Le sénat Français vient en aide aux commerçants dans le processus de numérisation
Avec l’annonce du reconfinement dû à une seconde vague de contamination au coronavirus, les commerçants se trouvent dans une situation assez difficile.
En effet, il faudra fermer tous les commerces de proximité dit non essentiel. Ce qui représente un coup dur pour ces petits commerçants qui contestent face à cette situation. Le risque est de ne pas pouvoir survivre économiquement.
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Dans un tel contexte, le sénat, à travers sa commission des affaires économiques a auditionné Alain Griset, le ministre délégué chargé des PME. L’objectif est de mettre en évidence une situation assez particulière qui porte atteinte au petit des économies face au gouvernement dans le but de trouver des solutions afin de remédier à tous les problèmes.
Les conséquences du coronavirus malheureusement ne se limite pas car l’aspect humain et social. Comme on le sait, il est nécessaire de prendre des mesures pour résoudre le plus rapidement possible ses impacts afin que d’autres problèmes ne soit créés sur le long terme.
Pour ce qui est de l’aide les acteurs économiques, la situation exige donc de mettre en place et l’ensemble de moyens pour permettre de réduire les impacts économiques de cette crise a sur les petits commerces appelés de proximité. Surtout pour les fêtes de Noël qui approchent à grand pas, et qui constitue un moment très important pour ces commerçants. Une opportunité de rattraper les pertes subies lors de la première vague de contamination.
Pourtant, l’une des mesures du gouvernement, et de demander de faire mais certains rayons jugés fournir des produits non essentiels face à la situation. Une décision qui ne satisfait pas une grande partie de ces commerçants. La présidente de la commission des affaires économiques du sénat, Sophie Primas disais à cet effet : « lutter à court-terme contre la covid-19 doit pouvoir se faire en s’assurant que les commerçants, à long-terme, pourront se relever de cette période. Or fermer des rayons pénalisera à la fois le consommateur et le producteur, privé d’un débouché important. En outre, cela n’apportera pas un centime de plus aux commerces de proximité ».
Sénateur face à cette situation, propose de développer une stratégie en fonction des situations locales, en se fondant sur les préfets. À l’unanimité un amendement alors dans ce sens a été adopté sur le projet de loi visant l’État dans un sanitaire. Malheureusement cet amendement à été rejeté par les députés et aussi les gouvernements. « Tout se passe comme si le Gouvernement craignait que les préfets n’autorisent des ouvertures là où le virus continue de circuler rapidement. Mais les préfets sont les représentants du Gouvernement, ils appliquent sa politique ; ils ne le feraient qu’après s’être assuré de l’absence de danger. Le fameux couple « préfet-maire », tant vanté, est un tandem très précieux sur lequel il faut s’appuyer pour apporter des réponses pertinentes ».
« Nous n’avons aucune garantie que le virus ne nous colle pas aux basques pendant encore plusieurs mois », a expliqué Alain Griset. « Et naturellement nous n’allons pas pouvoir pendant plusieurs mois continuer à mettre 15 milliards tous les mois », a-t-il concédé. En conséquence, « il faut absolument que nous trouvions avec l’ensemble des représentants » des branches concernées « de quelle manière on pourrait encore amener des éléments de sécurité sanitaire au ministère de la Santé et au conseil de défense pour permettre de reprendre une activité y compris dans une période sanitaire compliquée ». Affirme la présidente de la commission des affaires économiques du sénat.
Par ailleurs la commission a remis en avant une situation qui pendant longtemps a été formulée. C’est la numérisation de commerçant qui est assez insuffisante. Leur situation actuelle ne leur permet pas de pouvoir vendre correctement en ligne. De ce fait elle appelle le gouvernement vers un changement à ce niveau en sollicitant son soutien pour ces commerçants. Un soutien qui peut se manifester par une aide financière, matérielle et technique. Au-delà de cela, la question de la sécurité. Car cela ne suffit pas de les équiper mais aussi les aider à se protéger. Pour le moment, l’on attend l’intervention et la déclaration de gouvernement à ce sujet. Même s’il est un peu probable que cela puisse convenir à tous ces commerçants.
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