Les entreprises revoient leurs priorités à causes du déconfinement
L’entreprise de cybersécurité, Check Point Software Technologies annonce dans son récent rapport, sur son enquête sur la manière dont les entreprises ont dû gérer leur sécurité informatique durant la période du confinement, que 75 % des entreprises craignent une augmentation des cyberattaques et aussi des abus liés à la cybermalveillance. L’étude met aussi en avant le changement des priorités du côté des entreprises et autre organisations pour les temps à venir.
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Selon le rapport, 86% des professionnels interrogés estiment que le basculement vers le télétravail de masse était le plus grand défi qui ne leur avait jamais imposé. Ces derniers estiment aussitôt que le maintien de la capacité du VPN pour les collaborateurs était l’une des principales préoccupations de cette période.
De plus, l’enquête de CheckPoint relève que c’est près 75 % des répondants qui craignent une augmentation des attaques informatiques ainsi que des abus, relativement au changement des priorités.
Notons que l’enquête de checkpoint a impliqué près de 271 professionnels de l’informatique et de la cybersécurité. Tous repartis dans le monde. On peut retenir principalement les données suivantes :
– 62 % des répondants ont placé comme préoccupations centrale l’accès sécurisé a un réseau VPN pour les employés de leur entreprise. En seconde position, il était alors question de l’ingénierie sociale à laquelle aurait été beaucoup exposée le personnel durant le télétravail selon 47 %. Le dernier point de préoccupation était la sécuritaire des outils informatiques utilisés par les collaborateurs depuis leur domicile, 52% des répondants ;
– 75 % des personnes interrogées affirme que leur service était ouvert, pour accueillir un nombre limité de collaborateurs. Et cela au fur et à mesure, que les effets du confinement prenaient fin un peu un peu. L’organisation permet aux travailleurs de pouvoir continuer le télétravail mais seulement 4 jours sur cinq.
– Selon 65 % des personnes interrogées, leurs entreprises procéderaient au blocage de tous les terminaux qui ne fonctionne pas sous la base de VPN fourni par l’entreprise ;
– 29 % des professionnels interrogés affirme déployer des mesures de sécurité sur leurs différents terminaux.
– 35 % seulement des entreprises approchées ont à un programme de contrôle de conformité.
– 42 % des répondants, affirmant que leurs sociétés ont investit dans la formation des collaborateurs en matière de cybersécurité. « Cela montre à quel point les entreprises sont exposées à des cyberattaques de 5e génération qui évoluent rapidement et qui visent les travailleurs à distance » commente Nancy Rey, chroniqueuse.
– 79 % des personnes interrogées ont affirmé que le renforcement de la sécurité ainsi que la prévention des cyberattaques se constituent comme leur principale la priorité, car le travail à domicile ne risque pas de prendre fin du jour au lendemain.
– 43 % ont signifié qu’ils ont un projet de déployer des programmes de sécurité mobile.
– 39 % en projet la consolidation de leur secteur de la sécurité informatique, surtout dans la sphère d’éliminer les différents angles morts pouvant permettre les cyberattaques populaires tel que le phishing aux encore l’ingénierie sociale.
– Concernant le phishing, ou encore le piratage psychologique, 75 % des personnes interrogées estiment que cela elle l’une de leur principale préoccupation.
– Plus de 50 % des personnes interrogées se sont inquiétées des attaques informatiques diriger vers des appareils informatiques domestiques généralement non contrôlés par les entreprises mais utilisés dans le cadre du télétravail.
– 33 % des répondants s’inquiète plutôt des attaques dirigées vers les appareils mobiles des employés.
« Les organisations ont dû restructurer leur réseau et leurs tissus de sécurité presque du jour au lendemain pour répondre à la pandémie de Covid-19, et cela a inévitablement signifié que des failles de sécurité se sont ouvertes, augmentant leur surface d’attaque et créant de nouvelles opportunités pour les criminels », a signifié Moti Sagey, responsable de la transformation stratégique de l’intelligence et de l’information chez Check Point. Il ajoute en notant : « Maintenant que nous nous dirigeons vers une « nouvelle façon normale » de travailler, alors que les confinements se dissipent à l’échelle mondiale, les organisations doivent combler ces lacunes en matière de sécurité et sécuriser leurs réseaux, des PC et téléphones portables des employés au centre de données de l’entreprise, grâce à une architecture de sécurité globale. La pandémie de Covid-19 est peut-être en train de s’estomper, mais la pandémie de cybercriminalité qu’elle a déclenchée est là pour rester. Toutefois, avec une approche adéquate de la sécurité, nous pouvons empêcher les attaques de causer des dommages et des perturbations à grande échelle ».
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