Le scandale sur l’utilisation illégale des données d’utilisateurs par Facebook et Cambridge Analytica
L’une des affaires qui a le plus marqué univers du numérique liées à la protection des données personnelles est sans nul doute celle du scandale « Facebook Cambridge Analytica ».
Une des plus grosses histoires de fuite de données de tous les temps. L’affaire porte sur une histoire d’usage illicite de données d’utilisateurs de Facebook à des fins politiques. En effet en 2016 la firme Cambridge analytica a exploité des données provenant de Facebook, qui contenait des informations recueillies de façon illégale par les dirigeants du réseau social. Plus de 80 millions d’utilisateurs du réseau social sont concernés par cette fuite de données.
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Les faits sont simples. Durant les campagnes de 2016, la société britannique d’analyse de données Cambridge Analytica a utilisé en complicité avec Facebook des données provenant de l’utilisateur, données recueillies sans le consentement explicite de ces derniers. Le but était de les analyser pour ensuite aider le candidat Donald Trump dans la définition de sa stratégie électorale, à travers des posts et messages très ciblés. La firme Cambridge analytica avait commencé à recueillir les données depuis 2014 soit 2 ans avant son usage pratique.
En 2018 vers le 17 avril, le réseau social reconnaît à avoir fourni des données personnelles des internautes peu importe leurs statuts, qu’ils soient abonnés sur Facebook ou non, qu’ils naviguent sur Facebook ou sur d’autres sites. En clair une intrusion à grande échelle. Les données dérobées en complicité avec Facebook par Cambridge Analytica, ont servi dans différents événements. D’abord en 2015 dans les élections du parti républicain en plus des élections présidentielles en 2016.
Les 80 millions utilisateurs touchés par cette fuite de données sont répartis comme suit : plus de 70 millions d’Américains, un million de Britanniques, 0,6 million d’Australiens et 0,3 de Canadiens. Et le reste, tous d’horizon divers.
Si Facebook s’est excusé notons que cela affecté grandement ses actions en bourse durant l’affaire. La conséquence fut plus grande de l’autre côté pour la firme britannique. En effet en 2018 précisément en début du mois de Mai, Cambridge Analytica avance publiquement sa faillite et dû fermer les portes. Une entreprise prendra le relais dénommé Propia, composé en grande partie des anciens membres du corps de Cambridge Analytica. A à sa tête se trouve lancer chef de données scientifiques de l’ancienne entreprise britannique, Matt Oczkowski.
L’autorité de régulation les technologies de l’information de la communication de Grande-Bretagne, le ICO (Information Commissioner’s Office), L’ÉQUIVALENT DE LA CNIL en France, a condamné Facebook à payer une amende de 500000 € qui équivaut à 565000 €. Cette énorme amende est la plus grave que cette autorité pouvait infliger à la société américaine. Facebook de son côté compte bien faire appel de cette décision. Pendant ce temps le ICO justifie cette sanction par les différentes irrégularités observées dans l’attitude de Facebook dant cette affaire, comme ne pas avoir obtenu un consentement clair et explicite des utilisateurs avant de mettre à disposition les données personnelles à une firme tierce. Et cela pour servir des intentions politiques. La défense de la société américaine à sa tête Anna Benckert affirme que : « l’ICO n’avait pas été en mesure de prouver que des données d’utilisateurs britanniques du réseau social avaient bien été récupérées par Cambridge Analytica. ».
Même si l’affaire a explosé depuis 2016, ces dommages collatéraux ainsi que ses effets continuent de perdurer. On attend de voir ce que l’appel de Facebook donnera. Pour le moment la société américaine est toujours condamné à payer cette grosse amende une première du milieu.
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