La suite de l’affaire de vol de données de Capital One. Les élus Canadiens s’en mêlent
Dans un contexte un peu général, les événements qui ont survenu dans l’institution bancaire, Capital One ou encore la structure Desjardins du Canada ont alerté bon nombre de politiciens en particulier des parlementaires Canadiens.
Surtout qu’il s’agit en grande partie dans ces cas-là, des données numériques des Canadiens.
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Les parlementaires de l’opposition ont pointé du doigt le gouvernement québécois de n’avoir pas pris des experts en sécurité informatique qui permettront de mettre en place des solutions pour lutter contre cette vague de cybercriminalité, comme cela lui avait été recommandé depuis le début de l’année. Il y a quelques jours le gouvernement n’a pas donné suite à ces plaintes à son encontre, refusant d’étendre son mandat au niveau de tout ‘initiative portant sur les fuites de données personnelles ayant eu lieu ces derniers temps.
Il estime que de telles situations concernent beaucoup plus les structures qui détiennent et traitent ces informations personnelles, telle que la banque américaine.
Mais cela n’a pas empêché les parlementaires de l’opposition à exiger l’expansion du mandat de gouvernement dans ses affaires de gestion de données personnelles des Canadiens. La protection des données privées des Canadiens doit être une priorité pour le gouvernement. De ce fait l’implication du gouvernement serait totalement logique et même nécessaire. Ils ont souhaité à cet effet convoquer une séance de travail avec les instances gouvernementales pour plus dérouler la question. Le porte-parole de l’opposition en matière financière affirme que : « C’est une grande déception aujourd’hui de voir la CAQ politiser le crucial enjeu qu’est la protection de la vie privée en refusant d’étendre le mandat de la commission. Nous souhaitons que les membres soient convoqués rapidement pour que l’on puisse aller de l’avant, car nous en sommes aujourd’hui au même point qu’hier à cause de l’entêtement du gouvernement […] L’inquiétude des citoyens pour la protection de leurs données personnelles va bien au-delà de l’évènement de Desjardins de cet été. La partie gouvernementale a tenté une manœuvre de pelletage par en avant en décidant de traiter la situation en silo plutôt que de prendre en considération les inquiétudes des citoyens. »
Pour un autre député de l’opposition, Gaétan Barrett, cette position du gouvernement à ne pas vouloir élargir son champ de contrôle est incompréhensible. « Les Québécois ne donnent pas uniquement leurs données personnelles à leur institution bancaire. La moindre des choses, c’est que le gouvernement accepte de se pencher sur un mandat élargi, car ensemble, il faut trouver des solutions pour mieux protéger les consommateurs et éviter que des fuites de données se reproduisent. »
Lise Thériault, la porte-parole en matière la protection du consommateur et de l’habitation de l’opposition affirme à son tour : « Aujourd’hui, la population s’attend à ce que les parlementaires se penchent sur l’enjeu de la protection des données personnelles. Cette démarche, elle doit se faire en toute transparence et pour ce faire, il faut que le gouvernement accepte de s’attarder à un mandat élargi afin d’entendre tous les experts concernés afin de mieux comprendre l’enjeu et, en bout de ligne, de répondre aux préoccupations des Québécois. »
Depuis le début de mois d’août cette affaire continue de causer des heurts dans la classe politique canadienne. Plus qu’une question de cybersécurité dorénavant assistant politique dans un domaine étrangers aux cercles informatiques.
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