L’année 2020 compte déjà deux fois plus d’attaques que 2019 selon l’ANSSI
Cette année les attaques informatiques battent littéralement les records de l’année 2019.
En effet, selon une récente étude menée par l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information, Le Gendarme de la cybersécurité français, 2020 a déjà compté 2 fois plus d’attaques fondées sur les rançongiciels que l’année dernière.
La sécurité informatique n’a jamais aussi importante. L’enjeu cette année et beaucoup de plus corsé. L’importance de garder ses terminaux et son système informatique en sécurité revers un caractère trop primordial en 2020.
En septembre 2020, le nombre de cyberattaques au logiciel de rançonnage est déjà supérieur à celui de l’année 2019. Il faut multiplier pardon c’est le suivi par les organisations l’année dernière. Selon l’agence nationale de cybersécurité, elle a eu un décompte est près de 104 interventions, en seulement 9 mois, contre 54 interventions l’année dernière. Et le pire dans tout ça c’est que cela n’est pas encore terminé.
À titre de rappel notons que les rançongiciels, en anglais Ransomwares sont des logiciels informatiques, qui sont utilisés dans le cadre des cyberattaques, dont le déroulé consiste à prendre littéralement en otage un système informatique. Les pirates informatiques empêchent les utilisateurs des systèmes d’y accéder en chiffrant en bien sûr les données ainsi que les accès. Ensuite, les cybercriminels exigent le paiement d’une rançon comment débloquer l’accès aux informations qu’ils tiennent en otage. Si dans les débuts les cybercriminels n’exigeaient pas de fortes sommes, cette tendance a clairement changé. Il faut aujourd’hui débourser des sommes élevées pour pouvoir récupérer ses informations ses activités. Les victimes les plus célèbres de ces attaques informatiques cette année et l’année dernière sont notamment :
– le CHU de Rouen et la chaîne M6
Selon l’agence nationale de sécurité les systèmes de formation, la cible de choix des cybercriminels et notamment les PME. Pendant longtemps l’attention a été beaucoup tourné sur les grands groupes, parce qu’on estimait qu’ils sont ceux qui avaient beaucoup plus à perdre et les moyens pour payer. Cependant les petites et moyennes entreprises et en beaucoup plus laxistes sur la question de cybersécurité, on finit par attirer l’attention des pirates informatiques. Généralement une équipe de sécurité composée de moins de spécialistes, surtout durant le weekend et les vacances d’été, le gendarme français de la cybersécurité a recensé un pic des attaques informatiques durant cette période. Seulement durant le mois de juin dernier, l’agence a recensé 28 cas d’attaques au rançongiciel.
Face à l’explosion de ces pratiques malveillantes, l’Agence nationale de sécurité de système d’information alarme et interpelle les entreprises pour qu’elles consacrent davantage de budget à leur sécurité informatique. Par ailleurs, elle met à la disposition de toutes les organisations, sur son site un guide de bonnes pratiques à suivre lorsqu’on est face à une attaque informatique. On retiendra entre autres l’exigence de ne pas payer la rançon exigée par les cybercriminels est l’importance de porter plainte.
Aux dires du sous-directeur des opérations de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information, François Deruty : « En parallèle de l’attaque par rançongiciel, nous voyons de plus en plus de vols de données suivis d’un chantage à la publication sur le web de ces informations parfois sensibles ». Il faut par ailleurs que les attaques aux rançongiciels les cibles pas que les entreprises. Elles peuvent être aussi dirigées aussi contre des particuliers.
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