La sécurité informatique une question d’adversité
Aujourd’hui on peut dire que l’un des métiers les plus stressants au monde est celui de responsable de sécurité des systèmes d’information
Pour quelle raison ? Car vu la situation actuelle où les cyberattaques continuent de se multiplier, se sont clairement les professionnels qui sont soumis le plus a beaucoup de stress les autres inconvénients liés à leur travail.
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En effet, impossible de passer une semaine entière sans qu’il y a une attaque informatique signaler quelque part. Dans ces conditions, étant professionnel de la sécurité informatique, il n’est pas rare que les questions se posent et les Inquiétudes grandissent. Concernant le stress et autres, il est clair que c’est une résultante d’une situation qui est définie dans un contexte assez particulier.
« J’ai vu le niveau de stress des responsables de la sécurité informatique augmenter ces dernières années », soulignait Thomas Gayet, le chef des cyberpompiers d’Atos Digital Security, Lors des assises de la cybersécurité qui s’est tenue à Monaco. « Dans le passé, on avait des incidents de sécurité », note l’expert. « Là, on est confronté à des intrusions, du racket, des vols », Précise t-il en faisant référence à l’augmentation non négligeable des attaques de type rançongiciels.
Selon un rapport issu d’une étude réalisée par le club des spécialistes de la sécurité informatique, le Cesin, 28 % des responsables de sécurité de système des formations qui ont été interrogés affirme qu’ils se trouvent dans une situation de stress continue pouvant affecter leur capacité physique et même physique.
« La menace est polymorphe, mais les responsables de la sécurité informatique sont perçus comme ceux qui ont réponse à tout », déclare de son côté Frédérick Meyer, un responsable de la cybersécurité pour le groupe Auchan.
« Elle est aussi permanente, une faille de sécurité pouvant arriver à tout moment », note le directeur des systèmes informatiques du cabinet de conseil Mazars, Christophe Tallot. « On fait tous ce travail psychologique pour se dire qu’un jour, on se fera avoir malgré toutes les précautions prises », ajoute ce dernier.
Cependant, la majorité des professionnels de la sécurité informatique ont reconnu qu’ils acceptent le stress et les difficultés à cause des avantages qu’offre le métier. « Il y a le côté valorisant, le côté challenge. Il y a toujours de nouvelles choses à voir. Intellectuellement, c’est très intéressant », met en évidence M. Meyer. « Cela m’arrive de me dire que je suis trop stressé, mais j’ai du mal à lâcher », souligne de son côté M Charles Blanc-Rolin, le responsable de la sécurité de systèmes informatiques du centre hospitalier de Moulins-Yzeure (centre de la France). « Je sais que j’ai un vrai impact : si le système informatique de l’hôpital est touché, l’impact sanitaire peut être très lourd, enchaîne-t-il. Et puis, être dans la veille permanente, c’est un peu addictif. » ajoute-t-il.
En outre, il faut met en évidence une situation qui réelle il doit être prise avec précaution. C’est le fait que malgré tous les efforts, la charge de travail qui incombe à ces responsables de sécurité de système d’information devient très lourde à supporter. Et malheureusement cela finit par des situations de dépression et de burnout.
Jean-François Louapre et Bruno Kerouanton, sont des responsables de la sécurité informatique qui ont été victimes d’un burnout et ont témoigné sur ce fait durant les Assises de Monaco. « Dans l’entreprise, il peut exister un sentiment de décalage entre ce que l’on fait et ce qu’il faudrait vraiment faire pour bien la protéger », déclare M. Louapre. Il y a aussi « de l’adversité en interne », a-t-il regretté.
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