Le secteur financier à l’épreuve de la cybercriminalité : comment faire pour renforcer sa protection ?
On constate à l’instar de tous secteurs d’activité, une augmentation importante des incidents informatiques liés à la cybersécurité.
Les initiateurs de ces perturbations pourraient bien être des états ou encore des particuliers ayant des intentions malveillantes. Et malheureusement pour ces institutions, elles constituent une cible assez attrayante pour les cybermalveillants. Tout simplement à cause de leur position sensible dans le secteur des finances, mais est-ce à cause des risques liés à leur réputation.
Cet article va aussi vous intéresser : Les risques financiers derrières les violations de données
Face à cette situation, secteur financier doit se réorganiser et trouver moyen de facilement se protéger contre vague de criminalité en ligne. Et cela on le voit. Le secteur en son entièreté est en train d’investir en masse. Les spécialistes affirment que c’est le secteur qui affiche le taux d’adoption le plus élevé. Leurs technologies et les fournisseurs font partie les plus efficaces du marché de la cybersécurité.
Par ailleurs, on assiste couramment des témoignages d’attaques massive dirigée contre les entreprises de secteur de finance. Cette situation à renforcer leur pratique en matière de sécurité informatique. « Elles figurent notamment parmi les premières entreprises à avoir adopté les technologies de protection des endpoints, EDR, qui garantit une visibilité totale et une réponse rapide face aux cyberattaques, et désormais des technologies XDR, qui s’imposent aujourd’hui comme leur norme de référence pour la cybersécurité. », déclare Yossi Naar, cofondateur de Cybereason, le Directeur de la vision d’entreprise. « De fait, les récentes évolutions en matière de détection et de réponse étendues (XDR) sont une mine d’or pour les entreprises financières qui subissent une pression énorme pour sécuriser non seulement les données critiques de leurs clients, mais aussi leurs propres collaborateurs et leur réputation dans un secteur où la confiance est reine. Elles sont constamment menacées par les acteurs malveillants et doivent donc toujours garder une longueur d’avance. », ajoute ce dernier.
Parlant de la technologie XDR, elle présente l’avantage de faciliter l’identification de la menace avant même bien ne puisse prendre de l’ampleur. De la sorte, il est facile de s’en protéger et de réduire au maximum c’est conséquences néfastes. « Pour être efficace, une solution XDR doit fournir aux établissements du secteur des informations sur une attaque dans un format accessible, quel que soit le niveau de compétence de l’analyste. Ces renseignements doivent également s’étendre au-delà des endpoints pour inclure les services SaaS, la messagerie électronique et les infrastructures Cloud. Une solution XDR doit regrouper les informations provenant de l’ensemble des endpoints, services et identités d’utilisateur. La technologie doit identifier les indicateurs de compromission (IOC), autrement dit les données dérivées des entrées de log suggérant une activité malveillante, comme les indicateurs d’hôte et de réseau, qui mettent en lumière les outils et les composants d’une attaque. », décrit Yossi Naar.
Du côté des équipes de cybersécurité, les spécialistes utilisent souvent des outils pour avoir plus de visibilité sur les Endpoints. Le problème, c’est que la majorité des outils n’ont pas été préparés et conçu pour ce cela. À titre d’exemple, on a plusieurs fois observé que les menaces cyber modernes sont trop sophistiquées et peuvent passer outre les mesures de protection classique tel que les pare-feux et les antivirus.
« Même lorsqu’une entreprise utilise une solution conçue pour offrir une visibilité sur les endpoints et le réseau étendu, l’équipe de sécurité est souvent inondée d’alertes peu contextualisées, au lieu d’avoir accès à des renseignements sur les incidents importants. La visibilité est alors bien moindre que ce dont les institutions financières ont besoin. En ce sens, la technologie XDR leur sera d’une aide précieuse pour répondre aux risques émergents et avancés. », souligne le cofondateur de Cybereason.
En pratique, il a été mentionné que la technologie XDR apporte beaucoup plus pour la sécurité du secteur financier. Que ce soit au niveau de la détection des menaces ou encore de traitement de ces dernières, son apport se présente comme étant essentiel. « La technologie XDR est ainsi essentielle pour éliminer les obstacles à la détection et au traitement efficaces des menaces, notamment les tâches de gestion des logs et de collecte des données, les cycles de maintenance et de déploiement des agents, ainsi que les processus d’interrogation complexes et sans fin visant à extraire des données et à détecter les comportements. L’approche XDR décloisonne les données et centralise les informations contextuelles sur les identités et les appareils dans un tableau de bord d’analyse unique. », déclare Yossi Naar.
Accédez maintenant à un nombre illimité de mot de passe :