L’audit de sécurité informatique comme élément clé de la gouvernance en matière de cybersécurité
Chaque année nous observons de manière objective à quel point l’utilisation des appareils numériques croit de manière exponentielle.
Que ce soit au sein des petites entreprises ou même des grandes, remarque que l’informatique devient omniprésent voir essentiel. Dans un tel contexte, de nouveaux équipements ne cessent d’être déployé. On assiste à un développement exponentiel de l’outil numérique ainsi que de son usage. Cela va aussi de pair avec la compétitivité du secteur et les opérations.
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Pourtant, au-delà de tout ce que peut offrir le numérique, on ne peut pas occulter et mettre de côté le danger que cela peut aussi faire en courir à toutes organisations ou personnes de manière individuelle ou collective. Surtout lorsque tu les paramètres et toutes les questions ne sont pas maîtrisés comme il se doit. En effet, la réalité est belle et bien perceptible car, presque chaque semaine voire chaque mois, on assiste régulièrement à la publication des incidents de sécurité ayant frappé telle ou telle organisation. Il se pose alors une question fondamentale : que peut-on faire pour réduire au maximum les risques informatiques pour que l’utilisation de l’outil digital puisse faire en toute confiance ainsi que son développement ?
« La première chose à prendre en considération est de connaitre précisément ses actifs et son parc. Cette cartographie précise permettra de s’assurer que tous les équipements connectés au système d’information sont identifiés. Cette tâche est permanente et doit couvrir tous les types d’équipement, ordinateurs, devices, mobiles, logiciels, serveurs, etc., sans oublier les objets connectés de toutes sortes qui connaissent aujourd’hui une forte croissance y compris dans le secteur professionnel. », explique Thierry Balian, Directeur Business Unit Cybersécurité de Foliateam.
« Prendre en compte la notion d’approche récurrente. Dans ce contexte, le sujet de l’audit continu prend tout son sens et semble devenir un incontournable de la gouvernance cybersécurité des entreprises. En effet, imposée par la réglementation à certains secteurs et entreprises stratégiques (OIV, etc.), la gestion des vulnérabilités occupe désormais une place grandissante auprès des PME et ETI. » ajoute-t-il.
En effet, il faut reconnaître que les entreprises à taille intermédiaire et les petites et moyennes entreprises cherche constamment à être conforme aux recommandations fournies par l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information. Elles sont en effet conscientes que la cybercriminalité qui est en plein développement tu as beaucoup plus d’impact sur elle que sur les grandes entreprises. « Grâce à l’analyse continue, elles sont alors en mesure d’avoir une vue temps réel de leur parc informatique, de mesurer leur exposition au risque en identifiant les vulnérabilités. » note Thierry Balian.
Dans ce contexte, elle présente alors la capacité de pouvoir se prévenir et d’agir en conséquence face au risque cyber qui est toujours grandissant. Elle augmente alors leur capacité de protection en matière informatique. De ce fait, ces entreprises sortent de leur passivité tant pis le temps et même leur politique de gouvernance en matière cyber. Tout ceci de manière beaucoup plus dynamique.
Du côté des solutions de cybersécurité, que s’il y a une multitude de solution, elle ne se valent pas tout pour autant. « Si les solutions d’inventaires de parc informatique sont légion, les solutions de mesure en continu des vulnérabilités sont moins nombreuses. Elles ont chacune leur spécificité et pour faire le bon choix il convient donc de se poser les bonnes questions », comme le précise Thierry Balian. Ces questions se résument en ses différents points majeurs : «
– Le déploiement de la solution nécessite-t-il des compétences spécifiques (en particulier s’il faut l’installer sur des petits sites distants) ?
– La solution va-t-elle impacter le réseau et indirectement la production informatique ?
– Quel est le niveau de détail fourni et est-il compréhensible uniquement par des experts ?
– A quelle fréquence la solution est-elle mise à jour quand on sait que des nouvelles failles sont publiées quotidiennement ?
– Les informations sensibles de l’entreprise seront-elles collectées et stockées dans le cloud ? », Indique le spécialiste de Foliateam.
« Au-delà de la mesure des vulnérabilités se sont les actions de remédiation dans la durée qui permettront à l’entreprise de mieux se protéger. C’est pourquoi les solutions d’audit les plus avancées proposent à la fois des systèmes de notation simple à comprendre (pour un pilotage macro au niveau Direction) mais également des recommandations fines en matière de correction (pour une mise en action par les équipes opérationnelles). Le DSI d’un équipementier automobile avait ainsi pour habitude de publier tous les mois l’évolution de son « indice cyber ». Il en avait fait un moteur de motivation pour son équipe afin qu’elle le fasse progresser et un levier de sensibilisation à la cybersécurité pour les autres Directions. », aéjoute-il.
Pour conclure, la question de l’audit de manière continue et plus qu’une réalité d’opportunité est une nécessité de gouvernance. Dans le contexte de la sécurité informatique moderne qui se veut très efficace, il est nécessaire de pouvoir compter sur des choix bien éclairés. Il faudra alors connaître au mieux ses assets et de travailler de manière convenable pour avoir un cadre très sécurisé.
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