Les conseils de Checkpoint pour la rentrée
Tout le monde se prépare pour retourner au boulot ou en classe.
Contrairement aux autres années la rentrée de cette année aura son lot de spécialités. Certains enfants ou employés travaillent depuis leur domicile. Et cela à cause de la pandémie à coronavirus qui n’a pas encore dit son dernier mot.
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Par exemple aux États-Unis, 20 districts scolaire sur les 25 plus grands du pays ont décidé d’opter pour l’école à distance selon le Education Weekly dans un écrit de 18 août. Ce qui fait environ 4,3 millions d’élèves. Par exemple, les districts de Los Angeles Unified, de Metropolitan Nashville, et Palm Beach County qui sont parmi les plus grands districts ont déjà signifié qu’ils mettront l’école à distance au centre de leur organisation pratique d’ici l’automne. On ne comptera rien qu’au Etats Unis 13 000 Systèmes scolaires publics. Et il faut s’attendre que les autres districts puissent penser à basculer vers ce mode d’enseignement dans les pensions de protéger les enfants et leur famille.
Dans ce contexte, plusieurs questions deviennent légitimes à poser. Par exemple comment assurer la sécurité des enfants qui apprendrons désormais à distance ? la protection ici fait allusion à la cybercriminalité, dans un contexte particulier le cyber-harcèlement. Les outils qui seront utilisés dans le cadre de l’apprentissage à distance sont-ils véritablement sûrs ?
Ce qu’on peut dire avec certitude, les cybercriminels s’intéressent de plus en plus à la rentrée.
L’intérêt des pirates pour la rentrée scolaire s’accroît. Ce qui rend totalement justifiées les préoccupations des parents d’élèves face à une telle situation. De leur côté les spécialistes de la société de cybersécurité de passer les 3 derniers mois à analyser Internet et les systèmes dans le but d’évaluer l’intérêt que porte les cybercriminels à la rentrée scolaire. Le résultat ne laisse aucun doute. En effet : «
• Plus de 35 149 nouveaux domaines ont été enregistrés autour du thème de la rentrée scolaire ces 3 derniers mois, 512 d’entre eux ont été jugés malveillants, et 3 401 autres suspects
• Le nombre moyen de domaines suspects par semaine au moment du pic était de 356, ce qui dépasse de loin la moyenne hebdomadaire traditionnelle de 115 les semaines précédentes.
• Le pic a été atteint fin juillet/début août, avec un nombre hebdomadaire de domaines suspects pour la rentrée scolaire augmentant de près de 30 % par rapport au nombre hebdomadaire de juin/juillet.
• Le nombre moyen de domaines malveillants par semaine au moment du pic (date d’enregistrement) était de 39, contre une moyenne hebdomadaire de 46 les semaines précédentes. » selon les spécialistes de Checkpoint.
Par ailleurs durant le premier semestre de l’année 2020, les chercheurs en cybersécurité de la société Checkpoint ont réalisé un ensemble d’examens sur les systèmes de gestion et d’apprentissage utilisé par les établissements dans le cadre de l’enseignement en ligne. Il a été découvert lors de ses examens que les systèmes des établissements utilisaient des programmes informatiques liés au célèbre CMS WordPress. Ces programmes informatiques sont touchés par des vulnérabilités, permettant aux cybercriminels de pouvoir mener certaines actions. Ce sont notamment : LearnPress, LearnDash et LifterLMS. Si les failles de sécurité ont déjà été corrigées, il n’en demeure pas moins qu’il faut faire attention c’est pour cette raison que les chercheurs qui continuent leur sensibilisation.
Plusieurs menaces dans ce contexte guettent les enfants ainsi que le personnel scolaire.
– Le zoombombing « est le fait pour une personne non invitée de se joindre à une réunion Zoom pour s’amuser aux dépens des participants. Ces intrus usent souvent d’insultes raciales ou de grossièretés, ou affichent des images offensantes. ». Dans le district scolaire de la région de San Diego, cet incident a été aussi observé. Une personne se faisant appelée « Dee Znuts » portait un masque de ski et un sweat-shirt rouge pendant la réunion et a fait plusieurs signes de la main. Des incidents qui peuvent être de nature a traumatisé des enfants.
– Le cyber harcèlement consiste à tout simplement à utiliser les réseaux sociaux ainsi que d’autres moyens de communication électronique pour moi diffuser ou partager des contenus à caractère choquant et nuisibles pouvant porter atteinte à l’intégrité ou à la stabilité d’une personne en particulier. Cette menace est véritablement réelle. En effet selon Le Cyberbullying Research Center, plus de 37 % de jeunes de 12 à 17 ans ont déjà été une fois victime de cyber harcèlement. 30 % de ces jeunes l’ont déjà vécu plus d’une fois.
– Le phishing. Un classique en matière de cybercriminalité, qui va permettre opérateur informatique d’insister les utilisateurs dans le contexte ici les enfants, à visiter des sites web où ils pourront ainsi récolter non seulement leurs informations personnelles ou installer des programmes malveillants sur leur terminal.
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