L’affaire Assange et la problématique des lanceurs d’alerte
Si nous remontons jusqu’en 2010, des mobilisations avait déjà eu lieu.
L’intention était de demander la libération de Julian Assange et demander que les lanceurs d’alerte soient protégés contre les représailles de la justice.
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Le procès de Julian Assange a repris le 7 septembre à Londres c’est-à-dire hier. Les inquiétudes se portent sur la possible extradition du lanceur d’alerte, qui s’il est aux États-Unis, pourraient voir sa vie en danger. Selon les informations qui circulent le concernant, il aura été maltraité dans une prison londonienne. Le temps que le PTB avec demander asile pour le fondateur de WikiLeaks. Le plus choquant dans tout cela si cela peut être considéré comme une injustice, Julian Assange est incarcéré dans une prison de haute sécurité au Royaume-Uni, bien sûr qu’il n’a officiellement commis aucun crime sur le sol britannique. C’est à l’attente de la décision de la justice pour décider s’il doit être extradé ou non, que ce dernier a été maintenu si longtemps dans une prison londonienne. Rappelons aussi qu’ils risquent jusqu’à 175 ans d’emprisonnement pour espionnage.
À titre de rappel, notons qu’en 2006, Julian Assange fonde WikiLeaks avec d’autres individus dans le but d’informer. L’objectif est de recevoir les informations provenant de potentiels lanceurs d’alertes tout en leurs garantissant l’anonymat et la sécurité. Des lanceurs d’alerte qui peuvent provenir de n’importe quelle institution que ce soit des entreprises privées ou des administrations publiques. Avant de publication, le site se charge de vérifier la véracité des informations qui leur sont envoyées de manière anonyme. Analyse aussi intérêts publics il y a de les publier. Le but du site est aussi d’éviter toute forme de manipulation. WikiLeaks a permis depuis sa création publique de nombreux documents qui ont suscité plusieurs mouvements de résistance. La conséquence immédiate a été l’abandon de plusieurs projets secrets. Au vu du danger que le site d’information représentait pour leurs intérêts, les services de renseignement américain et des entreprises privées ont décidé de mettre tout en œuvre pour stopper les activités de WikiLeaks. Il fallait suivi bon nombre d’actions tels que du harcèlement, des attaques informatiques, juridiques voire financières. Sans oublier son lot de diffamation et de tentatives décrédibilisassions. Ce qui bien sûr a entraîné la peur de beaucoup de lanceur d’alerte à partager les informations dont ils disposent.
À partir de 2010 une véritable chasse à l’homme commence contre Julian Assange. Après la diffusion de certaines images de guerre provenant de l’Irak et de l’Afghanistan, mettant en scène des crimes commissure des citoyens innocents par les soldats américains et européens, certaines d’autorité commencent à se fait sentir menacer.
Pour échapper à certaines demande d’arrêts formulées contre lui, il se réfugie à l’ambassade d’Équateur, où il sera plus tard livré aux autorités britanniques après avoir été déchu de sa nationalité. Après une tractation, il est condamné par la justice britannique en 2019 précisément le 9 mai, assez comme semaine de prison pour avoir violé les conditions de sa liberté provisoire en 2012. C’est dans une prison de haute sécurité qu’il fut incarcéré depuis lors.
Selon les déclarations de 216 médecins provenant de 33 pays différents, la situation actuelle du fondateur de WikiLeaks ça part en ce moment à la torture. Une déclaration qui parut le 25 juin 2019 dans la revue médicale The Lancet. Les médecins mettaient en évidence les « violations continues des droits humains et juridiques de M. Assange, aux mains des autorités judiciaires et pénitentiaires au cours de la procédure d’extradition ».
En Outre, Le PTB a formulé une demande en février 2020 au parlement pour une résolution qui consiste à accorder l’asile politique Abdoul Yann Assange en Belgique. « Cet acharnement contre Assange, notait le député fédéral PTB Marco Van Hees, se déroule dans un contexte où, un peu partout dans le monde, les journalistes sont de plus en plus victimes de répression. Y compris dans l’Union européenne, puisque tant Malte que l’Irlande, la Bulgarie et la Slovaquie ont récemment déploré la mort de journalistes critiques. L’Europe observe une augmentation du nombre de gouvernements autoritaires, qui à la fois érodent l’État de droit et cultivent un discours politique radicalisé, qui, dans la pratique, conduit à la polarisation et à la violence. »
Aujourd’hui plusieurs personnes espèrent fortement que la Belgique accorde l’asile politique à Julian Assange car dans le cas contraire, il en est fini du personnage fondateur de WikiLeaks.
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