Les entreprises dans leur formation pour le télétravail
Le développement du télétravail a été marqué par un contexte assez particulier.
Si aujourd’hui la collaboration à distance se présente comme étant une forme en professionnel assez adaptée aux circonstances par rapport à la pandémie à coronavirus, il faudrait être sûr d’être suffisamment outillé pour l’adopter de manière permanente et massive. Malheureusement, plusieurs entreprises en ne sont pas encore prêtes pour une adoption complète de ce schéma professionnel.
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En effet, le problème majeur soulevé dans ce contexte relève beaucoup plus de la sécurité informatique que de la disponibilité des outils permettant d’officier. La sécurité informatique qui aujourd’hui se présente combien de temps le cœur de développement de la stratégie informatique pour toutes les entreprises.
Pourtant selon une étude menée récemment par plusieurs cabinets et spécialistes de la cybersécurité, en particulier OpinionWay, 40 % des collaborateurs et employés souhaiterait continuer leurs activités en télétravail. Ce qui signifie qu’une réorganisation de l’ensemble des infrastructures de base doit être envisagée.
Grâce au confinement, on a pu observer le fonctionnement de plusieurs entreprises avec emploi du télétravail de manière permanente pendant un bon moment. Pourtant tous les secteurs n’ont pas été concernés par ce basculement vers le travail à distance à cause de leur particularité. Il s’agit notamment de la main d’œuvre ouvrière, les secteurs médical et agricole… mais cela n’a pas empêché d’observer plusieurs types de télétravailleurs durant cette période. D’un côté, les collaborateurs en « full remote » typiquement embauché pour le travail à distance, où l’employeur prend en charge l’ensemble des outils les moyens de sécurisation pour faciliter la collaboration. Il y a aussi dans certaines conditions où le collaborateur est autorisé à utiliser, ces outils personnels pour le travail. De l’autre, le télétravailleur à temps partiel, qui dans un accord avec l’employeur, et d’autres acteurs de secteur professionnel tels que les représentants syndicaux, décider d’une certaine alternance entre le travail à domicile du travail au bureau. Ce type de salarié est souvent équipé d’outils sécurisés en contrepartie fournis par l’entreprise. Mais bien sûr cela est dans un contexte assez particulier et pour certains métiers
Mais peu importe le type de télétravailleur, la nécessité de disposer d’un ensemble d’outils et de logiciels collaboratifs respectant les normes de base de sécurité est de mise. La protection et d’abord la clé.
En outre, selon un sondage réalisé par OpinionWay durant le mois de juin dernier :
– 89% des salariés qui utilisent des outils de collaboration à distance pense être dans des conditions pour travailler en toute sécurité
– La majorité de ces salariés, 88 % estime que collaborer à distance et accéder à la plate-forme de l’entreprise ne pose pas véritablement de problèmes de sécurité, même pour des questions liées aux données.
– 81 % d’entre eux estiment que les échanges ne posent aucune question de sécurité majeur.
Au vu de ce résultat, Jacques-Bruno Delaroche, ingénieur avant-vente chez Exclusive Networks commente : « Il est du ressort de l’entreprise de fournir un matériel sécurisé à ses employés et de ne pas les mettre en danger. Pourtant… c’est parfois là que le bât blesse. Sécuriser le matériel informatique mobile demande de la réflexion et de l’anticipation. Globalement, si le projet est pensé et structuré, le niveau de sécurité d’un poste de travail peut être le même, que le collaborateur soit chez lui ou physiquement dans les locaux de l’entreprise. Aujourd’hui, la plupart des systèmes informatiques des entreprises reposent sur une gestion en mode SaaS (Software as à Service), ce qui signifie que les logiciels utilisés sont installés sur des serveurs distants et non sur la machine du collaborateur. De plus, grâce au SD-WAN (Software-Defined Wide Area Network), une connexion réseau peut être définie en fonction d’un besoin application sans qu’il y ait besoin de recourir à un VPN. Si l’on ajoute à cela une gestion sécurisée des accès grâce à l’authentification forte (multi-facteurs), ou encore un CASB (agent de sécurité des accès aux services cloud), le risque informatique peut réellement être contrôlé, et ce également dans les cas de home office. ». Il ajoutera : « Aujourd’hui, les moyens techniques existent pour sécuriser les outils et le travail des collaborateurs où qu’ils soient. Mais s’équiper et mettre en place une politique de cybersécurité nécessite un engagement réel de la part de l’entreprise, l’analyse du risque et l’implémentation de la politique de sécurité ayant un coût parfois non négligeable. ».
Si à ce niveau on pourrait s’interroger de savoir si le coût de la sécurité informatique et bien plus supérieur que le coût du risque cyber, la réponse est clairement évidente. En effet, au vu des cyberattaques qui ont littéralement explosé durant les mois d’avril, mai et juin, aucune dépense en matière de cybersécurité n’est à négliger peu importe le coût. Car les conséquences peuvent coûter beaucoup plus cher.
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