Le télétravail et la covid-19, source de l’augmentation des investissements dans le secteur de la sécurité informatique
De nouveaux défis ont apparu avec l’emploi massif du télétravail.
Depuis l’annonce de confinement durant le mois de mars, toutes les études ont démontré à quel point les organisations avait eu du mal, à s’organiser au niveau de la sécurité informatique.
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Les approches de la sécurité informatique classiques ont dû être revues. Pourtant les entreprises malgré les difficultés ont réussi à s’adapter tant bien que mal. La récente étude menée par Cisco, dénommé « Future of Secure Remote Work » a mis en évidence plusieurs points :
• Les entreprises deviennent de plus en plus résiliente en mettant en place plus de moyens permettant d’organiser leur cybersécurité que ce soit au bureau ou en télétravail
• Les organisations sont prêtes à soutenir les équipes à distance en déployant plus de ressources
• Elles ont accéléré leur adaptation en adoptant des technologies susceptibles de faciliter la collaboration à distance de manière sécuritaire peu importe le terminal et la position géographique.
L’étude indique également que :
– 85 % des entreprises accordes dorénavant plus d’importance à la cybersécurité par rapport à la période d’avant la crise sanitaire.
– 62 % des organisations estiment que le principal défi est d’assurer un accès sécuritaire aux systèmes et réseaux informatiques pour les travailleurs à distance
– 50 % de décideurs estime que la priorité revient à sécuriser les terminaux (ordinateurs, téléphone portable, tablettes…) utilisés en entreprise, que cela se présente comme un défi à relever surtout avec le télétravail.
– 66 % des décideurs ont estimé que la situation actuelle propulsée par les besoins liés à la pandémie à coronavirus entraînement une augmentation des investissements dans le secteur de la sécurité informatique.
« La cybersécurité a toujours été complexe. Aujourd’hui, les nouvelles façons de travailler qui émergent incitent précisément les organisations à augmenter leur investissement dans la cybersécurité. C’est une opportunité unique pour notre industrie de transformer la façon dont nous abordons la sécurité, afin de toujours mieux répondre aux besoins de nos clients et des utilisateurs finaux. » note à ce propos Jeetu Patel, Vice-président directeur et directeur général de la division Sécurité et applications de Cisco.
Toutefois l’inquiétude demeure au niveau de la confidentialité lors de l’utilisation des outils de travail à distance. La question de sécurité des données des utilisateurs des outils de collaboration à distance varie selon la capacité de l’entreprise à veiller sur la sécurité de ces informations. Pour le moment, la question de la confidentialité demeure une clé pas importante pour améliorer la confiance des organisations vis-à-vis de l’utilisation des outils servant au travail à distance. Cela aussi implique une bonne connaissance des pratiques et exigences transmises par désensibilisation et des mesures de communication claires et nettes afin de favoriser la compréhension et les utilisateurs.
Pour ce qui concerne en la confidentialité, l’étude réalisée Cisco a démontré que :
– 60 % désorganisation s’inquiètent quant à la confidentialité des outils de collaboration à distance.
– 53 % veulent que les lois en faveur de la confidentialité soient maintenues et renforcées surtout au regard de la pandémie et des données qui lui sont liées
– 48 % des personnes interrogées reconnaissent leur faiblesse quant à la protection de leurs données, estime ne pas être en mesure efficacement leur sécurité. Parce qu’ils ne savent pas concrètement ce que font les entreprises de leurs informations.
– 56 % des personnes interrogées souhaite un engagement plus profond des gouvernements au niveau de la gestion et de la protection des données des utilisateurs. Elles sont généralement favorables à des lois plus strictes en matière de protection
« La confidentialité est bien plus qu’une simple obligation de conformité. C’est un droit humain fondamental et un impératif commercial qui est essentiel pour établir et maintenir la confiance des clients ». Souligne Harvey Jang, vice-président, chef de la protection de la vie privée, Cisco.
On retient dans l’ensemble une amélioration des pratiques liées à la sécurité informatique. La prise de conscience est un véritable et cela se manifeste clairement par certaines décisions. Le renforcement des investissements pour les équipements et l’expertise en matière de sécurité. La mise en conformité de l’organisation par rapport aux normes imposées par les autorités et l’organisation de plus de sensibilisation dans le but d’informer et de former l’ensemble des collaborateurs.
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