Le G7 toise les stablecoins
Lors d’une rencontre à Washington, les représentants de chaque État formant le G7, en particulier les ministres des Finances, durant de long des échanges ont porté de vives critiques à l’égard des monnaies cryptographiques, en particulier les stablecoins, qui pourrait prendre plus de retard que prévu quand a leur émergence.
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Un retard qui serait dû à une exigence liée à plusieurs investigations. il était question de définir un certain cadre dans lequel seraient construites et développées ces monnaies cryptographiques qui permettront de lutter contre la forte volatilité des cours classique des autres monnaies numériques. Mais cela n’a pas été en faveur de ces futures monnaies numériques envisagées. pour cause, les différents ministres chargés des finances en composant les pays du G7 ont été mis au courant par un rapport sur un état de fait mettant en évidence les inconvénients liés aux stablecoins.
Durant la rencontre présidée par Benoît Coeuré, le président du comité des paiements et paiement infrastructure du marché( CPMI), il a été réalisé une analyse portant sur les différentes inconvénients que posent ces monnaies cryptographiques qui sont censées être stables, dont l’ambition étaient de les adosser à des devises traditionnelles pour permettre de lutter contre une certaine volatilité des monnaies cryptographiques classiques. Mais au final l’analyse a démontré, que le problème ne sera pas si facile à résoudre. En effet il a été constaté que ces monnaies ont généralement « servi de catégorie d’actifs hautement spéculatifs pour certains investisseurs et ceux qui se livrent à des activités illicites, plutôt que de moyen de paiement ».
D’un autre côté, les risques que présentent les stablecoins sont assez grands et puis ces derniers puisent leur fondement dans le fait qu’une maîtrise totale par certaines instances est impossible. Par ailleurs, « Les stablecoins pourraient être plus aptes à servir de moyen de paiement et de réserve de valeur, et elles pourraient contribuer à l’élaboration d’accords de paiement mondiaux plus rapides, moins coûteux et plus inclusifs que les accords actuels. » explique les auteurs du rapport. Toutefois, « ces avantages potentiels ne peuvent se concrétiser que si des risques importants sont pris en compte » car ces monnaies cryptographiques « posent des problèmes juridiques, réglementaires et de surveillance. ».
Vu sous cet aspect, on parle alors de risque mondiale. Les auteurs dudit rapport prévoir non seulement des risques pour la sécurité juridique des échange, mais aussi la gouvernance monétaire et notamment la possibilité que ces cryptomonnaies soient utilisés dans le but de blanchir des capitaux ou même de financer des activités terroristes ou plus encore.
Les dangers se sont de plus en plus accrus, et si les crypto-monnaies telles qu’on les envisage sont diffusées dans le monde entier, c’est tout le système monétaire de la planète qui sera mis en difficulté. Le rapport parle de l’instabilité financière, de la non rigueur des politiques monétaires, ou encore de l’expansion de la concurrence déloyale, et tout ceci au niveau mondial. « Certains de ces risques sont amplifiés et de nouveaux risques pourraient survenir si l’adoption [des stablecoins, NDLR] est de nature mondiale, que ce soit en matière de politique monétaire, de stabilité financière et de concurrence loyale. Les stablecoins pourraient aussi avoir les implications pour le système monétaire international en général, y compris la substitution de devises, et pourrait donc poser des défis à la souveraineté monétaire » indiquent les auteurs du rapport dans la suite de leur analyse.
La conséquence qui va découler de cette observation sera la suivante : « Le G7 estime qu’aucun projet mondial de coordination stable ne devrait être mis en œuvre tant que les défis et les risques juridiques, réglementaires et de surveillance décrits ci-dessus n’auront pas été traités de manière adéquate, au moyen de conceptions appropriées et en respectant une réglementation claire et proportionnée aux risques. », ont ainsi conclut les ministres des Finances du G7 en réponse au rapport. ces derniers vont expliquer leur position en signifiant qu’aucun projet mondial de Stablecoins ne devrait être mis en œuvre tant que « le système juridique, réglementaire et financier n’aura pas été mis en place. ». Mais pour ne pas rester trop carré leur position, les ministres ont signifié que « des travaux sont en cours au sein des organismes de normalisation compétents, en particulier le Conseil de stabilité financière (CSF) et le Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI) » pour assurer la normalisation des monnaies cryptographiques concernés, peut-être qu’au delà, assurer maintenant une diffusion mondiale.
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