Le géant chinois Huawei est défendu par Bouygues Telecom qui saisi le conseil d’État en annulation de la loi l’empêchant de déployer ses antennes 5G sur le territoire Français
Selon les médias français et les informations qui circulent dans l’expansion, l’entreprise chinoise technologie Huawei est défendu par le géant français Bouygues, qui aurait saisi la haute juridiction pour exiger l’annulation de la loi qui interdit le déploiement par les opérateurs français de ses antennes 5G.
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Il y a juste quelques semaines de cela Bouygues Telecom signifiait qu’il démontait l’ensemble de ces antennes 4G tournant avec les antennes fournies par le géant chinois Huawei. Et l’ensemble des équipements qui ne constitue qu’un septième de ses équipements de transmission.
Et il y a des mois de cela, l’administration française exprime clairement sa position quant à l’utilisation des technologies fournies par Huawei pour la production le futur réseau 5G en France. On retiendra simplement que Huawei est le grand indésirable dans tout cela.
Si certains opérateurs tel que Bouygues Telecom avaient opté pour les installations fournies par le géant chinois, ses concurrents tels que Orange avait déjà opté pour Nokia et Ericsson. Mais la décision de Bouygues doit être reconsidérée à cause de l’interdiction ferme concernant l’utilisation des installations Huawei après 2028. En effet il y a 1 ans de cela, la France adopter une loi portant sur les mesures de protection des infrastructures télécom. Une loi qui sera rebaptisée de manière ironique, « loi Huawei ». De façon concrète la loi exigeait que les opérateurs, obtiennent la validation du premier ministre avant le déploiement de tout équipement. Cependant suite à une décision de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information le gendarme français de la cybersécurité, il a été observé de manière évidence que l’administration française n’avait pas l’intention d’autoriser les entrainements fournis par Huawei, tout le déploiement prévu sur le territoire français. Car d’une certaine manière les autorisations qui pourront être délivrées ne le seront que pour une durée limitée de 3 à 5 ans, alors que la limitation pour ses concurrents directs est de 8 ans. Et ce n’est pas tout. Après le délai d’utilisation, les équipements de Huawei ne pourront plus être utilisés sur le territoire français. En d’autres termes en si les opérateurs obtenaient les autorisations pour installer des antennes de l’entreprise chinoise, ils devront le désinstaller d’ici 2028.
Une décision qui ne fait pas l’affaire de tout le monde en particulier de Bouygues Telecom qui comptait sur les équipements des constructeurs chinois pour bâtir son infrastructure Telecom. Selon certaines informations provenant de l’Expansion : « Bouygues Telecom a décidé, le 23 juillet dernier, d’attaquer le gouvernement auprès du Conseil d’État. Cette saisine viserait tout simplement à faire annuler la loi Huawei qui l’empêche d’utiliser librement le matériel de l’équipementier. ». On se rappelle alors que durant le mois de février dernier, Martin Bouygues ouvertement d’attaquer l’État en justice s’il advenait que ce dernier excluait. Et c’est chose faite.
« Ce n’est pas la première réaction de Bouygues Telecom à l’encontre du gouvernement sur cette loi. Comme le rappelle l’Expansion, Huawei a déjà tenté de ralentir le calendrier de la 5G. Par ailleurs, résigné, le groupe télécom a également annoncé la semaine dernière le démantèlement des antennes Huawei de son réseau 4G dès cette année et ce jusqu’en 2028. » écrivait FrAndroid.
On notera tout simplement que selon le calendrier fourni par l’ARCEP sur la 5G, un lancement a été prévu pour les procédures d’attribution des fréquences en faveur des opérateurs d’ici l’automne 2020 c’est un lancement commercial de l’ensemble des offres portant sur la 5G pour les particuliers d’ici la fin de cette année.
Tout ceci s’inscrit dans un contexte où l’entreprise chinoise est indexée dans une affaire d’espionnage. Comme le sais depuis l’année dernière, Huawei est prise en étau entre la Chine et les États-Unis. Le gouvernement de Donald Trump a créé le géant chinois d’espionnage pour le compte de l’État asiatique. Dans ce même élan, l’administration Trump fait appel à l’ensemble de ses alliés pour boycotter le produit des Chinois. Selon plusieurs analyses, il semblerait que la sécurité compromise avec les outils fournis par Huawei. Du moins, c’est ce qu’on peut retenir de l’argumentaire de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information.
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