rappel sur les investissements dans le secteur informatique.
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« Il est désormais clair, en particulier en temps de crise, que les entreprises doivent être capables de donner les moyens à leurs collaborateurs de travailler depuis n’importe où – et dans la situation présente, depuis leur domicile. Dans le cas contraire, leurs activités risquent de subir un coup d’arrêt – non seulement en cas de confinement, mais également en cas d’incendie, d’inondation ou d’autre événement de force majeure dans leurs locaux. », Serge Niango, Responsable de l’ingénierie des ventes chez Citrix.
On sait que le télétravail n’a pas commencé avec le coronavirus. Mais le basculement massif des entreprises bers ce mode de collaboration est bien évidemment récent. Aujourd’hui 76 % de français montre qu’ils sont favorables à la collaboration à distance selon une étude de Happydemics. En outre, on ne trouve que 24 pourcents d’employés et 21 pourcents de managers qui sont pour le retour au travail au bureau à plein temps. Pourtant, 57 % des employés Français préfèrent le télétravail à mi-temps et le travail au bureau le reste du temps. Environ 3 jours de travail à distance par semaine.
« La résilience de l’entreprise implique toujours au moins le personnel indispensable au fonctionnement immédiat des activités et dans l’idéal, l’ensemble des collaborateurs. Pendant longtemps, la résilience n’a pas été considérée comme une priorité en matière de télétravail : les entreprises permettaient à leurs collaborateurs de travailler à domicile simplement parce que cette pratique accélérait les workflows et augmentait la productivité tout en facilitant l’équilibre entre vie de famille et vie professionnelle. C’est pourquoi, même avant la crise, un nombre croissant d’utilisateurs accédaient aux ressources de l’entreprise à distance – depuis chez eux, des hôtels, des aéroports ou des trains. », note Serge Niango.
Par ailleurs, on observe une utilisation grandissante des services cloud pour favoriser la collaboration à distance. Ce qui a notamment permis d’amplifier la tendance du télétravail. 70 % des entreprises situées dans la zone EMEA, utilise un ou plusieurs service cloud selon une étude IDG. Selon l’INSEE, 69 % les entreprises en France utilisent le cloud pour le stockage de fichier. 61 % elle pour les services de messagerie.
« Après le stockage et la messagerie, la sécurité migrera à son tour vers le cloud. En d’autres termes, les fonctions destinées à sécuriser l’utilisation des ressources distribuées fusionneront avec celles destinées à accélérer l’accès à distance, pour créer un service cloud unifié. Les analystes et spécialistes du marché observent aussi un fort engouement des entreprises françaises pour les stratégies SASE, ou « Secure Access Service Edge », un modèle qui consolide les services réseaux et de sécurité au sein d’une architecture cloud afin de protéger les utilisateurs, applications et données, quel que soit leur emplacement. Mais après tout, ce sont principalement des préoccupations en termes de sécurité des données et de souveraineté de l’information qui ont longtemps ralenti l’adoption des offres cloud. », souligne Serge Niango.
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