Le rapport annuel sur les cybermenaces en France par le gouvernement Français
La plateforme gouvernementale cybermalveillance.
Gouv.fr a mis à la disposition du public un rapport d’activité pour l’année 2020. Un rapport qui fait état d’une tendance très haute au niveau des attaques aux logiciels de rançon.
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On se rappelle qu’en 2020, le service étatique chargé d’assister de prévenir dans le secteur de la sécurité numérique en France, avec une refonte de sa plate-forme et en même temps optimisé sa stratégie en terme de contenus, pour qu’il soit adapté à des supports et aussi au grand public. Dans un autre sens, il a été observé un gros travail de la part de la plateforme. On a pu observer alors une grande présence de celle-ci sur les réseaux sociaux, on comptabilise environ 260 communications incluant 41 alertes.
Par ailleurs, il été observé une augmentation des fréquentations lors de l’année 2020 non seulement par des particuliers qui recherchent de l’assistance. En plus de la présence sur les réseaux sociaux et de la refonte de la plateforme en ligne, on a pu assister au lancement du label ExpertCyber, qui permet de faire un classement des différents experts de domaine nom de la sécurité informatique, en l’occurrence dans les secteurs tels que l’assistance et la maintenance l’installation de solutions informatiques, l’accompagnement pour les collectivités locales pour les associations ou encore les entreprises dans le processus de sécurisation.
Au niveau des demandes d’assistance, la plateforme gouvernementale a observé une augmentation de sa fréquentation à hauteur de 150% pour l’année 2020. Elle comptabilise 1,6 million de visiteurs au cours de l’année précédente, contre 144 000 visiteurs pour l’année 2017, 200 200 pour 2018 et 483 400 pour l’année 2019.
« Si cette croissance est liée au développement de la notoriété de la plateforme, elle est également le signe d’un réel intérêt des publics pour les services proposés. Le travail d’enrichissement et d’accessibilité des ressources et contenus réalisé au cours de l’année explique également cette croissance » explique la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr
– 88 % des recherches d’assistance sont effectuées par des particuliers contre 10 % pour les associations et les entreprises privées
– 2 % des recherches d’assistance en sont pour les collectivités territoriales et les administrations publiques
– 150 000 personnes, c’est le nombre exact de personnes qui ont fait des recherches d’assistances sur la plateforme gouvernementale.
Les menaces informatiques qui ont le plus inquiété les Français durant l’année 2020 sont notamment l’hameçonnage et les attaques au rançongiciels. En effet, il a été observé que 17 % des particuliers ont abordé la notion d’hameçonnage. Elle se place dans ces conditions en première position en tant que demande et recherche sur la plate-forme. Juste derrière se trouve le piratage de compte en ligne avec 12 % des recherches. Une menace qui est d’une manière ou d’une autre liée nécessairement à l’hameçonnage. En troisième position nous avons le piratage informatique qui constitue 9 % des recherches. En 4e position pour 8 pourcents des recherches de chantage à la webcam. En dernière position les menaces liées au virus pour 4 pourcents des recherches.
Pour les professionnels, la principale recherche en matière d’assistance concernée bien évidemment les attaques basées sur les rançongiciels.
– Elles constituent en somme 17 % des recherches par les associations et les entreprises privées et 19 % pour les administrations publiques et collectivités territoriales
– En deuxième position se sont les recherches portant sur le piratage informatique pour 16 % des entreprises et associations et 13 pourcents pour les administrations publiques et collectivités territoriales.
De façon objective il est clair que les rançongiciels ont durement frappé les organisations françaises durant l’année 2020.
La principale cause de l’intensification des attaques informatiques et la crise sanitaire à coronavirus. En effet, on se rappelle bien le bouleversement de pratique habituelle vers la collaboration à distance dans un besoin de continuité lors du confinement général des populations à travers le monde entier. Le télétravail a été malheureusement adopté dans la précipitation ouvrant ainsi, beaucoup de portes d’entrée à la cybercriminalité.
« Piloté par le Groupement d’intérêt public (GIP) ACYMA, le dispositif Cybermalveillance.gouv.fr est aujourd’hui et plus que jamais animé par ces trois missions : l’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance (avec une mise en relation avec des prestataires de proximité), la sensibilisation des publics aux risques numériques (grâce à des contenus et campagnes de prévention à la sécurité du numérique) et l’observation du risque numérique, qui permet de mieux anticiper ce dernier. », souligne le Rapport Cybermalveillance.gouv.fr en guise de conclusion.
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